Voilà 47 spécialités culinaires japonaises associées à leur préfecture d’origine, classées du nord du sud.
Les 47 préfectures du Japon offrent chacune des spécialités culinaires uniques qui reflètent la culture et l’histoire de la région. De la nourriture de rue aux plats raffinés de restaurant, il y a une grande variété de plats délicieux à découvrir.
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Dans cet article, nous allons donc vous présenter 47 spécialités culinaires (parfois nous n’avons pas pu choisir un seul plat et avons proposé quelques idées supplémentaires) des 47 préfectures du Japon.
C’est parti pour le road-trip gustatif à travers les délices de l’Archipel nippon !
Hokkaido : ramen d’Hokkaido
Le ramen d’Hokkaido est idéal pour se réchauffer en hiver et utilise une base de tonkotsu (bouillon de porc riche) assaisonnée de sel, de miso ou de sauce soja.
L’île est également le berceau du ramen au miso, alors assurez-vous d’essayer le ramen au miso avec du beurre et des toppings de maïs lorsque vous explorez Ramen Alley à Sapporo !
Aomori : coquilles Saint-Jacques grillées au miso
Aomori est célèbre pour ses pommes mais n’oubliez pas d’essayez les coquilles Saint-Jacques grillées au miso. Les coquilles Saint-Jacques fraîches sont marinées dans du miso avant d’être grillées et garnies d’œufs battus – simple et délicieux.
Iwate : wanko soba
Le wanko soba est servi dans de petits bols, en clin d’œil à une époque où ils manquaient souvent lors des festivals.
Vous pouvez empiler les bols au fur et à mesure et, lorsque vous avez fini, placer un couvercle dessus pour indiquer que vous avez terminé :
En été, essayez le ramen de Morioka, une version froide de l’original chaud, qui est nourrissant et rafraîchissant.
Miyagi : la langue de bœuf
Si vous visitez Sendai, alors la langue de bœuf est le plat à goûter. Appelée gyutan, elle est grillée après avoir été vieillie, ce qui lui confère une saveur riche et une tendreté agréable en bouche.
En automne, ne manquez pas l’imoni de Sendai – de grands pots de ragoût à base de porc, de miso et de racines de taro cuisinés à l’extérieur, souvent près de la rivière.
Akita : le sandre japonais
Prospérant pendant les mois d’hiver, le sandre japonais est un élément du folklore ancien et était inclus dans un guide alimentaire antique du Japon datant du XVIIe siècle.
Principalement utilisé pour le sushi, il est salé, non salé, puis mariné avec des légumes d’hiver, du riz et du kombu (algues).
Yamagata : niku soba
En gardant les choses simples, Yamagata propose des niku soba, servies froides pour vous rafraîchir en été.
La région est connue pour ses soba de haute qualité grâce à son approvisionnement en eau local, et le plat est inhabituel car il met en avant le poulet plutôt que le porc ou le bœuf (qui sont plus courants dans les plats de nouilles froides).
Fukushima : kozuyu
Servi lors d’occasions spéciales comme le Nouvel An, le kozuyu est une soupe claire à base de coquilles Saint-Jacques séchées, de gelée de konyaku et de nouilles :
Ibaraki : natto
Le natto est une spécialité d’Ibaraki et les fèves de soja fermentées collantes et malodorantes sont partout.
Vous pouvez visiter l’usine Tengu Natto, essayer un repas à base de natto dans les restaurants locaux et ramener chez vous de nombreux souvenirs à thème.
Tochigi : gyoza d’Utsunomiya
Tochigi est réputée pour ses fraises, ainsi que pour les gyoza d’Utsunomiya. Il y a des vendeurs de rue dédiés à ces délices locaux et même un festival !
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Gunma : yaki manju
Le yaki manju est un plat local avec son propre événement qui a lieu chaque janvier. Les manju sont des boules sucrées faites de farine et de poudre de riz, garnies de pâte de haricots rouges :
Saitama : fukashi
Le fukashi, un bâton long en son de blé recouvert de sucre brun, est une friandise célèbre de la région. On peut également essayer le hiyagiru udon, une soupe froide d’udon servie avec du concombre et des graines de sésame.
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Chiba : namerou
Voilà un plat pour un repas consistant, le namerou. C’est un délicieux plat de poisson à base de maquereau et de sardines assaisonnées de miso, de basilic, de poireaux et de gingembre.
Tokyo : monjayaki
Difficile de choisir à Tokyo, mais le monjayaki est une spécialité incontournable de Tokyo, bien qu’il ne soit clairement pas immédiatement attrayant :
Cuite sur une plaque chauffante comme l’okonomiyaki, cette version est plus liquide et est mangée avec de petites spatules pendant la cuisson. Vous pouvez le déguster dans la rue spécialisée Monja à Tsukushima, qui compte des dizaines de restaurants au choix.
Kanagawa : bol de riz aux shirasu
Le bol de riz aux shirasu est un plat simple mais délicieusement frais qui met de petits alevins sur du riz blanc.
Les poissons sont fraîchement pêchés (probablement le matin même où vous les mangez), puis servis crus ou cuits à l’eau. En dehors de la saison des alevins (d’avril à décembre), ils sont servis sous forme séchée.
Niigata : sasadango ou noppe
Le sasadango est une friandise traditionnelle faite de mochi (gâteau de riz japonais) parfumé à l’armoise et de haricots rouges enveloppés dans des feuilles de bambou.
Pour une gâterie salée, essayez le noppe, un ragoût de légumes de saison avec des champignons shiitake, du bardane et des carottes dans un bouillon à base de sauce soja.
Toyama : ramen noir de Toyama
La spécialité incontournable ici est le ramen noir de Toyama. Fabriqué avec du bouillon de poulet et de poisson et une sauce soja noire intense, il est étonnamment léger et a remporté trois fois le prix du meilleur ramen lors du Tokyo Ramen Show.
Ishikawa : ishiru
Une spécialité de la région de Noto dans la préfecture, l’ishiru est préparé avec une sauce soja à base de poisson locale affinée depuis des générations.
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Fukui : oroshi soba
Fukui est connue pour ses nouilles de sarrasin, notamment les oroshi soba d’Echizen. Ces nouilles sont généralement servies avec du radis daikon râpé et une soupe à base de sauce soja.
C’est l’un des plats ruraux les plus appréciés au Japon !
Yamanashi : hoto
Le hoto, un plat copieux de nouilles udon plates dans une soupe aux légumes. La version à la citrouille de saison est particulièrement savoureuse.
Nagano : oyaki
Nagano est célèbre pour ses nouilles de sarrasin (notamment le Togakushi) et ses oyaki. Ces derniers sont farcis de légumes, assaisonnés de miso et de sauce soja. Vous pouvez même essayer d’en préparer vous-même dans le village d’Ogawa, le plus grand producteur au monde.
Gifu : bœuf de Hida
Elle est réputée pour son bœuf de Hida, qui peut être coûteuse mais qui en vaut la peine. Célèbre pour sa tendreté, elle est généralement servie en steak, mais vous la trouverez également grillée sur des brochettes ou ajoutée à des shabu-shabu voir… sur des sushis :
Shizuoka : sakuraebi
Cette préfecture axée sur les fruits de mer, propose notamment les sakuraebi, de petites crevettes roses séchées au bord de la rivière, qui sont servies de différentes façons. De plus, vous pouvez essayer l’oden de Shizuoka, un plat plus riche et copieux à base de sauce soja et de bœuf foncé.
Aichi : goheimochi
Aichi est connue pour l’anguille, mais étant donné que cette dernière est devenue une ressource non durable, pourquoi ne pas essayer le fameux miso de la région ?
Le goheimochi est un gâteau de riz cuit au four trempé dans une pâte de miso rouge, et c’est une excellente gourmandise à déguster.
Kyoto : kaiseki ryori
Ces préfectures sont réputées pour leur cuisine raffinée et leurs célèbres plats. Kyoto est le berceau du kaiseki ryori, un repas traditionnel multi-services comparable à une cérémonie du thé en termes de tradition et d’étiquette.
Osaka : takoyaki et kitsune udon
Osaka, surnommée la « cuisine du Japon », nous n’avons pas pu choisir !
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La préfecture offre une variété de plats à essayer, tels que le takoyaki et le kitsune udon.
Hyogo : bœuf de Kobe
Le bœuf de Kobe est une friandise bien connue de la région. Les vaches sont nourries avec de la bière et bénéficient de massages, ce qui confère à la viande tendre une réputation fondante en bouche.
Une autre option à essayer est l’akashiyaki, des boulettes de calmar similaires aux takoyaki, trempées dans du miso avant d’être dégustées.
Nara : Nara Nyumen
Un plat intéressant à Nara est le Nara Nyumen, qui utilise des somen de Miwa (des nouilles normalement servies froides avec une sauce), mais les place dans un bouillon léger et chaud.
Ne manquez pas non plus de goûter au Narazuke, des légumes marinés pendant deux ans et parfumés au mirin pour une saveur sucrée unique.
Wakayama : hayazushi et meharizushi
Deux excellentes options à Wakayama sont le hayazushi (riz enveloppé de maquereau) et le meharizushi (riz enveloppé dans une feuille de moutarde marinée).
La région est également le berceau de la sauce soja au Japon et est réputée pour ses prunes !
Tottori : crabe-araignée
Le crabe-araignée est une spécialité de longue date de cette région (tout comme les huîtres de roche et le calmar blanc).
Shimane : soba d’Izumo
Vous pouvez y essayer les soba d’Izumo. Fabriquées à partir du grain entier (les enveloppes sont généralement jetées), elles ont une saveur plus terreuse que les soba traditionnels et sont servies avec une sauce versée par-dessus, plutôt que trempées.
Okayama : barazushi
Créé il y a longtemps pour contourner une ordonnance d’économie qui permettait une seule soupe et un seul plat d’accompagnement par repas, le barazushi est composé de nombreux poissons et légumes servis sur du riz (bara signifiant « éparpillé »).
Comptant comme un seul plat, il est pour autant chargé de différents ingrédients des plus variées !
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Hiroshima : okonomiyaki
L’okonomiyaki d’Hiroshima est consistant, il est agrémenté de nouilles et d’un œuf frit.
Il y existe de nombreux endroits où le déguster, notamment Okonomimura, une tour haute remplie de restaurants indépendants.
Yamaguchi : fugu
Shimonoseki est célèbre pour le fugu, le poisson-globe qui est toxique s’il est mal préparé.
À proximité, Iwakuni propose une autre spécialité inhabituelle : l’Iwakuni sushi, qui consiste en des couches de riz découpées en grands carrés pour des portions individuelles.
Tokushima : sobagome zosui
Le sobagome zosui est un plat épais de type gratin fait en faisant bouillir les graines de sarrasin et ne se trouve nulle part ailleurs au Japon.
Kagawa : udon de Sanuki
Réputée dans tout le Japon pour les udon de Sanuki, Kagawa possède une longue tradition de service de ces nouilles élastiques et fermes, fabriquées à partir d’un blé local spécifique.
La région compte plus de 700 restaurants spécialisés parmi lesquels choisir !
Ehime : goshiki somen
Plus festif que la plupart des plats régionaux, les goshiki somen sont des nouilles colorées à base d’œufs, de thé vert, de fleur de sarrasin, de prunes et de shiso.
Elles sont souvent servies avec du denti, le poisson préfectoral d’Ehime.
Kochi : katsuo tataki
Le plat le plus traditionnel de Kochi est le katsuo tataki, qui consiste à griller le thon bonite sur un feu de paille pour lui donner une saveur fumée.
Une fois grillé, il est plongé dans l’eau froide pour arrêter sa cuisson et coupé en tranches épaisses, puis servi avec beaucoup d’ail et une sauce soja ou une vinaigrette aux agrumes.
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Fukuoka : tonkotsu ramen
La région est célèbre pour avoir inventé le tonkotsu ramen, un bouillon de porc riche accompagné de nouilles délicieuses :
Saga : calmar
En ce qui concerne les fruits de mer, Yobiko à Saga est une petite ville réputée pour la pêche au calmar.
Nagasaki : champon
Fortement influencée par son histoire en tant que port commercial international, Nagasaki propose des plats délicieux à essayer, notamment le champon, un plat de soupe chinoise avec des pousses de bambou et des nouilles.
Le sara udon est une autre option si vous n’avez jamais gouté de nouilles frites !
Kumamoto : ramen de Kumamoto
Le ramen de Kumamoto, issu du tantanmen chinois, est très relevé avec de l’ail :
Alternativement, le basashi, également connu sous le nom de viande de cheval crue, est très apprécié ici. Pour les occasions spéciales, essayez le honmaru gozen, un repas traditionnel de samouraï recréé à partir de dessins et servi au palais Honmaru.
Oita : jus de kabosu
Si vous avez besoin de vous réhydrater, assurez-vous de prendre un jus de kabosu, un agrume japonais similaire au yuzu, idéal pour vous revigorer après un bain thermal.
Miyazaki : Miyazaki no sumibiyaki
Le Miyazaki no sumibiyaki consiste à griller du poulet au charbon de bois jusqu’à ce qu’il soit noirci !
Kagoshima : patates douces
Les patates douces sont une option populaire, et le gane est un excellent moyen de les essayer (style tempura).
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Okinawa : goya chanpuru
Le plat d’été préféré de tous à Okinawa est le goya chanpuru, est un mélange de goya avec du porc, du tofu et des nouilles :
Rafraîchissant par temps chaud, c’est un plat qu’on aime ou qu’on déteste, mais qui vaut certainement la peine d’être essayé !
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