L’entreprise a décidé qu’apparaître moyennement dans les téléconférences était une incapacité à s’intégrer dans le monde du travail.
Le « nouveau monde » façonné par la pandémie de Covid-19 a révélé de très bonnes choses et aussi des mauvaises… Voilà un exemple japonais d’une situation professionnelle qui aurait pu certainement bien se passer mais qui a mal tourné…
Juste avant le début de la Golden Week, Yoshida, un jeune fraîchement recruté après l’université dans une entreprise d’informatique japonaise (son nom est tenu secret) a reçu un appel téléphonique. Ce dernier lui demandait de venir au bureau, sa première (et dernière) visite physique dans les locaux de l’entreprise qu’il venait d’intégrer.
Le représentant des ressources humaines (RH) qui l’a accueilli, l’a notifié de son licenciement en raison de mauvaises conduites lors de formations d’entreprise organisées sous forme de vidéoconférences. Le représentant des RH lui aurait précisé qu’on pouvait le voir porter un cardigan par dessus sa chemise et que parfois son menton était hors cadre lors des conférences en ligne. Des gestes apparemment inacceptables pour une jeune recrue comme Yoshida !
C’est un cas extrême mais les entreprises japonaises ont notablement plus de mal que les autres pour s’adapter aux contraintes liées au télétravail. Espérons que ce test grandeur nature face changer les choses !
Le Japon est connu pour sa transition assez extrême entre une vie universitaire avec une forte liberté individuelle et un monde du travail aux règles strictes. Vu la stigmatisation des personnes non employées dès la sortie de l’université et la récession économique japonaise actuelle, la route vers l’emploi sera certainement difficile pour Yoshida. Souhaitons lui de pouvoir rebondir rapidement !
Source : President.jp
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