Pour vous le salaryman est probablement considéré comme ayant décidé de consacrer sa vie à la réussite pro, mais est-ce toujours vrai ?
Le salaryman (サラリーマン) est un terme japonais qui désigne un employé ou personnel non-dirigeant d’une entreprise au Japon.
Le terme salaryman est largement utilisé depuis les années 1930 et initialement ne concernait que les bureaucrates et les grandes entreprises. Aujourd’hui, il est plus couramment utilisé pour décrire les employés ou cadres de toutes les entreprises.
Le mot salaryman est un wasei-eigo (emprunt à l’anglais). Son pendant féminin est l’office lady, terme souvent abrégé en OL (オーエル).
👨💼 Qu’est ce qui définit un salaryman ?
Les salaryman japonais sont des travailleurs et salariés typiques au Japon et sont connus pour leur dévouement au travail et leur respect de la hiérarchie.
Ils sont également réputés pour travailler de longues heures, y compris des heures supplémentaires, et pour se consacrer principalement à leur travail et à leurs collègues.
Ils sont considérés comme étant le rouage le plus important de la société nippone et sont souvent associés à un style de vie masculin dans lequel le travail et les collègues occupent une grande partie de leur temps et de leurs centres d’intérêt.
Cette culture du travail au Japon peut entraîner un manque de vie personnelle et de temps.
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Le bon côté de ce mode de vie est que les salaryman sont souvent récompensés pour leur dur labeur par de bons salaires et des avantages sociaux. Ils forment généralement des relations étroites avec leurs collègues et sont dévoués à leur entreprise.
Récemment au Japon, le télétravail a gagné en popularité ces dernières années, en particulier auprès des salaryman, en raison de la pandémie qui a obligé de nombreuses entreprises à fermer ou à réduire leur activité.
Cela leur permet de travailler de manière flexible et de mieux gérer leur temps, tout en restant connectés et en restant productifs.
👨💼 Les limites de la vie de salaryman
Pour de nombreux jeunes hommes japonais, accepter tout ce qui n’est pas un salaryman et se conformer à son idéal est considéré comme un échec, non seulement pour lui, mais aussi pour ses parents.
Cette vie axée sur le travail peut avoir des conséquences négatives, comme le recours excessif à l’alcool lors des nomikai (soirées entre collègues) ou la pratique de la microsieste, connue sous le nom de inemuri, pour gérer la fatigue.
Les salaryman sont souvent considérés comme ayant des horaires de travail étendus, avec des journées qui peuvent parfois s’étaler sur plus de douze heures !
Les salariés au Japon ressentent une pression intense pour remplir leur devoir de soutenir leur famille. La pression parfois extrême exercée sur les salariés peut conduire à la mort par surmenage, ou karoshi.
Les salaryman japonais restent considérés comme étant une partie essentielle de la société nippone et continuent à jouer un rôle important dans l’économie du pays.
👨💼 La journée type d’un salaryman japonais
- Réveil dès 6h00 et lever à 6h30
- Trajet domicile-travail vers le bureau à 7h45
- Arrivée au bureau à 8h45
- Journée de travail débutant par un briefing collectif à 8h55
- Déjeuner à 12h00 (dans un restaurant ou avec un bento maison)
- Reprise de la journée de travail à 13h00
- Début d’heures supplémentaires autour de 17h00
- Nomikai ou diner dans des izakaya ou clubs privés avec des collègues ou clients vers 19h
- Trajet vers le domicile ou un hôtel autour de 22h
- Heure du couché avant 00h
Un autre exemple de journée type de salaryman japonais filmé par Ichiban Japan :
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