Seconde partie de notre dossier sur de la catastrophe nucléaire de Fukushima, l’accident industriel survenu au Japon après le tsunami du 11 mars 2011.
Le 11 mars 2011, un séisme de magnitude 9 déclenche un tsunami dévastateur sur la côte Pacifique du Tōhoku, provoquant l’accident nucléaire de Fukushima.
Les réacteurs 1 et 2 subissent des fusions de cœur, entraînant une contamination radioactive majeure et des dommages structurels importants à la centrale nucléaire de Fukushima Daiichi. Découvrez les événements catastrophiques de 2011 dans notre première partie.
L’ampleur des dégâts et les conditions extrêmement difficiles d’intervention impliquent un démantèlement étalé sur plus de 40 ans.
En effet, les travaux de déblaiement et de construction se poursuivent sur un site durablement pollué, avec un objectif d’achèvement du démantèlement prévu d’ici 2051. Les défis techniques considérables rendent cette tâche complexe, et, selon les estimations, le coût total pourrait atteindre jusqu’à 400 milliards d’euros, sans compter les indemnisations des victimes.
Et après le drame, que faire de l’eau contaminée, stockage ? évaporation ? rejet en mer après traitement ? Quid des combustibles fondus…
La question du traitement de l’eau contaminée est cruciale. Les options envisagées incluent le stockage, l’évaporation, ou le rejet en mer après traitement.
Tepco a annoncé que la limite de stockage de l’eau contaminée dans la centrale serait atteinte en 2022.
Cependant, face aux enjeux et aux polémiques, le gouvernement japonais décide en 2019 d’attendre la fin des Jeux Olympiques de Tokyo pour prendre une décision.
Cependant au vu des enjeux, des polémiques et des incertitudes, le gouvernement décide en 2019 d’attendre la fin des Jeux Olympiques de Tokyo pour prendre une décision.
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Le ministre de l’Environnement, Yoshiaki Harada, déclare en 2019 que la décharge de l’eau contaminée dans l’océan est la seule solution viable. Cette déclaration suscite des inquiétudes parmi les pêcheurs et les acteurs du tourisme de la préfecture de Fukushima, ce qui entraîne la démission de Harada.
À la fin de 2019, son successeur critique l’irresponsabilité de son prédécesseur et exprime le souhait de sortir le Japon de l’énergie nucléaire, bien qu’aucune décision n’ait encore été prise concernant le stockage de l’eau contaminée.
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Au début de l’année 2020, la centrale de Fukushima Daiichi compte 965 réservoirs, chacun contenant environ 1 200 tonnes d’eau contaminée. Tepco estime qu’il est possible de construire quelques dizaines de réservoirs supplémentaires, mais le temps presse pour trouver une solution durable.
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