Découvrez nos stratégies pour décrocher votre stage au Japon : LE guide pour obtenir le sésame quand vous parlez uniquement français !
Optimisez vos chances de recrutement que vous parliez français, anglais ou japonais avec nos guides dédiés !
Bon on ne va pas se le cacher, vous ne partez pas avec les meilleurs atouts linguistiques… Mais les postes francophones existent au Japon : les principaux lieux qui vous accueilleront sont les institutions français, les écoles et les entreprises qui sont ouvertes sur la francophonie.
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En effet il existe des stages où vous n’aurez pas besoin d’utiliser l’anglais ou le japonais !
Tout d’abord si vous avez une formation où la communication verbale est peu importante, votre niveau de langue ne sera heureusement pas un critère trop important, jouez donc la carte des compétences avant tout ! Beaucoup d’entreprises japonaises aspirent à remplir leurs quotas d’étrangers… Les japonais manquent aussi de main d’oeuvre qualifiée donc si vous avez des compétences, mettez les en avant et foncez !
Attention, les recruteurs au Japon ignorent la valeur des diplômes étrangers et, par exemple, Sciences Po ou Polytechnique ne sera gage d’aucune qualité pour eux.
Vous pourrez assez facilement transformer votre expérience de stage au Japon en contrat de travail à plus long terme mais il faudra certainement montrer de la motivation pour apprendre la langue locale…
La recherche de stage
Comme on vous le disait au début la concurrence sera plus rude pour vous car vous serez noyés au milieu de personnes ne parlant pas ni le japonais et ni l’anglais. Ne désespérez pas votre CV, votre motivation, votre exotisme et votre personnalité feront sans aucun doute la différence.
Si vous n’êtes pas à l’aise avec la recherche, visez d’abord les entreprises françaises puis agrandissez aux entreprises internationales ou francophiles.
Vous avez certainement plus de chance d’être en dehors du Japon actuellement. Sachez que les recruteurs au Japon sont réticents à recruter sans avoir fait un face-à-face avec un postulant.
Nous vous conseillons à tous prix de décrocher un rendez-vous en visio-conférence en le demandant directement dans votre candidature, l’option candidat libre est – de manière contre intuitive – assez considérée par les entreprises au Japon… Cela donnera sans aucun doute plus confiance à vos premiers contacts japonais.
Lorsqu’on est loin du Japon il y a tout de nombreux sites d’offres d’emplois et de stages mais sans japonais ni anglais il faudra tout traduire avec google translate… Les plus grosses bases de données facilement accessibles aux étrangers sont :
- Rikunabi
- Career-Tasu
- Gaijinpot jobs
- Hays Japan
- Kopra
- Daijob.com
- Tokyo Employment Service Center for Foreigners
- Wantedly Japan
- Careerfourm.net
- Corp-Japan
Si vous n’avez toujours pas de pistes, n’oubliez pas votre propre réseau et celui de la France au Japon : votre école, votre entourage japonais ou vivant au Japon, si vous êtes vraiment en manque de contacts, rentrez en contact avec des expatriés au Japon via des réseaux sociaux comme Twitter, nous pourrons peut être vous y aider !
Si vous êtes sur place pour démarcher visez les Jinzai Shoukai Gaisha (人材派遣会社). Ces entreprises de placement où vous vous enregistrez s’occuperont de votre dossier et vous recontacteront en vous proposant différentes offres de stage adaptées à votre profil.
Sachez que parler et comprendre un minimum de japonais augmentera grandement vos chances car les recruteurs japonais ont globalement une grande appréhension vis-à-vis des candidats étrangers.
Des employeurs en manque de main d’oeuvre peuvent être ouverts au niveau N5 ou N4 si vous montrez votre potentiel et votre motivation aux recruteurs. Au Japon, la langue japonaise, la culture insulaire et les normes professionnelles sont étroitement imbriqués !
Les visas pour travailler au Japon
Premièrement ne prenez pas le risque de toucher de salaire sans visa le approprié car le Japon est très sévère avec l’immigration illégale : vous risquez de vous faire expulser à vos frais.
- Stages non rémunérés de moins de 90 jours : un simple visa touriste suffira. Aucune démarche n’est donc à faire.
- Stage de plus de 90 jours non rémunéré : vous devrez être sponsorisé par l’établissement d’accueil via le visa cultural activities.
- Stage rémunéré : vous devrez être sponsorisé par l’établissement d’accueil via le visa designated activities ou vous pouvez choisir le visa vacances-travail (ou working holiday en anglais).
Nous espérons vous avoir aidé ! N’hésitez pas à partager vos bons plans, expériences et questions dans les commentaires !
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