Joshi Kosei désigne globalement les lycéennes japonaises, le fantasme qu’elles dégagent est la base du « JK business ».
Le « JK business » est une forme de camouflage de prostitution unique au Japon. Il faut savoir que sur l’archipel la prostitution a été officiellement abolie en 1956. Elle est encore présente partout et pourtant on ne la voit pas forcément en tant que touriste/visiteur…
Cependant, si vous vous baladez dans certains quartiers la nuit, il y a de grandes chances que vous lisiez des messages pour vous inviter à de la relaxation, des soins esthétiques ou encore d’aller visiter des bars à hôtesses (peuplés de filles ou garçons avec qui on peut boire). Et il n’est aussi pas rare de voir des Maid Café, des JK Rifure (Salons de massages avec filles en uniforme scolaire), et autres lieux de détente… proposer des extras un peu spéciaux.
C’est dans ces derniers lieux que l’on retrouve la majorité de la prostitution des jeunes lycéennes japonaises.
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La fascination des hommes japonais pour les jeunes filles y est pour beaucoup. Le phantasme très japonais de la jeune lycéenne est encore très présent dans la société. De plus, jusqu’en 1997, les relations sexuelles avec un mineur consentant de 13 ans étaient encore légales au Japon.
Dans le cas du JK business, il s’agit donc d’offrir des services habillée en lycéenne pour une promenade, un jeu de rôle en « couple », un massage ou une séance photo. Cependant cette partie du service est une partie des activités des jeunes femmes. Sous réserve de paiements spécifiques, elle négocient souvent des actes et rapports sexuels.
Ce service est donc clairement une couverture à des formes de prostitution, les ballades se concluant la plupart du temps par une relation sexuelle dans un Love Hotel.
Concernant cette tendance, le Japon a été signalé à l’ONU par des associations de lutte contre les trafics humains. L’ONG Lighthouse a dénoncé la complaisance des autorités japonaises à l’égard de l’industrie pédopornographique et l’exploitation sexuelle de mineurs.
Notez que cette forme de prostitution est combattu aussi au Japon ces dernières années. Le gouvernement japonais a récemment imposé que les mineures de 17 ans ou moins ne pourraient plus se prêter aux petits boulots menant à la prostitution.
Voir les mentalités changer ne semble cependant pas se profiler, la culture japonaise étant toujours ardente dans ce domaine… Les clients sont toujours au rendez-vous et les principales intéressées ne sont pour la plupart pas vraiment incitées à stopper leur créativité et l’usage de nouvelles technologies pour échapper à la loi…
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