L’histoire du kendama japonais est marquée par un héritage riche en innovations majeures qui ont profondément influencé son développement.
De ses modestes débuts inspirés du bilboquet français, le kendama (けん玉) a connu des évolutions majeure au Japon.
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Cet article vous emmène dans un voyage à travers le temps pour explorer l’histoire et l’évolution du jeu d’adresse japonais.
🎪 L’évolution du Kendama
Jisugetsu : la première révolution du kendama
Le modèle « jisugetsu ball kendama » a été le premier à être fabriqué par Ekusa en 1919. Par la suite, il fut produit en masse, atteignant jusqu’à 300 000 unités par an en 1921 grâce à l’usine de menuiserie Hongo à Hatsukaichi.
Le jisugetsu présente un design similaire à celui des premiers kendamas artisanaux, produits par des usines qui fabriquaient également des poupées Kokeshi à l’aide de tours à bois.
L’avènement du S-Type
En 1975, Hideo Shinma, président du Tokyo Kendama Club, inventa le tout premier kendama de style compétition, le « S (Shinma)-Type ».
Le premier prototype du S-Type fit son apparition en 1976, et en 1977, l’Association Kendama du Japon (JKA) demanda à Shinma de concevoir un modèle de compétition basé sur la conception du S-Type.
L’innovation du F-Type
En 1978, Issei Fujiwara révolutionna le monde du kendama en inventant le « F (Fujiwara)-Type » (F16). Le F-Type introduisit des modifications inédites pour l’époque.
Il comportait deux petits trous percés au milieu de chaque côté du sarado, ainsi qu’une corde plus solide, moins susceptible de se rompre. Les deux trous de corde dans le sarado offraient une plus grande fluidité de jeu, ainsi que la possibilité de passer le kendama de la main gauche à la main droite.
Les Tortoise
Après l’arrêt de la production du S-Type en 1990, Tortoise, Inc. s’est inspiré de ce modèle pour créer le « Tortoise kendama ».
Les Tortoise kendamas se déclinaient en différents modèles : le T-8, le T-14, le T-16 et le T-17. Les numéros correspondaient à la hauteur de chaque modèle en centimètres.
Le F16-2
En 2001, le F16-2, la deuxième version du F16, a vu le jour.
La modification principale par rapport au F16 était le déplacement légèrement décentré du trou de corde sur le corps de la coupe, permettant au kendama de tourner et de pivoter de manière plus fluide.
🎪 Reconnaître son Kendama : utiliser les sceaux
Des sceaux sont utilisés par les fabriquants de kendama pour les repérer; ils se divisent en 3 catégories :
- Le premier est le « Nintei-hin » (objet approuvé), soumis à des tests rigoureux pour assurer sa taille, la durabilité de la peinture, et la qualité, adapté à toutes les compétitions et niveaux.
- Le deuxième, le « Suishō-hin » (article recommandé), passe également par des tests stricts et est généralement associé à une couleur spécifique par fabricant, comme le rouge pour Gentosha ou le jaune pour Yamagata Koubou, convenant jusqu’à Jun-shodan.
- Enfin, le « Tokubetsu Suishō-hin » (article spécial recommandé), de couleurs et motifs variés, n’est pas aussi rigoureusement testé que le Nintei-hin, et est principalement attribué aux kendama artistiques, coûteux, exclusifs ou à tirage limité.
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