La décision de boycotter les produits de la mer japonais suite au projet de déversement des eaux usées de Fukushima suscite des réactions.
La controverse autour du projet de déversement des eaux usées de Fukushima met en évidence les tensions persistantes entre le Japon, la Corée du Sud et la Chine en matière de sécurité alimentaire et de risques liés à la radioactivité.
Des associations de consommateurs chinoises ont annoncé un boycott des produits de la mer japonais, tandis que la Corée du Sud a décidé d’interdire complètement leur importation.
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En plus des pays voisins, les pêcheurs japonais s’opposent fermement au projet de déversement des eaux usées de Fukushima depuis 2019. Sakamoto Masanobu, président de la Fédération nationale des coopératives de pêche du Japon, a remis une déclaration d’opposition au gouvernement, affirmant que si la libération des eaux usées détruit l’industrie de la pêche, le gouvernement en sera tenu responsable.
Le Japon prévoit de décharger plus d’un million de tonnes d’eau traitée dans l’océan
Suite aux dommages causés par le tremblement de terre et le tsunami de 2011, le Japon prévoit de déverser plus d’un million de tonnes d’eau utilisée pour refroidir les réacteurs de la centrale de Fukushima.
Cette eau, stockée dans d’immenses réservoirs depuis des années, est désormais proche de sa capacité maximale.
Les scientifiques japonais affirment avoir traité les eaux usées pour ne contenir que de faibles traces de tritium, un élément radioactif difficile à éliminer en grandes quantités.
L’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) n’a pas trouvé de concentration dangereuse de contaminants radioactifs. Cependant, les pays voisins du Japon restent sceptiques quant à la sécurité de cette libération.
En effet il existe un consensus parmi les scientifiques sur le fait que l’impact sur la santé est minime, mais on ne peut pas dire que le risque est nul, ce qui cause la controverse…
La Corée du Sud interdit les fruits de mer japonais, la Chine appelle au boycott
La Corée du Sud a donc décidé d’interdire les importations de fruits de mer japonais et les associations de consommateurs chinois ont appelé à un boycott généralisé des produits japonais.
En Corée du Sud, la population a commencé à constituer des réserves de sel marin en prévision de l’arrêt de la production après le déversement des eaux de Fukushima.
Bien qu’aucune date précise n’ait été fixée pour le déversement des eaux usées, la Tokyo Electric Power Company (TEPCO), exploitante de la centrale de Fukushima, estime que le processus commencera cet été et prendra près d’une décennie pour être achevé.
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