Découvrez en plus sur les échanges commerciaux avec le Japon et comment investir au Japon !
Balance commerciale France / Japon
Le déficit bilatéral commercial est en défaveur de la France se trouve autour d’un milliard d’euros. Les principaux déficits se trouvent dans les biens d’équipement et l’automobile. Le Japon est le onzième client de la France et onzième fournisseur.
Exportations France / Japon
Les entreprises françaises totalisent des milliards d’euros d’exportations vers le Japon. C’est le secteur des biens de consommation qui est le moteur des exportations françaises.
À lire aussi sur dondon.media : 🍷 L’incontournable whisky du Poing de l’étoile du Nord de Ken le Survivant
Les principales exportation de produits français au Japon se trouvent dans les domaines de l’aéronautique (près de 20% du total), l’agroalimentaire (plus de 15%), les produits pharmaceutiques (plus de 10%) et l’habillement-chaussure (plus de 10%).
Le Japon est le premier client de l’agroalimentaire français en Asie. La moitié des exportations agroalimentaires vers le Japon est constituée par les vins et spiritueux.
Investissements français au Japon
La France est le troisième investisseur étranger au Japon, derrière les Etats-Unis et les Pays-Bas. Globalement les investissement direct au Japon restent faibles par rapport à la plupart des autres pays développés (statistiques sur le commerce et les investissements au Japon par l’organisation japonaise du commerce extérieur).
La France compte 500 entreprises au Japon. Les deux tiers de ces entreprises appartiennent au secteur manufacturier (Michelin, Valeo, Air Liquide, Total, Sanofi Aventis, Air France, Danone…). Le dernier tiers des entreprises appartiennent au secteur des services (Orange, Axa, BNP Paribas, Crédit Agricole, JC Decaux…).
La stratégie des différents gouvernement japonais visent à augmenter drastiquement la valeur des investissement étrangers direct au Japon. Le gouvernement incorpore petit à petit de nouvelles règles de gouvernance d’entreprise plus simples et réduit progressivement l’impôt sur les sociétés, a créé des centres de recherche et des zones économiques spéciales afin pour devenir la nation la plus favorable au monde des affaires.
Les procédures relatives à l’investissement étranger au Japon
Les organismes auprès desquels déclarer l’investissement sont les Ministère des Finances et la Commission du commerce équitable japonais (JFTC).
La liberté d’établissement est garantie au Japon, cependant différentes déclarations sont obligatoires lorsqu’une entreprise atteint certains seuils suivants (voir le droit de la concurrence) :
- Société par actions : la contribution d’une société dépasse 20 milliards de yens et celle de l’autre 5 milliards de yens
- Fractionnement des sociétés de type société commune : les contributions des sociétés dépassent 10 et 3 milliards de yens
- Acquisition d’actions : le capital émis dépasse 5 milliards de yens et le capital de la société acquérante dépasse 20 milliards de yens
- Fusion : le capital des entreprises dépasse 20 et 5 milliards de yens
- Acquisitions d’entreprises : le transfert de capital de l’entreprise dépasse 3 milliards de yens et l’acquisition de capital de l’entreprise 20 milliards de yens
Lorsqu’une société dépasse 1 % de participation au capital, quel que soit le montant de l’investissement des règles différentes s’appliquent.
Le gouvernement japonais a imposé relativement peu de restrictions sur les investissements étrangers entrants. Toutefois, en ce qui concerne les secteurs sensibles de l’économie japonaise suivants, une notification préalable de six mois est requise :
- Radiodiffusion et télécommunications
- Agriculture, sylviculture et pêche
- Défense
- Pétrole, services publics et énergie nucléaire
- Aviation, aérospatiale et transport maritime
- Fabrication de cuir
De plus tout investissement dans les secteurs de la banque, des assurances, de l’énergie, de l’électricité, de la sécurité et des produits pharmaceutiques est soumis à autorisation.
À lire aussi sur dondon.media : 🌬️ Fumer légalement au Japon [GUIDE]
Récemment les investisseurs étrangers doivent demandent une notification préalable au gouvernement avant d’obtenir une participation de 1 % ou plus dans une société japonaise cotée en bourse et exerçant des activités liées aux armes, à l’énergie nucléaire, aux semi-conducteurs, aux chemins de fer et à d’autres domaines.
L’aide à l’investissement
Le programme du gouvernement japonais pour la promotion des importations et des investissements, prend la forme de remises et réductions de taxes, de garanties de prêts et de prêts à taux d’intérêt réduit.
Les zones de libre-échange du Japon sont des options attrayantes pour la création d’entreprises car elles offrent aux sociétés étrangères une exonération fiscale partielle et une exonération partielle des droits de douane.
La corporation régionale pour le développement du Japon développe des « pépinières » pour les sociétés et obtient des prêts à long terme à taux réduit, qui sont aussi valides pour les sociétés étrangères.
L’Etat, la banque japonaise de développement, la banque japonaise pour la coopération internationale (en anglais), la corporation japonaise pour les PME font des prêts à des taux avantageux.
Bureau chargé du développement des investissements directs à destination du Japon
Le Ministère des Affaires étrangères du Japon a aussi créé au sein de sa représentation diplomatique en France un Bureau spécial afin de soutenir les activités des entreprises françaises désirant s’implanter au Japon.
Il est possible de le contacter par e-mail et par téléphone au 0148886200.
Vous pouvez également contacter le JETRO à Paris pour obtenir de nombreux renseignements et conseils.
🚨 Ne manquez pas les derniers articles dondon.media sur le Japon : sur Google Actualités, Twitter, E-mail ou via notre flux RSS.