Les koban, également connus sous le nom de « police box », sont une institution japonaise largement répandue dans toutes les villes du Japon.
Ces petits postes de police de proximité appelés koban (交番) ont de multiples fonctions dans la vie quotidienne des Japonais. Il y en a un peu plus d’un millier à Tokyo et plus de 6 000 partout au Japon.
Les agents des koban sont souvent très serviables et essaient (parfois) de communiquer en anglais avec les étrangers. En cas de perte d’objets dans la rue ou dans les transports en commun, il est probable que vous les retrouviez dans un koban !
À lire aussi sur dondon.media : 🎌 Guide de l’étiquette japonaise : la politesse pour les débutants
L’architecture des kobans est souvent très caractéristique de chaque quartier. Les bâtiments peuvent être de styles singulier voir un peu glauques.
On trouve cependant quelques perles comme un petit manoir français dans l’ancien port de Nagasaki, de l’aluminium futuriste à Shinagawa ou à Shinbashi, du béton à Kabukicho, des miroirs à Ginza.
Ces postes de police sont dépendants d’un plus gros poste de la police d’état, mais sont très autonomes dans leur fonctionnement. Ils sont occupés par 2 à 6 policiers, ce qui assure une forte présence policière dans tout le pays et contribue au taux de criminalité extrêmement faible du Japon.
À lire aussi sur dondon.media : 👮🏽♀️ Quel est le délit / crime le plus courant au Japon ?
Les policiers de koban patrouillent à pied, en vélo, en scooter ou en voiture pour surveiller leur quartier :
Quand on est touriste, les koban sont un mélange de centre d’information touristique et de poste de police.
Si vous visitez Tokyo, sachez que le koban de Shibuya est célèbre pour les informations qu’il fournit aux personnes qui cherchent leur chemin vers le bar ou la boutique de leur cœur.
🚨 Ne manquez pas les derniers articles dondon.media sur le Japon : sur Google Actualités, Twitter, E-mail ou via notre flux RSS.