Et ils sont particulièrement accros aux petites billes brillantes des salons de pachinko.
Le pachinko (パチンコ) peut être décrit comme un croisement entre un flipper et une machine à sous où l’on échange ses billes de métal pour des yens ! Bien il ne s’agisse techniquement pas de jeu d’argent… mais juste de hasard. C’est un des passe-temps favori au Japon.
La faille légale qui permet à ce jeu d’être si populaire réside dans le fait que les joueurs doivent apporter leurs paniers de billes dans un établissement voisin et séparé permettant d’échanger leurs gains contre des prix puis ces prix contre des yens.
Et cette industrie est florissante : le chiffre d’affaires global des jeux de hasard au Japon est passé de l’équivalent d’un demi milliard d’euros en 1960 à 160 milliards d’euros ces dernières années.
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Le ministère de la santé, du travail et des affaires sociales japonais a mené des recherches sur le nombre de citoyens accros aux jeux d’argent le pachinko est numéro un, mais d’autres jeux sont dans la ligne de mire du ministère : machines à sous, mahjong, lotterie, courses de bateaux et de chevaux.
L’étude révèle que plus de 5,36 millions de personnes sont dépendantes à ces jeux de hasard au Japon. Soit 4,3 millions d’hommes pour un peu moins d’un million de femmes. 5 % de la population et près de 9 % des hommes sont accros.
C’est un problème de santé publique de plus en plus grave au Japon avec des conséquences sociales importantes comme l’isolement, l’endettement, la faillite et le suicide.
La pratique excessive du jeu est le produit d’une histoire personnelle et d’un contexte social, économique, historique, culturel. Et le Japon a les plus grandes difficultés à combattre cette addiction d’une partie de sa population.
Elle constitue un révélateur d’une société fragilisée où le jeu est souvent un des derniers échappatoires pour bon nombre de citoyens japonais.
Source : jin115.com
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