Établis dès 1865, les relations entre la ville de Brest et le Japon ont résisté à l’épreuve du temps grâce à un jumelage toujours dynamique.
En 1635, le Japon opta pour une politique d’isolement, le sakoku, bannissant les missionnaires chrétiens, fermant ses ports aux étrangers et interdisant à ses citoyens de quitter ou d’entrer sans autorisation.
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Cette période du sakoku dura plus de 2 siècles, jusqu’à ce que le Commodore Matthew Perry des États-Unis arrive en 1853, exigeant l’ouverture du Japon au commerce extérieur avec une flotte de navires de guerre.
🤝 L’Établissement de liens Bresto-Japonais par la marine
L’histoire des relations entre Brest et le Japon prend forme par la suite au XIXe siècle, notamment après que le Japon ait été contraint de s’ouvrir.
En 1865, Léonce Verny, un diplomate français et ingénieur en chef de la Marine impériale française, fut envoyé au Japon pour moderniser sa marine. Il supervisa la construction de l’arsenal de Yokosuka, crucial pour la puissance navale japonaise.
Situé à Yokosuka, dans la préfecture de Kanagawa, sur la baie de Tokyo, au sud de Yokohama et initialement nommé « Sidérurgie de Yokosuka » en 1865, cet établissement est devenu un chantier naval de la marine japonaise en 1872, puis a été rebaptisé « Arsenal de Yokosuka » en 1889.
La mission de Léonce Verny était de produire des navires de guerre et de l’équipement moderne de style occidental pour la marine, d’abord sous le shogunat, puis sous le régime impérial. La construction de cet arsenal a marqué un jalon important dans la modernisation industrielle du Japon.
La coopération entre Brest et le Japon se renforça grâce au travail de Léonce Verny, dont le rôle fut essentiel dans l’évolution du pays.
Son expertise française contribua grandement à cimenter la relation entre les deux pays.
🤝 Entre échanges et jumelage
Au fil des années, des visites amicales, des échanges culturels et économiques consolidèrent ces liens. Le jumelage entre Brest et le Japon maintint cette relation active et florissante.
Aujourd’hui encore, l’arsenal de Yokosuka (横須賀海軍工廠), construit il y a plus d’un siècle, demeure essentiel pour la sécurité maritime du pays.
Aujourd’hui, l’arsenal abrite la plus grande base navale américaine du Pacifique. Les forces d’autodéfense japonaises continuent d’utiliser certaines des installations originales de ce chantier naval, notamment les bassins construits avec l’assistance française.
Cette pérennité témoigne de l’importance des relations entre Brest et le Japon, qui ont survécu à travers les âges, marquant une histoire exceptionnelle de coopération internationale.
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