🔞 Quand un prof d’université japonais dirigeait… un salon de massages sexuels illégal

Spoiler : les professionnelles du salon de massage ont avoué à la police que les massages allaient bien au-delà du dos.

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Parfois, la réalité dépasse la fiction. Imaginez : un professeur d’université, expert en sismologie, qui passe ses journées à étudier les tsunamis pour potentiellement sauver des vies. Jusque-là, rien d’anormal.

Sauf qu’une fois la nuit tombée, ce même monsieur enfile une casquette beaucoup moins académique… et gère en douce un salon de massages très spéciaux. Et pas du genre à soigner un torticolis.

C’est l’histoire – improbable mais 100% réelle – de Takitani Hiroshi, 49 ans, prof associé au Centre de technologie de l’information de l’Université de Toyama, tout récemment arrêté pour avoir géré un salon de massages sexuels illégal baptisé Komorebi.

Komorebi : entre esthétisme masculin et messages cryptiques

À première vue, Komorebi se présentait comme un “men’s esthe”, une sorte de spa pour mecs avec épilations, soins du visage et tutti quanti. Mais dans la pratique, les “thérapeutes” proposaient des services un peu moins glossy magazine et un peu plus classés X.

Et même si ce genre de business peut être légal au Japon (merci la loi fūzoku, très chill avec le sexe tant que tu suis les règles), Komorebi ne cochait aucune case : mauvaise zone géographique, zéro licence officielle… bref, un salon de massages coquins planqué dans une banlieue ultra-resi sans néons ni love hotels. L’inverse total de Kabukichō.

Sur leur site (aujourd’hui HS, RIP), Komorebi exposait fièrement des dizaines de femmes, toutes locales, qui affichaient leur planning comme on booke une séance de yoga. L’ironie ? Le site précisait noir sur blanc que les demandes sexuelles étaient interdites. Subtil comme un panneau “ne pas fumer” à l’entrée d’un coffee shop à Amsterdam.

Takitani, le prof-recruteur… et récidiviste

Mais revenons à notre prof-star. Takitani ne s’occupait pas juste de la paperasse – il jouait carrément les scouts, repérant et recrutant les filles pour le salon. Il gérait aussi le site web. Le tout en parallèle de ses recherches sur les tsunamis. “Sans ma technique, le business n’aurait pas pu tourner”, aurait-il confié à la police. De l’optimisation de flux à la logistique de flux tendu, en somme.

Et le plus WTF ? Ce n’est pas sa première fois. Il aurait déjà été arrêté en 2016 sous un autre nom (Hiroshi Okumura) pour avoir utilisé une carte bancaire volée. À l’époque, il incitait aussi ses étudiants à rejoindre un MLM douteux. L’université l’avait quand même gardé. Cette fois, c’est sûrement le clap de fin pour sa carrière académique.

Takitani a été arrêté avec deux autres hommes et une jeune femme de 19 ans. Il aurait utilisé ses revenus pour “ses divertissements personnels”. Traduction : tout ça pour du fun pas très légal.

On peut donc passer sa vie à étudier les catastrophes naturelles, et quand même en provoquer une bien humaine.

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Auteur/autrice : Louis Japon

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