Le gouvernement japonais prend des mesures pour protéger sa monnaie nationale, le yen.
Le yen, la monnaie nationale du Japon, est désormais depuis longtemps un acteur majeur sur la scène financière mondiale, mais récemment, sa valeur a diminué par rapport à la majorité des devises internationales.
Le vice-ministre des Finances japonais, Masato Kanda, a récemment exprimé une préoccupation croissante concernant cette faiblesse du yen.
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Ce haut diplomate financier japonais, a déclaré aux journalistes que les autorités japonaises étaient en étroite communication avec Janet Yellen, la secrétaire au Trésor américaine, ainsi qu’avec d’autres autorités étrangères, concernant les marchés financiers et les devises en particulier pour défendre la valeur du yen.
En tant que responsable des questions internationales et acteur clé dans la politique de change de la troisième économie mondiale, Kanda détient un pouvoir influent sur l’avenir du pays. Ses déclarations révèlent l’inquiétude des autorités financières face à la baisse anormale du yen et suggèrent la possibilité d’une intervention imminente du ministère des Finances (MoF).
Le yen japonais a connu une chute de 10,3% par rapport au dollar cette année, atteignant son niveau le plus bas depuis novembre 2022, avec une parité de 144,6 yens par dollar.
Et cette situation préoccupe les marchés financiers, ainsi que les autorités japonaises.
📉 Une intervention sur le marché des changes envisagée
En 2022, le yen avait brièvement atteint un niveau historiquement bas de 151,9 yens par dollar, suscitant une intervention de la banque centrale japonaise pour renforcer la devise nationale. Depuis lors, les divergences de politique monétaire entre le Japon et les États-Unis se sont accentuées, notamment avec les attentes de deux hausses de taux de la Réserve fédérale américaine.
Selon les stratèges de BofA, si la paire de devises USD/JPY dépasse 145 et continue de progresser vers 150 avec une volatilité croissante, une intervention sur le marché des changes pourrait être envisagée. Cependant, ils soulignent que la situation actuelle est moins préoccupante qu’en 2022.
En effet, la baisse des prix du pétrole et la reprise du tourisme ont atténué l’impact négatif d’un yen faible. Ainsi, malgré les efforts pour protéger la valeur du yen, les conséquences politiques et économiques d’une devise faible sont moins prononcées cette année.
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