Osaka montre ainsi son engagement pour un cadre de vie propre et agréable, consolidant l’image d’un Japon tourné vers l’avenir.

Le 27 janvier dernier, Osaka a franchi une étape décisive dans la lutte contre le tabagisme en interdisant la cigarette dans la quasi-totalité de ses espaces publics.
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Cette décision, qui s’inscrit dans un mouvement plus large de modernisation des villes japonaises, vise à améliorer la santé publique, assainir l’environnement urbain et offrir une meilleure qualité de vie aux habitants et visiteurs.
🏙️ Une interdiction généralisée pour un air plus sain
Jusqu’à présent, Osaka limitait la cigarette dans certains arrondissements, mais la nouvelle ordonnance étend désormais l’interdiction à toute la ville.
Concrètement, il est interdit de fumer sur la voie publique, dans les parcs et sur les places publiques. Les contrevenants risquent une amende de 1 000 yens (environ 6,50 euros).
Toutefois, des zones spécifiques, identifiables grâce à des panneaux bleus, permettront aux fumeurs d’allumer leur cigarette sans enfreindre la loi. Cette initiative s’aligne sur les mesures déjà mises en place à Tokyo avant les Jeux olympiques de 2020 et vise à préparer l’afflux de visiteurs attendus pour l’Exposition universelle de 2025 à Osaka.
🇯🇵 Un contexte historique : vers un Japon sans fumée
La mesure s’inscrit dans une dynamique plus large de réduction du tabagisme au Japon. Déjà en 2020, Tokyo avait renforcé son interdiction de fumer dans les lieux publics intérieurs afin d’améliorer l’image de la ville auprès des visiteurs étrangers.
Osaka suit aujourd’hui cette tendance en rendant son espace urbain plus agréable et en réduisant la pollution causée par les mégots de cigarette. Les chiffres témoignent d’un changement profond.
Dans les années 1960, 83,7 % des hommes japonais fumaient, contre seulement 27,8 % aujourd’hui. Et chez les femmes, le taux est passé de 15 % à 8 % sur la même période.
Cette évolution résulte d’une sensibilisation accrue aux risques du tabac, de campagnes de prévention et d’une réglementation de plus en plus stricte dans l’espace public.
🚦 Un défi de mise en œuvre et de communication
Si cette interdiction est bien accueillie par de nombreux citoyens, elle soulève aussi des défis, notamment pour les fumeurs qui déplorent le faible nombre d’espaces dédiés au tabagisme. Pour répondre à cette préoccupation, Osaka prévoit de doubler les zones fumeurs, passant de 160 à 330 emplacements.
Un autre enjeu est la communication auprès des touristes, qui risquent d’enfreindre la réglementation par méconnaissance. À Tokyo, 45 % des amendes infligées concernaient des visiteurs étrangers, notamment dans des quartiers très fréquentés comme Akihabara.
Afin d’éviter ces situations, Osaka mettra en place des panneaux multilingues et des campagnes d’information pour sensibiliser les voyageurs à cette nouvelle règle.
Avec cette décision, Osaka envoie un message fort : le Japon s’engage dans une transformation en profondeur, à la fois pour ses citoyens et pour ses visiteurs du monde entier.
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