La nature continue de nous surprendre et le régalec est un exemple parfait de la manière dont la faune reste mystérieuse !
Le régalec ( Regalecus glesne), une créature semblable à un serpent, a longtemps été considéré comme un présage de catastrophe naturelle.
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Toutefois, cette superstition est actuellement remise en question par les scientifiques.
🐟 Apparence et comportement du régalec
Le régalec se caractérise par des nageoires rouge épineuses sur la tête et une longue nageoire dorsale qui s’étend sur toute la longueur de son corps, ainsi que 2 nageoires pelviennes en forme de rames, d’où son nom.
La longue nageoire dorsale, composée d’environ 400 raies cartilagineuses, lui permet d’onduler majestueusement dans les eaux profondes. Il possède également des nageoires pelviennes, qui peuvent comprendre de une à cinq raies, et des nageoires pectorales relativement petites pour un poisson de son envergure, situées en bas de son corps.
La répartition géographique du régalec reste un mystère pour les biologistes, principalement en raison de ses apparitions sporadiques et éphémères à la surface ou sur les plages. Cependant, il est supposé que ce poisson vit dans toutes les mers du monde, à des profondeurs avoisinant les 1.000 mètres, ce qui le place parmi les espèces de grands fonds.
Sa présence dans des eaux peu profondes inhabituelle est donc selon la légende japonaise, annonciatrice de séismes…
🐟 Rencontres avec le Régalec
L’une des observations les plus fascinantes concernant le régalec est son apparition lors d’événements sismiques. Par exemple, juste avant le séisme et le tsunami de Tohoku en 2011, une vingtaine de ces poissons se sont échoués sur les plages japonaises.
Cette coïncidence a amené certains chercheurs, dont le professeur Mark Benfield, à suggérer que ces poissons pourraient avoir la capacité de sentir les tremblements de terre imminents.
Bien que les anecdotes sur le comportement inhabituel des animaux avant les catastrophes soient courantes, les scientifiques, tels que Rachel Grant, zoologiste à l’Université London South Bank, affirment qu’il n’y a aucune preuve scientifique liant directement les apparitions à des séismes imminents.
Les études récentes, y compris celles menées par Grant et une équipe de l’Université Tokai au Japon, concluent que ces observations sont probablement coïncidentielles.
En juillet dernier, des plongeurs au large de Ruifang au sud du Japon, ont observé cet animal impressionnant, mesurant plus de 10 mètres de long. Son apparition a causé une vague de panique, renouvelant l’intérêt pour le mythe du « poisson tremblement de terre ».
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