La prochaine fois, laissez tomber le square et réglez ça en karaoké. Ou au pire, dans Smash Bros. Là au moins, personne n’appelle les flics.
2 jeunes femmes de 19 et 16 ans ont été arrêtées… pour s’être battues en duel. Oui, un vrai duel. Pas un clash Twitter. Pas un combat Pokémon.
Un face-à-face IRL, organisé sur les réseaux, avec comme seule récompense : l’honneur. Et potentiellement un aller simple pour le poste.
La scène se déroule dans un square à Omiya, Saitama. Il est 20h35. Ambiance : plus Kurosawa que K-pop.
La plus âgée aurait convoqué sa rivale — membre d’un gang adverse — pour un mano a mano nocturne. Fistfight à l’ancienne. Pas d’arbitre. Pas de ring. Juste de la rage, du drama et une touche de romantisme guerrier.
Un témoin appelle les flics. Les meufs se font cueillir en plein combat. Résultat : interpellation pour “duel”. Oui, c’est littéralement dans le code pénal japonais.
“DUEL” : mot interdit au Japon depuis le 19e siècle, mais toujours actif en 2025
Le duel au Japon, c’est pas juste un fight random. C’est défini légalement : combat pré-arrangé, à un endroit précis, sans validation sportive officielle.
En gros : Street Fighter ? Illégal. Tekken ? Ok, car tournoi pro. La vie, c’est chelou.
Mais pourquoi cette vieille loi ? Parce que ça permet à la police d’attraper non seulement les bagarreuses, mais aussi ceux qui ont organisé, filmé, ou encouragé la baston. Et en bonus : possibilité de multiplier les charges pour les garder en détention.
Là, elles en ont pour 23 jours max. Mais avec un petit switch vers “violence volontaire” ou “trouble à l’ordre public”, bim, ça repart pour un tour. La prison comme DLC infini.
Le Japon divisé entre “WTF” et “RESPECT” sur les réseaux :
“C’est encore un vrai truc les duels ?”
“Qui a gagné ?”
“Qu’elles fassent du MMA si elles aiment ça.”
“Plus badass que 80% des mecs que je connais.”
“C’est chaud. Mais un peu stylé, non ?”
“Et pourquoi pas une battle de danse ?”
🎌 Bref Saitama 1 – Civilisation 0.
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