L’état d’urgence élargi du Japon est entré en vigueur jeudi, alors que le gouvernement cherche à stopper une vague de nouvelles infections au coronavirus.
Et bien que les restrictions liées à la COVID-19 ne soient pas vraiment contraignantes, beaucoup de gens semblent ignorer les demandes d’éviter les voyages et sorties…
L’état actuel de la situation au Japon
Malgré le fait que le Japon résiste mieux que de nombreux pays à la COVID-19 comparé à d’autres pays. Pour qui est actuellement au Japon il est évident de constater que de nombreux japonais se déplacent toujours dans des trains et des bus bondés que ce soit à Osaka, Fukuoka et dans les autres zones des sept nouvelles préfectures placées sous état d’urgence.
Elles couvrent désormais plus de la moitié de la population japonaise : avec les préfectures de Tokyo, Kanagawa, Saitama, Chiba, Osaka, Kyoto, Hyogo, Fukuoka, Aichi, Gifu et Tochigi.
À Tokyo, où le décret d’urgence est déjà en vigueur depuis une semaine, le gouverneur s’est d’ailleurs inquiété du fait que les gens ne suivent pas les directives officielles convenablement !
Les bars et restaurants ont été priés de fermer à 20 heures (sans jamais y être contraint), les employeurs sont aussi priés de faire travailler 70 % de leur personnel à domicile et les résidents des zones touchées ont été priés d’éviter de sortir pour des raisons non essentielles… En vain !
Le gouvernement a qualifié la situation actuelle de « grave » et a demandé à la population de mieux coopérer, alors que ses demandes soient non contraignantes et que ceux qui les ignorent ne soient pas punis. Le dialogue à la japonaise semble actuellement montrer ses limites dans ce contexte de crise globale…
Le pays a vu les infections et les décès dus aux coronavirus doubler au cours du mois dernier, pour atteindre respectivement 302 000 et 4 200 personnes. Rien qu’à Tokyo, 1 502 nouveaux cas ont été signalés jeudi.
Le futur de la situation au Japon
La recrudescence des infections met la pression sur les hôpitaux du pays, en particulier à Tokyo, qui a connu environ un quart des cas de virus dans le pays, et la situation ne va pas s’améliorer rapidement…
L’ancien directeur régional de l’Organisation mondiale de la santé qui dirige un groupe de travail gouvernemental COVID-19, le docteur Shigeru Omi, a d’ailleurs récemment déclaré que des mesures plus sévères, telles que des demandes de fermeture d’entreprises, pourraient être nécessaires si les mesures sont inefficaces d’ici début février.
Et pour cause… Le gouvernement japonais n’ eu de cesse d’être critiqué pour ne pas avoir pris de mesures plus fermes et plus tôt dans l’épidémie.
Le gouvernement demandera donc bientôt la révision d’une loi pour permettre de prendre des mesures désormais contraignantes et de sanctionner les contrevenants.
🔎 Source : japantoday
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