La maternité au Japon est une expérience de qualité, offerte par des hôpitaux japonais de renom même si les options internationales manquent.
La grossesse est un moment unique dans la vie d’une femme et la perspective d’accoucher au Japon est rassurante car le pays est sûr et dispose d’excellentes infrastructures de santé.
Les hôpitaux sont modernes et bien équipés, et le personnel est bien formé. Les taux de mortalité infantile et en couche y sont parmi les plus bas au monde.
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La grossesse et l’accouchement sont des expériences uniques et c’est encore plus le cas pour les femmes qui accouchent au Japon, où les processus de la grossesse et de la maternité sont perçus différemment qu’en Occident.
La prise en charge médicale et le soutien moral sont de grande qualité, avec des explications claires et précises sur la grossesse, l’accouchement et les soins à apporter au bébé dans les premiers mois de sa vie.
👶 Maternité au Japon
Commençons par les mauvaises nouvelles, être enceinte n’est pas considéré comme une maladie au Japon, donc cela n’entre pas dans la catégorie de soins remboursés par la sécurité sociale japonaise.
Les mairies offrent cependant des consultations gratuites et une aide à domicile pour les premières semaines après l’accouchement, ainsi qu’une aide financière à la naissance dans certaines municipalités.
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Les visites de suivi de la grossesse ont lieu régulièrement, toutes les 3 ou 4 semaines jusqu’au 6 ou 7ème mois, puis toutes les 2 semaines jusqu’au début du 9ème mois, et enfin toutes les semaines jusqu’à l’accouchement.
À Tokyo, les femmes enceintes peuvent être suivies par des gynécologues qui parlent anglais et connaissent les processus occidentaux, ce qui est rassurant, surtout pour les grossesses compliquées.
L’hôpital universitaire de Tokyo offre des prestations de qualité supérieure en gynécologie et obstétrique, remboursées par la sécurité sociale japonaise, avec un personnel compétent et dévoué qui peut communiquer en anglais. Les sages-femmes y distribuent de nombreux documents en anglais également.
Chaque visite comprend une consultation, une échographie externe et parfois interne, ainsi qu’un entretien avec une sage-femme pour préparer et expliquer en détail la suite de la grossesse, le séjour à la maternité ou l’organisation des premiers mois après la naissance. Des analyses et des tests complémentaires sont également effectués périodiquement.
Le sport est interdit pendant le premier trimestre, tandis qu’une alimentation équilibrée est recommandée pour éviter les infections potentiellement dangereuses pour la mère et l’enfant. Enfin, il est important de prendre soin de sa santé mentale et de parler à l’équipe médicale de son ressenti tout au long de la grossesse.
Certains médecins japonais sont obsédés par la prise de poids pendant la grossesse, avec une limite fixée à 10 kg maximum, alors qu’elle est de 9 à 12 kg en France.
👶 Assurances et maternité au Japon
Il est important d’être un bon gestionnaire et d’avoir une mutuelle solide pour faire face aux frais de grossesse au Japon !
Si l’assurance maladie est japonaise, les frais de suivi de la grossesse sont remboursés selon un système de tiers payant et les frais d’accouchement sont remboursés à hauteur de 350 000 yens, sachant qu’un accouchement normal coûte environ 400 000/450 000 yens.
Selon les assurances, une aide supplémentaire dite « d’éducation » est souvent accordée pour compléter le remboursement : 4 cours sur l’alimentation pendant la grossesse, les comportements à adopter en cas de problème, les besoins du bébé après sa naissance, l’accouchement et l’après-accouchement sont également proposés.
👶 Accouchement au Japon
Au Japon, on accouche évidemment en milieu médicalisé et un service de taxi spécialement formé pour transporter les femmes enceintes est disponible 24h/24.
Les prestations de l’accouchement varient d’un établissement à l’autre. Par exemple, l’anesthésie péridurale n’est pas pratiquée dans tous les hôpitaux et la présence du père pendant l’accouchement n’est pas toujours autorisée dans certains établissements (bien que cela ait évolué ces dernières décennies).
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Les Japonaises font généralement l’accouchement sans péridurale et acceptent la douleur ! Les femmes étrangères peuvent donc avoir du mal à obtenir une péridurale, qui n’est pas systématiquement proposée, sauf si elles font appel à des médecins expérimentés dans l’accouchement d’expatriés. Il est donc important de vérifier que l’établissement propose cette option et à quel moment elle est disponible.
Si vous êtes stressée, il est recommandé de trouver un gynécologue de confiance en faisant appel au bouche-à-oreille ou en consultant le site de votre Ambassade ou Consulat.
Enfin, après l’accouchement, les mères restent en moyenne cinq jours à la maternité. Il est important de se renseigner sur les protocoles de sortie et de suivi de la santé de la mère et du bébé.
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