Des million de tonnes d’eau contaminée sont actuellement stockées à proximité de la centrale nucléaire accidentée il y a dix ans dans le nord-est du Japon.
Découvrez les événements catastrophiques de 2011 dans notre première partie et le débat de l’eau contaminée qui a émaillé les années suivantes dans notre seconde partie.
⚡ MAJ : 🌊 Le Japon va déverser officiellement l’eau contaminée de Fukushima dans l’océan
Des millions de tonnes d’eau contaminée sont actuellement stockées à proximité de la centrale nucléaire de Fukushima, accidentée il y a dix ans dans le nord-est du Japon.
Des décisions s’imposent
La situation est devenue critique, avec des capacités de stockage atteignant leur limite, ce qui a suscité des débats intenses tant au niveau national qu’international.
Aujourd’hui, la capacité de stockage de l’eau contaminée est sur le point d’atteindre sa limite et l’urgence se fait à nouveau sentir au Japon ! La résolution de la situation divise et reste très discuté dans le pays comme à l’international.
Il est intéressant de noter que la vision étrangère la catastrophe se concentre sur les problèmes de la centrale nucléaire de Fukushima, alors que la triple catastrophe (séisme, tsunami ET catastrophe nucléaire) du 11 mars 2011 est connue sous le nom de 3.11 au Japon et dépasse de loin le problème de la centrale de Fukushima Daiichi.
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Mise à jour : Déversement prévu dans l’océan
Récemment, le gouvernement japonais a annoncé son intention de déverser officiellement l’eau contaminée de Fukushima dans l’océan. Ce plan a été approuvé par seulement 31 % de la population, tandis que 57 % s’y opposent, selon un sondage de l’Asahi Shimbun
Ce déversement soulève des préoccupations majeures concernant la contamination marine et l’impact sur l’image écologique du Japon. Un million de tonnes d’eau sont déversées dans l’océan pour purger la centrale :
La décision de déverser l’eau contaminée est complexe. Les experts estiment que l’eau stockée contient environ 860 térabecquerels de tritium, une forme radioactive de l’hydrogène, qui, bien que moins nocive que d’autres isotopes, reste préoccupante pour l’environnement et la santé publique.
Pour mettre cela en perspective, le site de retraitement de la Hague a rejeté 11 400 térabecquerels en 2018, mais le volume d’eau à déverser de Fukushima est bien plus conséquent.
Un débat planétaire
10 ans après la catastrophe de Fukushima, le Japon continue de faire face à des défis majeurs liés à la gestion des déchets radioactifs. Les matières hautement radioactives provenant des réacteurs fondus nécessitent des solutions techniques complexes pour leur extraction en toute sécurité. La capacité de Tokyo Electric Power Company (Tepco) à gérer cette situation est mise à l’épreuve, notamment en ce qui concerne les risques de fuites de cuves et d’autres incidents.
La catastrophe de 2011 a eu un impact profond sur le Japon, influençant non seulement les politiques énergétiques, mais aussi la perception publique de l’énergie nucléaire. Les événements de Fukushima continuent d’alimenter les discussions sur la sécurité nucléaire et la gestion des déchets radioactifs, tant au Japon qu’à l’étranger.
Selon un sondage réalisé fin février 2020 par le Asahi Shimbun, ce déversage est approuvé seulement par 31% des Japonais contre 57% qui s’y opposent. Ce projet soulève des questions sur le droit de contaminer le milieu marin local et affecte l’image écologique et sanitaire du pays, rendant la prise de décision politique encore plus complexe.
Actuellement, aucune solution ne satisfait pleinement l’exécutif japonais ni l’opinion publique. Bien que Tepco ait augmenté sa capacité de stockage, des risques subsistent, notamment des fissures et des fuites dans les cuves. Les combustibles fondus des réacteurs 1, 2 et 3 représentent un défi technique immense pour leur extraction sécurisée.
Dix ans plus tard, le drame de Fukushima n’est clairement pas terminé pour le Japon !
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