Obstacles majeurs au confinement, les populaires salons de pachinko ne voulaient fermer, le gouvernement a donc du ruser.
L’état d’urgence national est déclaré au Japon jusqu’au dernier jour de la Golden Week.
Hors, comme on vous l’avait expliqué dans l’article dédié à l’annonce de l’état d’urgence, le gouvernement n’a pas le pouvoir légal de forcer le confinement de la population ou la fermeture d’entreprises non indispensables.
Une méthode peu orthodoxe
Qu’à cela ne tienne ! Le gouvernement a le droit de nommer publiquement les entreprises que décident de ne pas se conformer au recommandations d’auto confinement.
La gouverneur de Tokyo, Yoriko Koike a donc prévu d’annoncer publiquement en début de semaine les noms des salons de pachinko qui ont refusé les demandes du gouvernement préfectoral…
L’annonce de l’annonce a été radicale : dimanche 26 avril 2020, 156 salons de pachinko à Tokyo étaient encore ouverts, 22 étaient encore ouverts le 27 avril 2020, et tous ont accepté de se conformer mardi 28 avril !
La mesure popularisée par la gouverneur de Tokyo est désormais utilisée dans d’autres préfecture et permet de mieux faire respecter le confinement dans un pays où il est impossible de l’imposer par la loi.
Cette technique est vraiment efficace sur l’archipel où la conformité est une vertue et où contrôle social est très fort. Elle permet de faire perdre la face aux directeurs d’établissement qui ne veulent pas se conformer.
Pour aller plus loin sur les pachinko :
Source : Asahi
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