Plongez dans l’Empire du Japon. Explorez les stratégies, les bouleversements et les avancées qui ont propulsé le Japon impérial dans le monde.
De l’ère légendaire des samouraïs à la transition vers la modernité, cet article vous guidera à travers le temps pour dévoiler les moments déterminants qui ont façonné l’Empire du Japon jusqu’à son terme à la fin de la seconde guerre mondiale.
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Q: Qu’est-ce que l’Empire du Japon et quand a-t-il existé?
L’Empire du Japon, également connu sous le nom de Dai Nippon Teikoku en japonais, a été le régime politique en place au Japon de la Restauration de Meiji en 1868 jusqu’à la capitulation du pays en 1945.
Q: Comment le Japon est-il passé du shogunat Tokugawa à l’Empire du Japon?
Le shogunat Tokugawa, au pouvoir depuis 1603, a connu des crises à la fin de l’ère Edo, marquées par des famines, des rébellions, et des défis internationaux. Ces crises ont conduit à la Restauration de Meiji en 1868, marquant le passage à un gouvernement impérial avec l’empereur à sa tête.
Q: Quels ont été les principaux événements constituant la transition vers l’Empire du Japon?
La transition vers l’Empire du Japon a été caractérisée par des périodes de crises, notamment la guerre de l’opium, l’arrivée du commodore Matthew Perry et ses « navires noirs », et les conflits internes entre les forces du shogunat et celles favorables à l’empereur, aboutissant à la guerre de Boshin en 1868.
Q: Quelles étaient les relations du Japon avec l’Europe juste avant la constitution de l’Empire du Japon?
Pendant l’époque d’Edo, le Japon entretenait des relations avec l’Europe principalement à travers les Hollandais, le seul État autorisé par le pouvoir japonais à commercer avec le pays. La Hollande jouissait d’un statut privilégié et servait d’intermédiaire pour introduire de nouveaux savoirs au Japon. Cependant, vers la fin de cette période, les Japonais ont réalisé que la Hollande n’était plus une puissance majeure.
Les premières perceptions de la culture japonaise en Occident sont influencées par le japonisme qui émerge après la restauration de Meiji. Les arts japonais deviennent une source d’inspiration pour les avant-gardistes en Europe, influençant l’architecture, la peinture et la littérature.
Les produits japonais, tels que les céramiques, les laques et les textiles, suscitent alors un vif intérêt à l’étranger. De grandes expositions internationales présentent les productions artistiques et artisanales japonaises en Europe et en Amérique, renforçant l’image du Japon en tant qu’égal des puissances occidentales.
Q: Comment l’arrivée de l’amiral américain Perry a-t-elle affecté la politique d’isolement du Japon?
L’arrivée de l’amiral américain Perry en 1853 a marqué la fin de la politique d’isolement du Japon. Cela a contraint le Japon à composer avec la présence des puissances occidentales. En 1858, le tairō Ii Naosuke a été contraint de signer des traités inégaux avec ces puissances, provoquant une crise majeure.
Q: Quelles ont été les premières réformes sous le règne de l’Empereur Meiji?
Les premières réformes du régime Meiji (1868-1873) ont inclus la restauration des pouvoirs à l’Empereur, des changements organisationnels, la création de préfectures, l’introduction de l’impôt foncier, et des réformes d’inspiration occidentale touchant l’éducation, l’armée, et le système juridique.
Q: Quelle a été la réaction de l’empereur Kōmei face à l’influence étrangère au Japon?
En 1863, l’empereur Kōmei a signé l’ordre d’expulser les étrangers, marquant une opposition à l’action du gouvernement shogunal. Cela a conduit à des heurts avec les Occidentaux, culminant avec le bombardement de Shimonoseki en 1864.
Q: Comment la diplomatie japonaise s’est-elle tournée vers la modernisation après la restauration de Meiji en 1868?
Dès le début de la restauration de Meiji, le Japon a promis de renforcer sa puissance en acquérant de nouveaux savoirs et technologies à l’étranger. Des missions diplomatiques, comme la mission Iwakura, ont parcouru les États-Unis et l’Europe entre 1871 et 1873 pour acquérir des connaissances. Le Japon a modernisé son système éducatif, sa hiérarchie militaire, et sa marine de guerre en s’inspirant des modèles occidentaux.
Q: Comment s’est développée la question de l’adoption d’une constitution sous l’Empire du Japon?
La question de l’adoption d’une constitution a été un enjeu politique majeur. Les débats entre partisans d’un État fort et autoritaire dirigé par l’empereur et ceux en faveur d’un gouvernement plus libéral ont persisté. La constitution a été adoptée en 1889, établissant une monarchie avec des droits civils énumérés et un parlement bicaméral.
Q: Comment le Japon a-t-il évolué sur la scène internationale pendant l’Empire du Japon?
Initialement contraint de signer des traités inégaux au milieu du xixe siècle, le Japon a rapidement évolué pour devenir une puissance régionale. Il a remporté des victoires militaires contre la Chine et la Russie, acquis des colonies, et s’est engagé dans une politique expansionniste en Asie, conduisant à des conflits, notamment avec la Chine et les Alliés pendant la Seconde Guerre mondiale.
Q: Comment la période de l’Empire du Japon a influencé la modernisation du pays sur les plans économique, industriel, et culturel?
La période de l’Empire du Japon a été marquée par une rapide modernisation avec l’aide de conseillers étrangers. Cela a touché les domaines économiques et industriels, entraînant la formation de conglomérats (Zaibatsu), ainsi que des avancées dans les domaines artistiques, littéraires, et cinématographiques. L’urbanisation rapide a donné lieu à de nouveaux modes de consommation et à l’émergence d’une culture de masse.
Q: Quels événements ont marqué les débuts du parlementarisme japonais entre 1890 et 1900?
Les débuts du parlementarisme japonais entre 1890 et 1900 ont été marqués par les premières élections législatives en juillet 1890, où le Jiyūtō et le Rikken Kaishintō ont émergé comme les principaux partis. Cependant, leur pouvoir était limité en raison du suffrage censitaire, excluant une grande partie de la population. Malgré l’opposition à l’oligarchie, les premiers gouvernements ont maintenu un rapport de forces établi par les clans de Satsuma et Chōshū. La guerre sino-japonaise en 1894 a temporairement suspendu les tensions, mais la nécessité d’alliances entre l’oligarchie et les partis de la chambre des représentants a émergé pour assurer la stabilité institutionnelle.
Q: Comment a évolué le système électoral de la chambre des représentants en 1900?
En 1900, le système électoral de la chambre des représentants au Japon a connu des changements significatifs. Le seuil de taxes pour être électeur a été abaissé, augmentant le nombre d’électeurs de 502 000 en 1898 à 982 000 en 1900. Les circonscriptions électorales ont également été modifiées pour favoriser la population urbaine au détriment des zones rurales. Ces changements ont marqué une évolution importante dans le collège électoral, contribuant à une plus grande représentativité.
Entre 1900 et 1924, l’ancrage de la pratique parlementaire au Japon s’est manifesté par une recomposition des partis politiques. En 1900, la formation du parti Rikken Seiyūkai a marqué le début d’une période où ce parti, résultant d’une alliance entre anciens membres du Kenseitō et de la chambre des pairs, a dominé la politique japonaise pendant deux décennies. Malgré cela, des oppositions persistaient, notamment avec le Kensei Hontō. Cette période a également vu l’alternance des postes de Premier ministre entre Katsura Tarō et Saionji Kinmochi, représentant deux familles politiques, renforçant ainsi la stabilité gouvernementale.
Q: Quels événements ont caractérisé la crise politique Taishō en 1913 au Japon?
En 1913, la crise politique Taishō au Japon a été déclenchée après le décès de l’empereur Meiji. Le Premier ministre Saionji Kinmochi, en conflit avec les dirigeants militaires, a démissionné en raison de désaccords sur les dépenses militaires. Katsura Tarō lui a succédé, maintenant le budget de l’armée malgré l’opposition des députés. Cette crise a entraîné des émeutes, des attaques contre des journaux pro-Katsura, et a marqué la fin de la répartition du pouvoir entre les deux familles politiques, ouvrant la voie à l’époque de la démocratie Taishō.
Q: Comment le Japon a-t-il réagi face à la montée en puissance de la Société des Nations après la Première Guerre mondiale?
Sous Shidehara, le Japon a adopté une « doctrine Shidehara » visant à une collaboration pacifique avec d’autres nations, en particulier les États-Unis et le Royaume-Uni. Cependant, l’orientation politique a changé avec Tanaka Giichi, qui a cherché à intervenir en Mandchourie et en Mongolie, provoquant des tensions avec la Chine et les Anglo-saxons.
Après la Première Guerre mondiale, le Japon a été un membre influent de la Société des Nations en 1919. Cependant, les limites de la SDN en tant que forum asiatique ont été évidentes, car ni les États-Unis ni l’Union soviétique n’étaient présents. Le Japon a également renouvelé ses alliances, mais les relations avec la Chine et les Anglo-saxons se sont tendues au fil du temps.
Lors de la conférence navale de Washington, le Japon a cherché une reconnaissance internationale en fixant la taille de sa flotte militaire à 60 % de celle des flottes britanniques et américaines. Bien que le Japon ait obtenu certaines concessions, la situation en Chine et les tensions croissantes ont fini par affecter ses relations avec les grandes puissances.
Q: Comment s’est instauré le bipartisme et l’ère des chefs de partis au Japon entre 1924 et 1932?
Entre 1924 et 1932 au Japon, le bipartisme s’est instauré avec l’ascension du Rikken Seiyūkai et du Rikken Minseitō. Le gouvernement de Katō Takaaki en 1925 a marqué des réformes importantes, dont le suffrage universel masculin. Dès lors, la pratique de nommer Premier ministre le chef du parti dominant à la chambre des représentants s’est imposée, renforçant le rôle des chefs de partis dans la direction du gouvernement.
Q: Quel contexte politique et économique a conduit à l’émergence du pouvoir militaire au Japon dans les années 1930?
La crise économique de 1929 et les tensions internationales des années 1930 ont mis sous pression le système politique japonais basé sur les partis. L’entretien d’une armée importante devenait un fardeau, tandis que la montée du communisme aux frontières et la proximité perçue des conservateurs avec les conglomérats industriels rendaient ces partis impopulaires. Parallèlement, un courant nationaliste radical, souvent issu de l’armée, émergeait, critiquant le milieu politique existant comme trop faible. Cette tension a conduit à plusieurs coups d’État à partir de 1931, culminant avec l’assassinat du Premier ministre Inukai Tsuyoshi en mai 1932 et son remplacement par le militaire Saitō Makoto, mettant ainsi fin au régime des partis.
Q: Quelles étaient les 2 principales tendances au sein du pouvoir nationaliste émergent dans les années 1930?
Le pouvoir nationaliste émergent dans les années 1930 était traversé par 2 tendances principales :
- D’une part, la faction du contrôle, composée de militaires alliés à la bureaucratie, visait à orienter l’État vers une économie de guerre en augmentant les dépenses militaires.
- D’autre part, la faction de la voie impériale, plus radicale, cherchait à mettre fin à la domination des partis politiques et des conglomérats industriels. Cette division s’est manifestée notamment lors de la tentative de coup d’État du 26 février 1936, où la faction de la voie impériale était impliquée.
Q: Comment le Japon a-t-il réagi à la montée du nazisme et du fascisme en Europe dans les années 1930?
Dans les années 1930, le Japon a été attiré par l’idée d’une alliance avec les puissances de l’Axe, principalement l’Allemagne nazie et l’Italie fasciste. Cependant, le Japon n’a jamais formellement rejoint l’Axe, préférant poursuivre ses propres intérêts en Asie de l’Est.
À partir de 1932, les grands partis comme le Rikken Seiyūkai et le Rikken Minseitō ont perdu de leur influence. Les personnalités issues des milieux économiques, des anciens militaires et des hauts fonctionnaires étaient de moins en moins enclines à rejoindre ces partis. Le nombre d’anciens hauts fonctionnaires et de militaires élus a diminué, tandis que les candidats indépendants ont connu une augmentation significative. Les partis ont eu du mal à trouver une posture pertinente face à l’émergence des militaires au poste de Premier ministre.
Q: Quelle est la cause de la guerre de quinze ans entre le Japon et la Chine?
La guerre de quinze ans entre le Japon et la Chine a été déclenchée par l’Incident de Mukden en septembre 1931. Cet incident a ravivé les tensions diplomatiques et a conduit à l’occupation japonaise de la Mandchourie en dehors de tout cadre politique établi.
Initialement, le dirigeant japonais Inukai Tsuyoshi a reconnu le coup de force, et le gouvernement chinois dirigé par Tchang Kaï-chek a cherché l’intervention de la Société des Nations. Cependant, aucune des grandes puissances, telles que le Royaume-Uni, les États-Unis, ou l’Union soviétique, n’a souhaité s’engager, permettant ainsi au Japon de mettre en place l’État fantoche du Mandchoukouo.
En 1935, les accords de He-Umezu ont entériné la situation, avec le Japon et la Chine convenant de lever le boycott des produits japonais et de reconnaître l’État Mandchoukouo. Cependant, la tension a persisté, et en juillet 1937, la guerre sino-japonaise a éclaté, marquant le début d’une nouvelle phase d’expansion japonaise en Chine.
Q: Comment les gouvernements japonais ont-ils réagi à la guerre sino-japonaise de 1937 et quel impact cela a-t-il eu sur la politique intérieure?
Avant la Seconde Guerre sino-japonaise, le Japon avait déjà établi un contrôle partiel sur la Mandchourie en 1931. La guerre à grande échelle a éclaté en 1937 avec l’incident du pont Marco Polo. Le Japon cherchait à étendre son influence en Chine pour sécuriser des ressources naturelles. Les atrocités commises par les forces japonaises, comme le massacre de Nankin, ont marqué cette période.
La guerre contre la Chine en 1937 a surpris le gouvernement japonais. Initialement, la guerre a permis de légitimer le gouvernement, avec le soutien temporaire de l’armée et de la chambre des représentants. Cependant, l’enlisement du conflit a créé des tensions politiques, conduisant à la démission du Premier ministre Konoe en 1939. Les difficultés militaires et l’embargo économique américain ont exacerbé les tensions politiques. Les gouvernements successifs ont eu du mal à maintenir l’unité nationale, et les conflits politiques sont restés intenses malgré l’apparence d’une union sacrée.
Q: Comment le Japon a-t-il cherché de nouveaux alliés pendant cette période?
Face à l’enlisement du conflit en Chine, le Japon a cherché de nouveaux alliés pour éviter l’isolement diplomatique. En novembre 1936, il a signé le Pacte anti-Komintern avec l’Allemagne nazie et l’Italie fasciste, visant à lutter contre la montée du communisme. Cependant, des divergences ont émergé quant à l’élargissement de ce pacte en une alliance militaire.
Q: Comment la politique étrangère japonaise a-t-elle évolué pendant la Seconde Guerre mondiale?
La décision d’attaquer Pearl Harbor en 1941 a conduit le Japon à s’engager pleinement dans la guerre, mais les revers militaires ultérieurs ont finalement conduit à la reddition en 1945.
Le Japon a poursuivi son expansion en Asie de l’Est et dans le Pacifique, occupant plusieurs territoires.
Le Japon a connu des succès initiaux en envahissant des territoires tels que les Philippines, Hong Kong, Guam, et les Indes orientales néerlandaises. Cependant, la situation s’est retournée à partir de 1942, et les Japonais ont été contraints à une guerre défensive. Les bombardements américains, la prise de Saipan, et la bataille d’Okinawa ont contribué à l’affaiblissement du Japon.
Le Japon s’est retrouvé coupé de ses alliés avec la capitulation de l’Allemagne en 1945. Face à la déclaration de Postdam exigeant une capitulation générale, le Japon a cru pouvoir compter sur l’URSS pour négocier. Cependant, les attaques soviétiques en Mandchourie ont changé la donne, conduisant à la capitulation japonaise signée le 2 septembre 1945 à bord du USS Missouri.
Q: Quel est le rôle du pouvoir politique dans la diffusion culturelle dans les colonies japonaises?
La diffusion culturelle dans les colonies japonaises repose sur une synergie entre le pouvoir politique, qui fournit un cadre économique stable, et des entreprises japonaises qui créent divers produits culturels. Ces initiatives visent à faciliter la propagation de la langue japonaise et d’un référentiel culturel commun dans tout l’empire colonial.
Les colonies japonaises sont souvent soumises à un traitement kitsch exotique, véhiculant des stéréotypes auprès des Japonais. Les aborigènes de Taïwan et les kisaeng coréennes, par exemple, font l’objet de spectacles, d’attractions touristiques et de publications de cartes postales qui mettent en avant des caractéristiques perçues comme « sauvages » ou « rustres ».
La radio commence à être diffusée à Taïwan en 1925, suivie de la NHK qui émet des programmes en japonais et coréen à Séoul deux ans plus tard. Outre les initiatives publiques, des entreprises japonaises dans la presse, l’édition et le cinéma créent des succursales. Le secteur du cinéma muet permet particulièrement l’expression des intérêts des colonisés, avec des commentateurs de films pouvant transmettre des messages politiques anti-japonais.
Q: Quels types de productions culturelles sont développés dans les colonies japonaises?
Les productions culturelles dans les colonies japonaises comprennent des œuvres japonaises, européennes et américaines, ainsi que des productions reflétant les cultures locales. Des entreprises des secteurs de la presse, de l’édition et du cinéma établissent des succursales, ciblant principalement les colons japonais mais incorporant également des productions locales.
Les nouvelles technologies permettent aux acteurs culturels locaux de trouver de nouveaux débouchés. Les kisaeng coréennes, par exemple, intègrent des airs japonais et des chansons contemporaines dans leurs performances.
Bien que les productions locales soient sujettes à la censure, certaines parviennent à échapper à l’attention des censeurs. Le sport, en particulier le baseball à Taïwan, devient un moyen pour les colonisés d’exprimer leurs aspirations nationales, tandis que le secteur cinématographique offre des possibilités d’expression malgré les restrictions.
Q: Quels ont été les crimes de guerre commis par l’armée japonaise pendant cette période?
L’armée japonaise a commis de graves crimes de guerre, y compris des massacres, viols de masse, pillages, et l’utilisation d’armes chimiques en Chine. Les bordels militaires ont été systématisés, impliquant l’esclavage sexuel de dizaines de milliers de femmes, principalement coréennes. Les prisonniers de guerre ont également été soumis à des conditions extrêmes, avec un taux de mortalité élevé.
Q: Comment la guerre a-t-elle affecté les populations civiles et étrangères?
Les populations chinoises ont subi d’énormes pertes humaines et des déplacements massifs pendant la guerre. Les populations étrangères, y compris les prisonniers de guerre, ont été victimes de traitements inhumains et de crimes de guerre, contribuant à la tragédie de la Seconde Guerre mondiale dans le Pacifique.
Q: Comment s’est déroulée la transition politique au Japon après la fin de la Seconde Guerre mondiale et l’occupation américaine?
Après la capitulation du Japon, l’occupation américaine a instauré un gouvernement transitoire dirigé par le prince Naruhiko Higashikuni. En janvier 1946, l’empereur Hirohito a renoncé à sa nature de « divinité à forme humaine ». Les élections de 1946 ont apporté un renouvellement profond de la représentation nationale, avec Yoshida devenant le Premier ministre. En 1947, une nouvelle constitution a été adoptée, plaçant le parlement au pouvoir et garantissant les droits de l’homme.
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