🛠️ Devenir Charpentier au Japon [GUIDE]

La charpente japonaise est un véritable art : elle repose sur des assemblages en bois sans clous, transmis de façon millénaire.

Charpentier au Japon

Ces pratiques artisanales sont toujours vivantes dans la construction et la restauration de temples, maisons traditionnelles et jardins. En plus le secteur de la construction manque de main-d’œuvre, y compris pour les charpentiers.

Pour un étranger, le Japon offre des opportunités dans le secteur du bois, notamment via le visa « Specified Skilled Worker » (travailleur spécialisé), qui permet d’y travailler pendant cinq ans (avec deux types : l’un sans possibilité de faire venir la famille, l’autre plus évolutif).

Le visa « Skilled Labor » (travailleur qualifié) est également envisageable pour ceux qui justifient de nombreuses années d’expérience.

Maîtriser la langue : impératif ?

Apprendre le japonais est une étape indispensable. Un début en JLPT N4 peut suffire pour démarrer, mais viser les niveaux N3 ou N2 devient essentiel pour communiquer sur les chantiers, gérer les démarches administratives et s’insérer dans le quotidien professionnel. Une légère maîtrise du japonais de votre compagne enrichira également vos perspectives communes.

Aussi au Japon, les codes sociaux, la hiérarchie et les comportements professionnels (ponctualité, exactitude, respect, manière de manipuler les outils) sont fortement valorisés. Vos tatouages, parfois associés à des images négatives, seront mieux cachés sur les chantiers traditionnels pour éviter tout malentendu.

Se préparer concrètement avant de partir

Dès la France, il est conseillé de constituer un portfolio illustrant vos réalisations en charpente ou menuiserie, et de suivre des cours de japonais solides. Ensuite, un séjour touristique ou culturel au Japon vous permettra de visiter des chantiers, établir les premiers contacts et proposer une période d’observation ou de stage, démarche très appréciée des artisans locaux.

Trouver sa place dans une structure artisanale

Les petites entreprises traditionnelles sont souvent plus ouvertes à accueillir un étranger motivé. En acceptant un positionnement d’apprentissage, même à faible rémunération, vous gagnez l’opportunité d’étudier les techniques spécifiques, les outils locaux et la culture professionnelle sur le terrain. Beaucoup témoignent que la persévérance et l’humilité sont plus valorisées que les diplômes.

Une fois une expérience locale acquise, vous pourrez envisager un visa plus stable : SSW type 2 ou Skilled Labor, permettant de vous établir au long terme (et de faire venir la famille). Le visa « Highly Skilled Professional » (par points) est également une option pour un profil très qualifié, offrant un parcours encore plus sécurisé et flexible.

Nos recommandations

  1. Préparation en France : apprendre le japonais, bâtir un portfolio et se renseigner sur les visas.
  2. Exploration sur place : séjour court au Japon pour tisser le réseau, visiter les ateliers, proposer un stage.
  3. Immersion professionnelle : intégrer une petite entreprise, accepter le statut d’apprenti et se former sur le terrain.
  4. Obtention d’un visa professionnel : stabiliser la situation avec un visa de travail plus long, préparer l’arrivée de votre compagne.

Vous tenez certainement déjà les fondations : il ne reste qu’à bâtir le projet. Bonne chance dans cette belle aventure !

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Auteur/autrice : Louis Japon

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