Souvenez-vous qu’au Japon : le coût se cache plus souvent dans la conversion que dans le retrait.

Vous partez au Japon en 2026 et vous voulez une règle simple, sans folklore ni stress au moment de payer. Voilà l’idée qui change tout : le Japon n’est plus « cash only », mais il reste « cash-compatible ». Autrement dit, la carte passe souvent, le cash sauve toujours la mise.
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Aujourd’hui, la part des paiements cashless a atteint 42,8% et l’objectif gouvernemental de 40% a été franchi, avec une ambition affichée à terme de 80%. Traduction pratique pour vous : prévoyez donc votre carte comme outil principal, et le cash comme sécurité.
Le cash n’est pas nostalgique, il est structurel
Si vous ne deviez retenir qu’une chose, c’est celle-ci : le cash survit parce qu’il résout trois besoins d’un coup.
D’abord, les micro paiements. Le Japon adore les transactions rapides et petites, surtout là où l’on ne veut pas « ralentir la file » : stands, petits restos, marchés, machines, lockers.
Ensuite, la tolérance au hors-ligne. Quand on optimise pour que tout continue à fonctionner même avec des contraintes techniques, le billet reste imbattable.
Enfin, la simplicité côté petits commerçants. Moins de friction administrative, moins de dépendance à un prestataire, et une compta qui reste lisible.
Résultat en 2026 : la friction a changé de forme. Ce n’est plus « carte impossible ». C’est plutôt « carte possible, mais pas garantie », précisément dans les lieux où vous n’avez pas envie de négocier.
La carte bancaire oui, mais ne misez pas tout sur une seule
La carte Visa, Mastercard ou AmEx est excellente dès que vous êtes dans une économie « formelle » : hôtels, chaînes, grands magasins, restos urbains, billetteries bien huilées. C’est là que vous aurez le plus de confort, et souvent les meilleurs taux via le réseau de paiement.
Mais sur le terrain, c’est rarement la carte elle-même qui pose problème, c’est l’écosystème autour : un terminal capricieux, un réseau, une règle locale, un petit commerçant qui préfère aller vite. D’où le vrai conseil de 2026 : voyagez avec au moins deux moyens de paiement, pas un seul héros.
Les cartes IC
Beaucoup de voyageurs pensent encore « carte IC = transport ». En réalité, une Suica, PASMO ou ICOCA, c’est une couche de paiement pensée pour la vitesse : portiques, konbini, distributeurs, cafés rapides, et tout ce qui doit se régler en quelques secondes.
Pour 2026, le point pratique à retenir, c’est que l’option « visiteur » est devenue beaucoup plus industrialisée, et le mobile est souvent le chemin le plus simple, à condition d’être attentif aux différences entre une app dédiée et une carte dans un wallet.
Et mentalement, ça vous enlève une charge : vous gardez la carte bancaire pour les montants structurés, et vous gardez l’IC pour tout ce qui doit être fluide.
Les « frais réels »
Les mauvaises surprises viennent rarement d’un seul gros frais. Elles viennent d’un millefeuille. Pensez en trois lignes.
La première ligne, ce sont les frais du distributeur. Selon l’opérateur et le réseau, vous voyez souvent un forfait de l’ordre de 110 à 220 yens par retrait sur les ATM les plus courants pour cartes étrangères.
La deuxième ligne, ce sont les frais de votre banque, parfois fixes, parfois en pourcentage, parfois les deux. C’est là que deux voyageurs au même ATM peuvent payer des coûts très différents.
La troisième ligne, c’est le vrai coût, celui qui pèse lourd : le taux de change. Et son mauvais jumeau, la DCC. Quand un ATM vous propose de facturer « dans votre devise » (euros, dollars) au lieu de yens, vous achetez presque toujours un taux moins bon, car il est fixé par l’opérateur de conversion. La règle simple qui vous protège : quand on vous demande la devise, choisissez le JPY.
Si vous voulez aller plus loin sur le sujet « où perdre de l’argent sans s’en rendre compte » entre change, retraits et choix des bons points d’accès, ce guide est un bon complément : Changer ses euros en yens au meilleur prix.
Les meilleurs ATM
En voyage, vous ne cherchez pas l’ATM parfait. Vous cherchez l’ATM qui se comporte comme prévu :
- Seven Bank (7-Eleven) est devenu la norme de fait parce qu’il est partout, ouvert tout le temps, très compatible avec les réseaux internationaux, et assez transparent sur les choix de devise à l’écran. Vous payez souvent un petit forfait côté ATM, puis vos frais bancaires éventuels, et surtout vous gardez la main sur le choix du yen pour éviter la DCC.
- Japan Post Bank joue le rôle de filet national. Présence large via bureaux de poste et certains ATM dédiés, avec un plafond par opération souvent plus bas. Ce n’est pas toujours le plus pratique au quotidien, mais c’est une excellente option quand l’accès prime.
- Aeon Bank est un bon troisième réflexe, utile selon vos trajets, sans être la stratégie centrale. Pensez-y comme une roue de secours intelligente.
La logique gagnante
Vous n’avez pas à choisir un camp. Vous avez juste à répartir les rôles :
- La carte bancaire sert les montants structurés et les réservations.
- La carte IC sert la vitesse et les micro paiements, ceux qui rendent le quotidien agréable et fluide.
- Le cash sert le scénario qui compte vraiment : tomber sur un endroit où la carte n’est pas le bon outil, au mauvais moment. Vous n’emportez pas du cash pour « tout payer ». Vous emportez du cash pour ne jamais être coincé.
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