L’essai récent d’une turbine géante en eaux profondes par le Japon offre l’espoir d’une énergie verte infinie et révolutionnaire.
Le Japon est gourmand en énergie et très dépendant des combustibles fossiles…
Cependant l’archipel nippon a récemment a testé avec succès un système qui pourrait fournir une forme constante et régulière d’énergie renouvelable, indépendamment du vent ou du soleil…
Testé dans l’un des courants océaniques les plus forts du monde, le prototype japonais de générateur pourrait annoncer le début d’une nouvelle vague dans le milieu des énergies renouvelables.
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Dans le cadre d’une production commerciale, il est prévu de placer les turbines dans le courant de Kuroshio, l’un des plus forts du monde, qui longe la côte orientale du Japon.
C’est un œuvre du fabricant japonais de machines lourdes IHI Corp :
L’entreprise développe une turbine sous-marine qui exploite l’énergie des courants marins profonds et la convertit en une source d’électricité constante et fiable.
Baptisé Kairyu, la machine géante jaune et bleue présentée en début d’article ressemble à un avion, avec deux ventilateurs de turbine contre-rotatifs à la place des jets, et un « fuselage » central abritant un système d’ajustement de la flottabilité.
Le prototype de 330 tonnes est conçu pour être ancré au fond de la mer à une profondeur de 30 à 50 mètres.
🌊 L’intérêt des turbines en eaux profondes
L’Organisation japonaise de développement des nouvelles énergies et des technologies industrielles (NEDO) estime que le courant de Kuroshio – s’il est bien exploité – pourrait générer jusqu’à 200 gigawatts, soit environ 60 % de la capacité de production actuelle du Japon.
L’avantage des courants océaniques profonds est leur stabilité. Ils circulent avec peu de fluctuations de vitesse et de direction, ce qui leur confère un facteur de capacité – une mesure de la fréquence de production du système – de 50 à 70 %, contre environ 29 % pour l’éolien terrestre et 15 % pour le solaire.
Les tests d’IHI ont prouvé que leur premier prototype pouvait générer 100 kilowatts d’énergie stable et la société envisage maintenant de passer à un système complet de 2 mégawatts qui pourrait être exploité commercialement dès les années 2030 !
La question en suspend concernant ces turbines à courant océanique est de savoir s’il est possible de produire un dispositif capable de générer de l’énergie de manière viable économiquement et ce lorsque les courants ne sont pas aussi forts que le Kuroshio.
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