Le Zen est une des plus importante école bouddhiste, elle a été introduite au Japon au XIIIe siècle et reste influente aujourd’hui.
Le Zen (禅) est une branche du bouddhisme mahayana.
De la Chine, le chan s’est répandu au sud jusqu’au Viêt Nam et est devenu le Thiền vietnamien, au nord-est jusqu’en Corée pour devenir le bouddhisme Seon, et à l’est jusqu’au Japon pour devenir le Zen japonais.
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Le Zen met l’accent sur la méditation dans la posture assise dite de zazen. Zazen (座禅) désigne à la fois la pratique de la méditation du bouddhisme zen et la posture qui l’accompagne.
L’art et la culture ont été fortement influencés par le Zen depuis son introduction au Japon : les notions d’impermanence et de flux constant de l’expérience, ainsi que la simplicité y sont centrales.
Certains arts comme la peinture, la calligraphie, la poésie, le jardinage, parmi d’autres, sont utilisés dans le cadre de l’entraînement et de la pratique du Zen.
Importante école bouddhiste japonaise, elle est introduite au Japon au 13ème siècle. Le Zen met l’accent sur l’enseignement de maître à disciple, transmettant ainsi l’expérience de l’éveil du Bouddha Shakyamuni au Ve siècle avant J.-C.
Shakyamuni, pour tenter d’expliquer un point de son enseignement, se contenta de cueillir silencieusement une fleur d’udumbara. Aucun de ses disciples n’aurait compris le message qu’il tentait de faire passer, à l’exception de Mahakashyapa, qui aurait souri au Bouddha.
Celui-ci lui aurait alors dit devant l’assemblée qu’il lui avait ainsi transmis son trésor spirituel le plus précieux : « Pas d’écrit, un enseignement différent, qui touche directement l’esprit pour révéler la vraie nature de Bouddha » (« 不立文字、教外別傳, 直指人心，見性成佛 »).
⭕ Introduction du Zen au Japon
Au Japon, le moine Yosai fonde le premier temple Zen de l’archipel en 1199, et d’autres moines japonais implantent le Zen dans l’archipel au début du XIIIe siècle.
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Dogen, revenant lui aussi de Chine, fonde l’école Soto, dont le cœur est la pratique de la posture de l’éveil. Le Zen est dérivé du Mahayana, la voie royale du bouddhisme. Il est une philosophie antirationnelle et antiscolastique qui se concentre sur la contemplation menant à l’illumination intérieure (satori), rejetant les théories métaphysiques pour l’effacement de l’activité mentale.
Au cours de l’initiation, le maître parle peu au disciple, dont la pensée se détache de plus en plus de la vie matérielle, mais il ne s’agit pas d’une mystique passive. La contemplation est fondée sur une discipline du corps rigide, et le disciple accomplit de mieux en mieux ses tâches jusqu’à ne plus avoir conscience de son action.
Le maître utilise souvent des questions banales pour susciter la méditation chez son disciple, et le Zen est très apprécié des guerriers pour son absence de dogme, son ascèse physique et sa discipline mentale.
Les voies du Zen rappellent le caractère éphémère de la vie, le mono no aware japonais (物の哀れ), mettent en évidence l’interconnexion des choses et peuvent ainsi transmettre des connaissances spirituelles profondes.
Le Zen est devenu populaire grâce à l’appui des seigneurs du Japon féodal, et a connu son apogée aux XIVe et XVe siècles.
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