đŸ‡ŻđŸ‡” EntrĂ©e au Japon (pour les Français) : 90 jours sans visa, conditions et preuves demandĂ©es

Dans cet article, je vous aide Ă  passer du « j’ai lu que » Ă  « je sais quoi montrer si on me demande ».

Entrée au Japon (pour les Français)

Vous prĂ©parez un voyage au Japon et vous voyez partout « 90 jours sans visa ». C’est vrai, mais le dĂ©tail qui change tout, c’est que ce n’est pas un droit automatique façon tampon offert : c’est en fait une admission au sĂ©jour accordĂ©e Ă  l’arrivĂ©e, si ce que vous prĂ©sentez au contrĂŽle est cohĂ©rent, conforme et suffisamment solide !

Le fameux « 90 jours sans visa », ce que vous obtenez réellement

Pour un court sĂ©jour, les Français n’ont pas Ă  demander un visa avant de partir, tant que le sĂ©jour ne dĂ©passe pas 90 jours. C’est confirmĂ© Ă  la fois par les autoritĂ©s françaises et par l’Ambassade du Japon en France.

CĂŽtĂ© japonais, le ministĂšre des Affaires Ă©trangĂšres indique que la France fait partie des pays bĂ©nĂ©ficiant d’une exemption de visa et que, sauf exceptions listĂ©es, la durĂ©e de sĂ©jour accordĂ©e Ă  l’arrivĂ©e est de 90 jours pour la majoritĂ© des nationalitĂ©s concernĂ©es.

Le point clĂ© Ă  garder en tĂȘte quand vous atterrissez : l’agent d’immigration valide votre entrĂ©e et votre statut de sĂ©jour sur place, en fonction de votre situation et de votre motif dĂ©clarĂ©.

Les motifs qui passent bien sous exemption, pour éviter les quiproquos

Si vous dites « tourisme », « transit », « visite Ă  des proches », vous ĂȘtes dans les cas classiques. L’Ambassade du Japon en France va plus loin et liste aussi des motifs professionnels compatibles avec un statut de visiteur temporaire, comme des rĂ©unions, colloques, salons, audits, Ă©tudes de marchĂ©, nĂ©gociations, maintenance ou installation de machines, ainsi que des motifs comme cours de langue, voyages d’études, examens, concours amateurs, dĂ©marches de mariage, raisons mĂ©dicales et pratiques culturelles.

La bonne lecture de cette liste, c’est simple : ce n’est pas la poĂ©sie de votre projet qui compte, c’est la nature de l’activitĂ© et sa compatibilitĂ© avec un sĂ©jour temporaire.

Les piĂšges qui font basculer vers un visa, mĂȘme pour moins de 90 jours

C’est souvent lĂ  que les voyageurs se font surprendre, parce qu’ils raisonnent « je ne suis pas payĂ© au Japon, donc ça passe ». Les autoritĂ©s japonaises raisonnent autrement : elles regardent l’activitĂ©.

L’Ambassade du Japon en France est trĂšs explicite : les activitĂ©s liĂ©es au spectacle et Ă  l’audiovisuel (concert, mannequinat, tournage, journalisme, etc.) exigent un visa de travail « Entertainer », mĂȘme si votre sĂ©jour fait moins de 90 jours et mĂȘme si vous n’ĂȘtes pas rĂ©munĂ©rĂ© sur place.

MĂȘme logique pour le bĂ©nĂ©volat, le wwoofing et les sĂ©jours au pair : visa de travail requis, quelle que soit la durĂ©e.

Et pour verrouiller le cadrage : l’exemption de visa pour les Français implique aussi de ne pas exercer d’activitĂ© rĂ©munĂ©rĂ©e au Japon.

Les conditions minimales qui, si elles manquent, peuvent bloquer net

Avant mĂȘme de parler de « preuves », il y a des conditions qui reviennent noir sur blanc sur les pages consulaires japonaises :

  • Votre passeport doit ĂȘtre valide jusqu’à la date prĂ©vue de votre retour, et les passeports d’urgence français sont reconnus.
  • Vous devez avoir en votre possession un billet de sortie du Japon au moment de l’entrĂ©e.
  • Vous devez pouvoir indiquer un hĂ©bergement au moins pour le jour d’arrivĂ©e.
  • Pour les mineurs, aucun document complĂ©mentaire n’est exigĂ© par le Japon, mĂȘme s’ils voyagent sans leurs parents, tout en gardant en tĂȘte que les rĂšgles françaises de sortie du territoire restent un sujet sĂ©parĂ©.

Un dĂ©tail rassurant au passage : l’Ambassade prĂ©cise aussi qu’une validitĂ© de 3 ou 6 mois aprĂšs le retour n’est pas nĂ©cessaire, tant que le passeport couvre toute la durĂ©e du sĂ©jour.

« Preuves demandées » : ce qui est exigible, et ce qui vous sauve si on insiste

Vous n’aurez pas toujours une demande de justificatifs, mais vous devez voyager comme si c’était possible, surtout si votre sĂ©jour est long, si vous improviserez sur place, ou si vous arrivez avec un billet compliquĂ©.

Les Ă©lĂ©ments les plus clairement exigibles sont ceux qui rĂ©pondent aux conditions ci-dessus : passeport valide, billet de sortie, et preuve ou adresse d’hĂ©bergement au moins pour la premiĂšre nuit.

Ensuite, il y a le registre du « plausible et utile » : un itinĂ©raire simple et crĂ©dible, le nom et le tĂ©lĂ©phone de l’hĂ©bergement, et des Ă©lĂ©ments montrant que vous pouvez financer votre sĂ©jour. L’Ambassade Ă©voque d’ailleurs, mĂȘme dans une rĂ©ponse sur les mineurs, l’idĂ©e d’avoir suffisamment d’argent pour sĂ©journer sur place, sans fixer de seuil public unique.

Pensez aussi au billet de sortie : si vous ĂȘtes en exemption, partir avec un aller simple est une mauvaise idĂ©e, et un billet « open » ne rĂ©pond pas Ă  l’attente indiquĂ©e dans la FAQ.

À la frontiĂšre : biomĂ©trie, contrĂŽles, et erreurs qui coĂ»tent cher

À l’arrivĂ©e, la prise de donnĂ©es biomĂ©triques est la norme : empreintes digitales et photo, avec une exception notamment pour les moins de 16 ans.

Les autoritĂ©s japonaises consultent systĂ©matiquement les fichiers d’Interpol. ConcrĂštement, un passeport dĂ©clarĂ© perdu ou volĂ©, un document pĂ©rimĂ© ou jugĂ© Ă  validitĂ© insuffisante peut mener Ă  un refus d’entrĂ©e et Ă  un renvoi par le premier vol disponible.

Enfin, retenez une rĂšgle de survie : dĂ©passer la durĂ©e autorisĂ©e, mĂȘme de 24 heures, expose Ă  une arrestation et Ă  une incarcĂ©ration.

À ce stade, le meilleur conseil n’est pas administratif, il est humain : soyez cohĂ©rent, factuel, et prĂȘt Ă  rĂ©pondre calmement Ă  trois questions basiques, pourquoi vous venez, combien de temps, et comment vous vous organisez.

Visit Japan Web : des QR codes pratiques, pas une obligation

Si vous aimez arriver avec tout prĂȘt, Visit Japan Web peut vraiment fluidifier l’immigration et la douane. L’Ambassade du Japon en France prĂ©cise que le prĂ©-enregistrement n’est pas obligatoire, mais qu’il permet de gagner un temps considĂ©rable Ă  l’arrivĂ©e.

La Digital Agency prĂ©sente Visit Japan Web comme un service permettant d’effectuer en ligne les procĂ©dures d’arrivĂ©e (immigration, douanes) et aussi le service liĂ© aux achats dĂ©taxĂ©s.

Et cÎté douanes, le message est clair : la déclaration est requise pour entrer au Japon, et les douanes recommandent la déclaration électronique via Visit Japan Web, tout en rappelant que des formulaires papier existent à bord ou sur place.

SantĂ© : aucun justificatif COVID exigĂ© Ă  l’entrĂ©e

Les autoritĂ©s sanitaires japonaises indiquent que, pour une entrĂ©e Ă  partir du 29 avril 2023, il n’est plus nĂ©cessaire de prĂ©senter un certificat de vaccination valide ni un test avant dĂ©part.

Au-delĂ  de 90 jours : on change de rĂ©gime, ce n’est pas un « bonus »

DĂšs que vous dĂ©passez 90 jours, vous entrez dans le champ du long sĂ©jour et un visa devient nĂ©cessaire. C’est rappelĂ© sur les Conseils aux voyageurs français.

Le MOFA prĂ©cise par ailleurs que certaines nationalitĂ©s ont des arrangements permettant jusqu’à 6 mois et que, dans ces cas, une extension est Ă  demander au Japon au-delĂ  de 90 jours. La France n’est pas dans ce schĂ©ma d’extension Ă  6 mois : pour un Français, pensez plutĂŽt « 90 jours maximum par entrĂ©e » puis visa ou statut adaptĂ©.

📌 Pour ne rien rater de l’actualitĂ© du Japon par dondon.media : suivez-nous via Google ActualitĂ©s, X, E-mail ou sur notre flux RSS.

Auteur/autrice : Louis Japon

Auteur #Actus, #BonsPlans, #Guides, #Culture, #Insolite chez dondon media. Chaque jours de nouveaux contenus en direct du #Japon et en français ! đŸ‡«đŸ‡·đŸ’•đŸ‡ŻđŸ‡”

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *