La campagne japonaise est faite des plus beaux paysages de l’archipel nippon et peut être du monde entier.
Dans notre série sur les challenges pour atteindre les objectifs de développement durable au Japon voilà la partie sur les campagnes abandonnées de l’archipel.
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Certains sentiers et chemins de bord de mer longtemps oubliés peuvent toujours être retracé pour seul qui connait un peu l’histoire du Japon.
En plus du désintérêt pour la campagne des jeunes générations, la population japonaise n’a eu de cesse de diminuer, et les naissances à un rythme encore plus élevé au cours des 20 dernières années :
La majorité de la population tourne le dos à la vie à la campagne pour d’actuelles meilleures opportunités d’emploi et de rencontres en ville.
Habité depuis des générations, le Japon laisse donc à l’abandon des biens et des logements qui ne peuvent être correctement déblayés. Des déchets s’accumulent donc dans les villes de campagne abandonnées et les forêts environnantes.
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Dans les bâtiments abandonnés du Japon, il peut y avoir une abondance de produits dangereux pour l’environnement qui ne sont pas du tout recyclés, augmentant d’autant plus le nombre d’ordures jonchant les parties abandonnées de la campagne japonaise :
Si la migration de population constante vers les villes s’amplifie, ce problème va prendre de plus en plus d’ampleur au Japon :
Un début de solution se dessine dans certaines régions japonaises les plus touchées, les municipalités locales y intensifient leurs efforts pour s’attaquer indirectement à ce problème par le biais de revitalisation régionale au travers de plusieurs axes :
- Mise en place d’un système de collecte et de circulation de fonds, par exemple le programme Furusato Nozei, permettant à un individu de rediriger une partie de ses impôts vers une région en déclin et profiter produits régionaux.
- Plus de participation de la population locale dans les affaires locales afin de permettre des changements participatifs et vertueux aux habitants.
- Contribution à la revalorisation du sentiment d’appartenance au monde rural via des programmes d’activités d’échanges entre le monde urbain et rural.
Espérons que ces efforts aident le pays à atteindre les objectifs de développement durable pour le Japon sur l’aspect. Même si inverser le facteur démographique principal problème dans les zones rurales japonaise semble pour l’instant peu vraisemblable.
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