La première tentative Mongole d’envahir le Japon en 1274 est connue sous le nom d’invasion mongole de Kyushu.
Les invasions mongoles du Japon, appelées Genko (元寇), entre 1274 et 1281 étaient des tentatives de l’Empereur Koubilaï Khan pour conquérir l’archipel japonais après sa conquête de la Corée.
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Malgré leur échec, ces invasions ont été très importantes dans l’histoire du Japon et marquent la fin de l’expansion mongole.
Fondateurs de la fierté nationale des Japonais, ces invasions ont contribué à l’émergence d’une culture de la résistance et de la défense de leur territoire.
🗾 Le premier débarquement des Mongoles au Japon
Malgré une insistance diplomatique, à la fin des années 1260, l’empire mongol ne dispose pas encore des ressources nécessaires à la constitution d’une flotte et d’une armée d’invasion. La préparation de l’invasion prendra donc quelques années…
En 1273, Koubilaï Khan envoie finalement en Corée une force qui doit servir d’avant-garde pour envahir le Japon, mais cette armée se trouve incapable de subvenir à ses besoins dans la campagne coréenne et doit retourner se ravitailler en Chine.
En 1274, la flotte mongole embarqua finalement avec une force militaire qui comprenait 15 000 soldats mongols et chinois et 8 000 guerriers coréens, à bord de 300 grands vaisseaux et 400 à 500 plus petits.
On ne dispose pas de données précises sur le nombre de troupes japonaises, mais les estimations suggèrent qu’elles se situaient entre 4 000 et 6 000 hommes.
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Les Japonais n’ayant pas de forces navales, les Mongols ont facilement pris les îles de Tsushima et d’Iki, et ont débarqué le 19 novembre dans la baie de Hakata, près de Dazaifu (ancienne capitale administrative de Kyushu).
La Bataille de la baie d’Hakata
Les Japonais ont résisté avec force, mais étaient en infériorité numérique face à l’armée mongole. La célèbre bataille de Bun’ei (文永の役), connue aussi sous le nom de Bataille de la baie d’Hakata, a lieu dans la foulée de la prise de ces îles :
Les Mongols s’arment alors avec des explosifs chinois qui impressionnent les Japonais et leur tactique supérieure, ainsi que leur armée plus nombreuse, déborde le petit groupe de samouraïs qui se réfugie dans la forteresse de Dazaifu.
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Les Japonais ont alors pu utiliser leur connaissance de la topographie de l’île pour mettre en place des embuscades et des pièges, causant des pertes à l’armée mongole.
En raison de lourdes pertes, du manque de ressources, d’une rébellion parmi les auxiliaires coréens et chinois qui forment la majorité de l’armée, les Mongols sont obligés de renoncer à l’invasion.
Alors que la plupart des navires venus de Corée avait disparu. Un vent contraire venant de l’est repoussa la flotte et des navires se sont directement échoués. Certains récits font alors état de 200 navires perdus. Sur les 30 000 hommes de la force d’invasion, 13 500 sont désormais morts ou disparus.
Les Japonais ont donné le nom de kamikaze (en français littéralement « vent divin ») à cette tempête qui a fini de chasser l’envahisseur. Le terme sera plus tard transformé pendant la Seconde Guerre mondiale.
Cette première tentative d’invasion a marqué le début d’une série d’invasions mongoles contre le Japon, qui furent repoussées à plusieurs reprises par les Japonais.
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