Rassurez vous, le régime alimentaire japonais est connu comme l’un des plus sains et varié… S’il l’on n’abuse pas de produits transformés !
En effet, la cuisine japonaise (appelée washoku) est basée sur une grande variété de légumes, de tofu et de poisson. Le riz est le principal aliment de base, il est accompagné de toutes sortes de condiments.
Les fondamentaux de la cuisine traditionnelle japonaise
Les repas de la cuisine japonaise sont traditionnellement pensés selon 4 grands principes :
- Ingrédients frais préparés de manière à respecter leurs caractéristiques
- Bon équilibre nutritionnel
- Expression de la beauté naturelle des ingrédients et de la saisonnalité
- Pertinence avec les fêtes et évènements japonais
Le mot washoku qui défini la cuisine japonais est un terme composé formé de wa (Japon) shoku (nourriture).
Ce washoku a été inscrit au patrimoine culturel immatériel de l’UNESCO en 2013, et l’on pense généralement qu’il est un bon moyen d’entretenir sa santé et de rester en forme !
La composition fondamentale d’un repas washoku est basée sur ichi-juu sansai (一汁三菜) : une soupe et trois plats d’accompagnement. Cette combinaison est censée offrir un équilibre nutritionnel idéal.
Certains écueils subsistent cependant lorsqu’on déséquilibre ses plats, ou que l’on mange des produits japonais industriels…
Trop de glucides dans la cuisine japonaise ?
Aujourd’hui, les glucides à indice glycémique élevé et le sucre en particulier causent toutes sortes de problèmes de santé. L’IG élevé du riz japonais signifie que le fait d’en consommer régulièrement (2 à 3 fois par jour par exemple) augmente considérablement le risque de diabète.
Certains nutritionnistes japonais affirment que vous devriez limiter votre consommation de riz à un bol par semaine ! Explications…
Le riz, aliment de base, est au cœur du régime washoku. Il est savoureux, rassasiant et très satisfaisant. Et ce n’est pas étonnant : c’est comme manger un bol plein de sucre !
L’indice glycémique (IG) est une mesure de l’effet des glucides sur notre organisme. Il s’agit d’une valeur (de 0 à 100) indiquant dans quelle mesure un aliment augmente la glycémie lorsqu’il est consommé. Le glucose pur se voit attribuer une valeur de 100, et tous les autres aliments sont notés en conséquence.
Les aliments à IG élevé provoquent des pics et des chutes de glycémie, ce qui vous donne envie de manger davantage. En revanche, les aliments à faible IG entraînent une augmentation et une diminution plus progressives de la glycémie, ce qui vous permet de vous sentir rassasié plus longtemps.
- IG faible : 55 ou moins
- IG modéré : 56 à 69
- IG élevé : 70+
Le riz japonais a un IG de 80 !
Trop d’additifs dans la cuisine japonaise ?
Peut de gens le savent mais le gouvernement japonais a approuvé le plus grand nombre d’additifs alimentaires au monde !
Alors que la plupart des pays autorisent l’utilisation d’une centaine d’additifs max dans leurs aliments, le Japon en autorise 1 500 – désignés comme « non dangereux pour la santé humaine » !
Hors du Japon, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et plusieurs pays ont confirmé que de nombreux additifs alimentaires autorisés au Japon sont cancérigènes et potentiellement dangereux pour le cerveau humain.
Sans parler des pesticides qui sont beaucoup utilisés, les agriculteurs le savent, ils utilisent beaucoup de pesticides. Ces produits chimiques agricoles permettent de s’assurer que leurs produits sont parfaits, c’est d’autant plus vrai au Japon !
Alors, cela signifie-t-il que vous devez éviter la nourriture japonaise ? Pas du tout ! Mais comme pour beaucoup d’autres mythes sur le Japon (à la limite de la fétichisation comme l’a dit récemment Guigui d’Ichiban Japan), il ne faut pas s’attendre à ce que la cuisine japonaise soit un remède miracle pour votre santé si vous en mangez trop ou mal !
🚨 Ne manquez pas les derniers articles dondon.media sur le Japon : sur Google Actualités, Twitter, E-mail ou via notre flux RSS.