Le Japon a un système juridique mixte de droit civil et de Common law où procédures et conformisme sont de mise.
Le système judiciaire japonais ne fait pas exception au conformisme régnant sur l’archipel !
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Découvrez le système judiciaire du Japon au travers de ces faits surprenants…
- Le système judiciaire japonais mise sur l’obtention d’aveux, ils sont considérés comme LA preuve la plus irréfutable ! Critiqué par les japonais eux même via l’expression hitojichi shiho (人質司法) littéralement « justice de l’otage ».
- Pour encourager les confessions, il est possible d’être détenu jusqu’à 23 jours avant même d’être inculpé : la loi sur les prisons de 2005 a maintenu l’existence de cellules de détention au sein même des commissariats de police, daiyo kangoku. Il existe des renouvellements réguliers via un juge mais cette procédure est digne d’une formalité…
- Au Japon, le taux d’incarcération est l’un des plus faible au monde : 41 pour 100 000 personnes. En 2018, la population carcérale était de 51 805 personnes.
- Cependant le Japon a un taux de condamnation de plus de 99%. En effet, si les procureurs pensent qu’ils ne peuvent pas gagner, ils abandonnent les affaires ! Donc, si vous êtes arrêté par la police japonaise et que votre affaire passe en jugement au Japon, il y a de fortes chances que l’Etat pense qu’il va gagner.
- Lors d’un interrogatoire il n’est pas rare que de mêmes questions soient posées à de nombreuses reprises, l’interrogateur espérant obtenir un nouveau détail ou changement dans l’histoire… Ces séances pouvant durer 12 heures ou plus !
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