Les Japonais constituent l’écrasante majorité de la population et sont ethniquement très proches des autres peuples d’Asie orientale.
De nos jours les Japonais se considèrent comme appartenant à un seul groupe ethnique et selon les statistiques du recensement de 2018, 97,8 % de la population du Japon est d’origine japonaise.
Le terme Yamato (大和) datant du 4ème siècle marque la différence sociale et culturelle vis-à-vis des autre ethnies de l’archipel et désigne aussi bien le Japon que la langue. Yamato permet de distinguer les Japonais majoritaires des autres groupes.
Attention le terme Yamato a une connotation raciale et péjorative utilisez plutôt wajin (和人) pour distinguer les japonais des autres ethnies locales.
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Les quelques exceptions que nous allons présenter dans cet article sont les personnes classées comme étrangers résidents (notamment certains Coréens et d’autres d’origine chinoise) et les autochtones japonais d’origine Ainu et, dans une bien moindre mesure les Ryukyuans à savoir les peuples d’Okinawa, d’Amami, de Miyako, de Yaeyama et de Yonaguni.
Les Aïnous
Les Aïnous autochtones ont été en grande partie assimilés à la population générale il y a des siècles ; quelques petits groupes éparpillés ont toutefois conservé leur identité à Hokkaido.
De nos jours les trouve également en Russie, sur l’île de Sakhaline et sur les îles Kouriles, qui faisaient autrefois partie de l’Empire japonais, ainsi que sur la péninsule du Kamtchatka.
Les Ryukyuans
Les Ryukyuans ont longtemps aussi été distingués des autres Japonais (jusqu’à la Seconde Guerre Mondiale) en raison des différences physiques et culturelles. Cependant cette tendance a considérablement diminué mais n’a pas entièrement disparu.
La culture des Ryukyuans, y compris les dialectes et religions, ont été reconnue comme partageant de nombreux traits avec la culture japonaise :
Les Ryukyuans se sont davantage assimilés à la société japonaise mais combattent régulièrement pour défendre leurs îles de la politique japonaise :
Les Coréens du Japon
Des centaines de milliers de Coréens ont émigré au Japon (également appelés Zainichi en japonais) avant et pendant la Seconde Guerre mondiale, lorsque la Corée était une colonie japonaise, et ont travaillé principalement comme ouvriers.
Ceux qui sont restés après la guerre et leurs descendants beaucoup encore n’ont pas la citoyenneté japonaise et sont confrontés à une discrimination hors du commun. En 2012, il y avait encore 530 421 Coréens vivant au Japon mais qui n’étaient pas des citoyens japonais.
Les Insulaires de Bonin
Groupe ethnique originaire des îles Bonin, également appelées îles Ogasawara, qui font partie de la préfecture métropolitaine de Tokyo.
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Ils sont descendants d’Européens, de Polynésiens et de Kanaks qui ont colonisé Haha-jima et Chichi-jima. Ils parlent un dialecte anglais, appelé anglais Bonin, et ont traditionnellement pratiqué le christianisme, il reste environ 200 Insulaires de Bonin au Japon.
Autres minorités sociales (non ethniques)
Un groupe supplémentaire identifié est appelé Burakumin. Les descendants de ce groupe ne constituent pas une ethnie en soi mais une minorité sociale descendante des Eta et Hinin, deux classes sociales considérées comme intouchables jusqu’à l’époque Edo.
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Elles étaient alors les seules à accepter des métiers liés à la mort, au spectacle et considérés comme sales ou marginaux.
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