🏼 Tokyo 101 : Guide pour voyager au Japon et à Tokyo pas cher

Tokyo te fait rĂȘver mais pas ton banquier ? Pas de panique, on a LE guide pour explorer la capitale nippone sans exploser le budget.

Tokyo 101 guide

Des transports malins aux ramen Ă  moins de 10€, en passant par les activitĂ©s gratuites et les plans d’hĂ©bergement insolites, on te livre tous les bons plans.

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PrĂ©pare-toi Ă  kiffer Tokyo en mode pas cher – un voyage de folie sans vendre un rein, c’est possible !

🚅 Se dĂ©placer : l’art de bouger (presque) gratuitement

Arriver et circuler Ă  Tokyo sans se ruiner, c’est tout un art, jeune padawan du voyage. PremiĂšre mission : rejoindre la ville depuis l’aĂ©roport sans exploser ton budget transport. Si tu atterris Ă  Narita (Ă  ~60km de Tokyo), Ă©vite le coĂ»teux Narita Express ou le Skyliner ultra-rapide (environ 2 470„ soit 19€) et opte pour le train local Keisei qui coĂ»te Ă  peine ~1 240„ (~10€) pour 70 minutes de trajet.

En bonus, le paysage dĂ©file et tu peux dĂ©jĂ  savourer tes premiĂšres vues du Japon. Autre bon plan : les bus « Airport Limousine » ou « Access Narita » Ă  ~1 000„, parfaits pour les budgets serrĂ©s. Depuis Haneda (bien plus proche du centre), le monorail ou la ligne Keikyu te dĂ©poseront en ville pour moins de 500„ – qui dit mieux ?

Une fois en ville, Tokyo peut sembler tentaculaire avec ses dizaines de lignes de mĂ©tro et de train. Mais promis, c’est plus simple qu’un labyrinthe de Naruto. Investis dans une carte Suica ou Pasmo (carte de transport rechargeable) dĂšs ton arrivĂ©e : c’est l’outil magique pour prendre mĂ©tro, train JR, bus et mĂȘme payer dans les konbini.

Tu la charges en yens et bip Ă  chaque portique, fini les galĂšres de monnaie – et petit bonus, le tarif est un poil rĂ©duit par rapport Ă  un ticket papier classique. Astuce Ă  screenshoter : tu peux mĂȘme l’ajouter sur ton smartphone (Apple Pay, Android) pour Ă©viter d’avoir une carte physique Ă  trimballer.

Pour te dĂ©placer Ă  gogo toute la journĂ©e, pense aux pass illimitĂ©s sur le mĂ©tro. Tokyo propose des tickets 24h/48h/72h couvrant toutes les lignes Metro + Toei (pratique, car plusieurs compagnies opĂšrent le rĂ©seau) : compte environ 800„ pour 24h, 1 200„ pour 48h, 1 500„ pour 72h– une affaire si tu enchaĂźnes les visites aux quatre coins de la ville.

Ces pass touristiques sont vendus dans les aĂ©roports, certaines stations et hĂŽtels (passeport Ă©tranger requis). À noter qu’ils ne couvrent pas les trains JR, mais tu peux complĂ©ter avec ta Suica si besoin.

Et le Japan Rail Pass dans tout ça ? Ce sĂ©same illimitĂ© sur les trains JR peut ĂȘtre tentant si tu prĂ©vois de sillonner le Japon au-delĂ  de Tokyo (hello Kyoto, Osaka, Hiroshima
). Mais attention, depuis fin 2023 son prix a fortement augmentĂ© – ~50 000„ (env. 320€) le pass 7 jours ! Clairement, Ă  ce tarif, on rĂ©flĂ©chit Ă  deux fois.

Notre conseil : prends le JR Pass uniquement si tu comptes faire de longs trajets en Shinkansen sur une courte pĂ©riode. Pour un sĂ©jour concentrĂ© sur Tokyo et sa rĂ©gion, il ne sera pas rentabilisĂ©. À la place, regarde les pass rĂ©gionaux moins chers (ex : le JR Tokyo Wide Pass ~10 180„ pour 3 jours dans la rĂ©gion, ou le Seishun 18 Kippu en Ă©tĂ© pour les trains locaux illimitĂ©s). Et pour aller d’une ville Ă  l’autre Ă  petit prix, n’hĂ©site pas Ă  essayer les bus de nuit (Willer Bus et compagnie) : un Tokyo-Kyoto en bus peut coĂ»ter 30€ au lieu de 120€ en Shinkansen – Ă©conomie maximale, et une nuit d’hĂŽtel en moins Ă  payer.

Dernier Ă©lĂ©ment pour se dĂ©placer futĂ© : les applis indispensables. TĂ©lĂ©charge Google Maps (ultra fiable sur les itinĂ©raires de train/mĂ©tro Ă  Tokyo), ou son Ă©quivalent local Navitime Japan pour des infos encore plus pointues. L’appli Japan Travel (Navitime) offre mĂȘme les horaires en offline.

Pense aussi Ă  Google Translate (mode photo pour dĂ©chiffrer les panneaux ou menus en japonais) et Ă  Japan Official Travel App (par l’office de tourisme, qui rĂ©pertorie transports et infos utiles). Avec ça dans ton smartphone, tu es armĂ© pour dompter le monstre des transports tokyoĂŻtes comme un(e) boss. À glisser dans ton Google Maps : Ă©pingle l’adresse de ton hĂŽtel et quelques spots clĂ©s dĂšs maintenant, tu gagneras du temps sur place.

🛏 HĂ©bergement : dormir pas cher du capsule-hĂŽtel au love hotel

Bien dormir sans plomber ton budget, c’est possible Ă  Tokyo, et en plus tu as l’embarras du choix original ! PremiĂšre option emblĂ©matique : les capsule hotels. Ces hĂŽtels futuristes Ă  petits pods empilĂ©s ont des lits façon capsules spatiales dans un couloir high-tech. Ambiance Lost in Translation assurĂ©e, et tarif mini – dĂšs 2 500„ Ă  4 000„ la nuit (20-30€) pour dormir en mode astronaute urbain.

La journĂ©e, tu laisses ton sac dans un casier, tu slides la porte de ta capsule et hop, au lit ! C’est propre, souvent avec spa ou onsen commun inclus, et gĂ©nĂ©ralement rĂ©servĂ© aux hommes ou femmes sĂ©parĂ©ment (mais il existe des capsules mixtes ou pour couples dans certains endroits). Clairement un plan Ă  tester au moins une nuit pour l’expĂ©rience et le prix.

Astuce : prĂ©vois des boules Quies et ton masque de nuit, car un voisin ronfleur ça peut arriver mĂȘme en capsule.

Si dormir dans une boĂźte en plastique ce n’est pas ton dĂ©lire, pas de souci : Tokyo regorge d’auberges de jeunesse (hostels) ultra conviviales. Dortoirs Ă  6, 8, 10 lits ou plus pour ~2 000-3 500„ la nuit, ambiance backpackers, cuisine partagĂ©e et rencontres au programme. Les quartiers d’Asakusa, Shinjuku ou Akihabara offrent plein d’hostels stylĂ©s (parfois avec capsules dans les dortoirs d’ailleurs).

Pour les couples ou amis cherchant un peu d’intimitĂ© sans se ruiner, beaucoup d’auberges proposent des chambres privatives simples Ă  tarif doux. On n’a pas le luxe d’un palace, mais pour juste dormir c’est largement suffisant. Checke des noms comme Khaosan, Sakura Hostel, Tokyo Hub
 toujours de bonnes reviews et souvent des Ă©vĂ©nements sympas (tournĂ©es bar, cours de cuisine) gratuits pour les clients.

Voyager en couple ou juste envie d’une nuit insolite ? Tente le love hotel. Ironiquement, ces hĂŽtels prĂ©vus pour les amoureux peuvent dĂ©panner les voyageurs en quĂȘte d’un toit pas cher Ă  la derniĂšre minute. Les chambres se louent Ă  l’heure ou pour la nuit, souvent aprĂšs 22h Ă  prix dĂ©gressif.

Pour ~5 000-7 000„ (40-60€) la nuit, tu as une chambre privĂ©e kitsch Ă  souhait (jacuzzi, nĂ©ons, miroir au plafond
 chaque love hotel a son thĂšme !). Pas besoin de rĂ©server, on choisit son modĂšle de chambre sur un Ă©cran dans le lobby. Certes, c’est spĂ©cial niveau dĂ©co, mais c’est spacieux et abordable comparĂ© aux hĂŽtels classiques de Tokyo. Bon Ă  savoir : beaucoup refusent les enfants (Ă©videmment) donc c’est une option plutĂŽt pour adultes consentants.

Pour les plus aventuriers du budget, il reste l’option extrĂȘme mais typiquement japonaise : dormir dans un cybercafĂ© / manga kissa. Oui, ces cybercafĂ©s ouverts 24h/24 oĂč on peut lire des mangas ou jouer en ligne proposent aussi des cabines privĂ©es avec fauteuil ou tatami pour pioncer. Forfait nuit (~8h) autour de 2 000„ avec boissons soft Ă  volontĂ© – imbattable ! Tu auras une petite cabine fermĂ©e, une douche Ă  disposition, et du cafĂ© Ă  gogo. Ce n’est pas du grand confort (on dort sur un siĂšge ou un futon fin), mais pour une nuit ou deux en mode backpacker survivant, ça dĂ©panne sĂ©vĂšre quand on a serrĂ© le budget trop fort en fin de voyage. Astuce : les quartiers comme Shibuya, Shinjuku ou Ikebukuro ont plein de manga kissa. RepĂšre par exemple Manboo! ou Gran Cyber CafĂ© – Ă  noter que les week-ends, ces lieux se remplissent de fĂȘtards qui ont ratĂ© le dernier train, donc arrive un peu avant 23h pour choper ta cabine.

Enfin, si tu voyages en famille ou que tu veux juste plus d’espace sans te ruiner, pense aux hĂŽtels business locaux ou aux Airbnb/apparts. Les hĂŽtels business (style Toyoko Inn, APA Hotel, etc.) ont souvent des petites chambres doubles autour de 7 000„-10 000„ la nuit, avec parfois la gratuitĂ© pour un enfant qui partage le lit.

Pas hyper glamour mais propre, pratique, et parfois un petit-dĂ©j offert. CĂŽtĂ© Airbnb (ou Ă©quivalent), Tokyo en propose mais attention aux rĂšgles : la lĂ©gislation japonaise a serrĂ© la vis, assure-toi que l’annonce a un numĂ©ro d’enregistrement lĂ©gal. Cela dit, pour une famille, se prendre un mini-appart avec kitchenette peut faire Ă©conomiser sur les repas.

En rĂ©sumĂ© – Bons plans hĂ©bergement : Capsule hotel pour le fun et le prix, hostel pour le social et l’économique, love hotel pour le couple aventureux, manga cafĂ© pour le ultra-budget, et business hotel ou appart pour la simplicitĂ©. Mixe les options pendant ton sĂ©jour pour varier les plaisirs (et les anecdotes Ă  raconter) !

🍜 Manger & boire : sushis, ramen et konbini à prix mini

PrĂ©pare ton estomac, Tokyo regorge de dĂ©licieuses choses Ă  manger sans te fĂącher avec ton portefeuille. Ici, bien manger pas cher est presque un sport national, et tu vas voir qu’avec 5-10€ on peut festoyer comme un roi de la street-food nipponne.

Pour caler un petit creux Ă  n’importe quelle heure, ton alliĂ© numĂ©ro un c’est le konbini (コンビニ) – ces supĂ©rettes ouvertes 24h/24 type 7-Eleven, FamilyMart ou Lawson. Tu y trouveras de tout : onigiri (boulettes de riz garnies) Ă  120„ (0,80€) piĂšce, sandwiches, salades, brochettes, sans oublier les fameuses bento (plateaux repas) frais du jour pour 500„ Ă  peine. Bonus : les konbini peuvent rĂ©chauffer ton plat, te fournir des baguettes, et mĂȘme il y a souvent un micro coin avec tabouret pour manger sur place. À 3h du mat’ en rentrant de soirĂ©e ou Ă  7h pour un petit-dĂ©j, le konbini te sauvera la vie et tes yens.

À tester : les nikuman (brioches vapeur fourrĂ©es) chauds en hiver, vendus au comptoir, ou les glaces Coolish l’étĂ©. Petit budget, grand kiff.

Si tu veux un vrai repas chaud assis, direction les innombrables restaurants pas chers frĂ©quentĂ©s par les locaux. Top du top : les ramen-ya (restos de ramen). Pour ~800„ tu as un bol fumant de nouilles dans un bouillon dĂ©licieux, avec porc, Ɠuf marinĂ©, algues
 Un classique : les chaĂźnes Ichiran ou Ippudo (un peu touristiques mais toujours efficaces), ou dĂ©niche un petit ramen shop de quartier – souvent repĂ©rables Ă  la file d’attente devant le distributeur de tickets. Eh oui, la plupart du temps tu commandes ton ramen sur une machine automatique (avec photos, ouf) qui te donne un ticket Ă  remettre au cuistot. Rapide, bon, pas cher, que demander de plus ?

Envie de sushis ?

Pas obligĂ© de casser ta tirelire dans un resto chic. Va dans un kaiten sushi – ces restos Ă  sushi sur tapis roulant oĂč les assiettes dĂ©filent devant toi. Chaque assiette (2 piĂšces de sushi gĂ©nĂ©ralement) coĂ»te typiquement entre 100„ et 200„. Autant te dire qu’avec 1 000-1 500„ (8-12€) tu ressors repu !

Attrape les assiettes qui te font envie quand elles passent, ou commande sur l’écran pour recevoir un sushi spĂ©cifique via un mini train Ă©lectrique (certains restos ont des systĂšmes ludiques ultra cool). Les chaĂźnes Sushiro, Kura Sushi, Genki Sushi sont trĂšs populaires et adaptĂ©es si tu parles pas japonais (Ă©cran multilingue). Et en plus du sushi, souvent thĂ© vert Ă  volontĂ© gratuit Ă  table.

Astuce : va-y en semaine à midi pour éviter la foule et guette les assiettes de couleur = prix différent, généralement affiché au mur ou sur le menu.

La cuisine japonaise ne se limite pas aux ramen et sushi, et le moins cher du coin reste peut-ĂȘtre les gyudon : ces bols de riz recouverts de bƓuf marinĂ© et d’oignons.

Les trois grands frĂšres Sukiya, Yoshinoya, Matsuya se tirent la bourre pour t’en offrir Ă  ~400-500„ le bol (!). Rapide, nourrissant, c’est le casse-croĂ»te favori des salarymen pressĂ©s. Entre deux visites, hop un petit gyudon ou un curry rice chez Coco Ichibanya (chaĂźne de curry japonais, portions ajustables – le riz curry de base autour de 600„). Ton estomac dira merci et ton porte-monnaie aussi.

Le soir, pour boire un verre et grignoter pas cher dans une ambiance 100% locale, tente un izakaya bon marché. Les izakaya sont les bistrots japonais : on y commande plein de petits plats à partager (yakitori, edamame, karaage
) et des boissons. Certains sont hors de prix, mais il existe des pépites budget-friendly.

Cherche les chaĂźnes comme Torikizoku oĂč tout est Ă  320„ (biĂšre, brochette, dessert, tout !) – idĂ©al pour une soirĂ©e entre potes Ă  tester plein de trucs. D’autres izakaya affichent des happy hour de folie (biĂšre Ă  200„ avant 19h, par ex.). Dans les quartiers Ă©tudiants (Takadanobaba, Waseda) ou autour des gares un peu excentrĂ©es, tu trouveras des tavernes locales oĂč bien manger et boire ne dĂ©passe pas 2 000-3 000„ par personne pour la nuit. Ambiance enfumĂ©e, lanternes en papier et « Kanpai! » Ă  gogo, ça c’est Tokyo by night sans se priver.

Et bien sĂ»r, impossible de parler de bouffe Ă  Tokyo sans mentionner la street-food et snacks : goĂ»te aux takoyaki (boules de pĂąte avec morceau de poulpe, 6 pour ~400„) dans les stands, aux crepes de Harajuku (dessert girly Ă  souhait, ~500„), aux taiyaki (gĂąteaux en forme de poisson fourrĂ©s Ă  la crĂšme ou azuki, ~200„)
 Chaque quartier a sa spĂ©cialitĂ© pas chĂšre Ă  grignoter en se baladant. MĂȘme les distributeurs de boissons, omniprĂ©sents, proposent thĂ© vert, cafĂ© canette ou soda japonais pour 100-150„ – hydratation garantie pour quelques piĂšces de monnaie.

TL;DR – Manger pas cher Ă  Tokyo : Konbini pour les fringales 24/7, ramen et gyudon pour les repas express Ă  moins de 5-8€, kaiten sushi pour se faire plaisir sans exploser la facture, izakaya bon marchĂ© pour arroser ta soirĂ©e, et street-food pour grignoter local sans compter. En bonus, l’eau est gratuite et potable partout – n’hĂ©site pas Ă  remplir ta gourde aux fontaines ou restaus. Ton ventre sera plein et ton porte-monnaie aussi (plein… de yens Ă©conomisĂ©s).

⛩ ActivitĂ©s gratuites ou abordables : Tokyo freestyle

On passe aux trucs Ă  faire sans se ruiner – bonne nouvelle, Tokyo regorge d’activitĂ©s gratuites ou trĂšs peu chĂšres. La ville est un vĂ©ritable terrain de jeu et beaucoup de ses plus grands charmes ne coĂ»tent pas un sou. Voici comment profiter de Tokyo version free (ou presque) :

  • Balades dans les quartiers cultes : FlĂąner dans Tokyo, c’est dĂ©jĂ  une aventure en soi et c’est 100% gratuit. Perds-toi dans les ruelles d’Asakusa jusqu’au splendide temple Senso-ji et sa porte Kaminarimon iconique (grande lanterne rouge) – un must absolu et l’entrĂ©e du temple est libre bien sĂ»r. Traverse le passage de Shibuya Ă  l’heure de pointe pour te sentir comme dans un film (coucou Lost in Translation), promĂšne-toi le soir sous les nĂ©ons de Shinjuku (le quartier de Kabukicho et ses enseignes flashy vaut le coup d’Ɠil, sans forcĂ©ment consommer) ou dans les allĂ©es geek d’Akihabara pour admirer les devantures de figurines et d’électronique. Chaque quartier a son ambiance : Harajuku te donnera ta dose de kawaii et de mode folle (et tu peux regarder les cosplayeurs du dimanche Ă  Yoyogi), Ginza te fera rĂȘver devant des vitrines de luxe (window-shopping gratuit, rĂȘve accessible ), et Tsukiji te fera saliver avec son marchĂ© aux poissons (mĂȘme si le gros marchĂ© s’est dĂ©placĂ© Ă  Toyosu, l’ambiance des Ă©choppes de rue autour de l’ancien marchĂ© reste gĂ©niale).
  • Temples et sanctuaires : La spiritualitĂ© japonaise en accĂšs libre ! Outre Senso-ji, va voir le sanctuaire Meiji-jingu en plein cƓur de Yoyogi : tu empruntes un chemin forestier relaxant (dĂ©connexion garantie) pour arriver Ă  ce sanctuaire shinto majestueux – entrĂ©e gratuite, juste un don si tu veux. D’autres temples sympas et gratuits : Gotoku-ji, le temple des chats Maneki-neko (Ă  Setagaya, moins connu, plein de statues de chats porte-bonheur ), Nezu-jinja avec ses torii rouges alignĂ©s façon mini-Fushimi Inari, ou encore le temple Zojo-ji au pied de la Tokyo Tower (contraste superbe entre l’ancien et la tour Eiffel japonaise en arriĂšre-plan). N’hĂ©site pas Ă  assister respectueusement aux rituels (purification Ă  la fontaine, priĂšre
) – c’est culturel et ça ne coĂ»te rien.
  • Parcs et nature en ville : Besoin de souffler ? Tokyo a des parcs publics magnifiques. Ueno Park est un incontournable, surtout pendant la floraison des cerisiers (hanami) oĂč tu peux pique-niquer sous un nuage de pĂ©tales roses. Il abrite aussi des musĂ©es (payants) et un zoo (pas cher, ~600„ l’entrĂ©e) si tu voyages avec des enfants. Yoyogi Park Ă  Harajuku est le spot du dimanche : gratuit Ă©videmment, avec souvent des musiciens, des danseurs rockabilly qui se trĂ©moussent en blouson noir, ou des festivals culturels gratuits (fĂȘte du BrĂ©sil, de la ThaĂŻlande, etc. selon la saison). Shinjuku Gyoen est un des rares parcs payants (500„) mais il est superbe ; toutefois tu as Ă  cĂŽtĂ© le parc municipal de Shinjuku (Shinjuku Chuo Park) gratuit, juste derriĂšre les bĂątiments du gouvernement mĂ©tropolitain. D’ailleurs, note LA vue panoramique gratuite : montez aux observatoires de la Mairie de Tokyo (Tocho) Ă  Shinjuku, c’est gratis et la vue du 45e Ă©tage est incroyable sur toute la ville, Fuji visible par temps clair. D’autres spots panoramiques gratuits : la terrasse de l’office de tourisme d’Asakusa, le Tokyo SkyTree Solamachi deck (pas tout en haut de la tour qui est payant, mais un Ă©tage commercial offre dĂ©jĂ  une belle vue), ou carrĂ©ment certains magasins/immeubles (le roof-top du magasin Magnet by Shibuya 109 a un deck sur Shibuya Crossing pour ~300„ seulement, quasi gratuit donc).
  • MusĂ©es et culture Ă  petit prix : Beaucoup de musĂ©es nationaux Ă  Tokyo sont trĂšs abordables. Le musĂ©e national de Tokyo Ă  Ueno est Ă  ~1 000„ mais souvent la moitiĂ© prix pour les Ă©tudiants, et c’est gigantesque (archĂ©ologie, arts, histoire). Miraikan (musĂ©e des sciences et innovations) Ă  Odaiba coĂ»te ~630„ pour les moins de 18 ans, ~1300„ adulte – pas mal pour voir des robots comme ASIMO. Mais tu as aussi des musĂ©es gratuits : le MusĂ©e du Sumo (Ryogoku) petit mais gratuit, le MusĂ©e de la Banque du Japon (pour les fans d’économie, gratuit et climatisĂ© l’étĂ©), ou encore le showroom high-tech Sony Park (Ginza) avec parfois des expos interactives gratos. Pense Ă  vĂ©rifier les journĂ©es gratuites : par ex, la Bourse de Tokyo se visite gratuitement en semaine, et certains musĂ©es font portes ouvertes Ă  dates spĂ©ciales (la Semaine de la Culture dĂ©but novembre par ex.).
  • Pop culture & fun gratuit : Pas besoin de payer une fortune pour vivre la pop culture japonaise. File Ă  Nakano Broadway (accĂšs gratuit dans ce vieux mall) pour explorer les boutiques retro de manga, jouets vintage et jeux vidĂ©o d’occasion – un paradis geek oĂč regarder ne coĂ»te rien (sauf si tu craques pour un souvenir). Akihabara: entre les dĂ©mos de jeux vidĂ©o en magasin, les maid cafĂ©s qui distribuent des flyers dans la rue (on peut regarder les gens cosplayĂ©s sans forcĂ©ment entrer consommer), et les game centers oĂč tu peux t’éclater pour 100„ la partie (ok c’est pas gratuit, mais presque) – l’expĂ©rience vaut le dĂ©tour. Essaie-toi aux machines Ă  pinces pour choper une peluche, mĂȘme si c’est dur tu auras rigolĂ©.
  • Sport et moments insolites : Tu veux du vrai gratuit original ? Assiste Ă  un entraĂźnement de sumo ! Dans le quartier de Ryogoku, certaines Ă©curies de sumo permettent aux visiteurs d’observer gratuitement les entraĂźnements matinaux (il faut se renseigner et venir tĂŽt, rester discret et silencieux). Voir ces colosses s’exercer Ă  quelques mĂštres de toi, sans dĂ©bourser un yen, c’est fou. Autre idĂ©e sport : va encourager les locaux lors d’un match de base-ball au parc Jingu Stadium – les entraĂźnements ou matchs amateurs sont souvent en libre accĂšs, ambiance bon enfant garantie. Enfin, participer Ă  une fĂȘte traditionnelle comme spectateur est gratuit : par exemple, Ă  Asakusa ou Ueno tu pourras tomber sur une danse de Bon Odori (danse folklorique en cercle l’étĂ©) oĂč tout le monde est invitĂ© Ă  danser sur la musique traditionnelle – convivial et gratuit bien sĂ»r.

En bref, Tokyo regorge de pĂ©pites gratuites. Ouvre l’Ɠil sur les festivals de rue, les expos en plein air, les happenings improvisĂ©s. MĂȘme se promener la nuit Ă  Odaiba pour voir la Statue de la LibertĂ© (oui il y en a une petite lĂ -bas !) et le Rainbow Bridge Ă©clairĂ©, c’est gratuit et magique. Ton appareil photo va chauffer sans que ta carte bleue refroidisse. L’important, c’est de prendre le temps de vivre la ville plus que de consommer des attractions payantes. Tokyo est un spectacle permanent Ă  ciel ouvert !

🛍 Shopping malin : 100 yens shops, friperies et souvenirs à gogo

Qui dit voyage dit souvenirs et shopping, mais pas question de payer le prix fort. Tokyo offre de quoi faire chauffer la carte… Ă  coups de quelques yens seulement. C’est parti pour le shopping version petit budget :

Les 100 „ shops – le paradis du pas cher : Imagine un magasin oĂč (presque) tout coĂ»te 100 yens (+taxes) soit ~0,70€. Bienvenue dans les 100 yens shops ! La chaĂźne la plus connue, Daiso, a de grandes enseignes Ă  Harajuku (Ă©norme sur 4 Ă©tages), Ă  Asakusa, etc. Tu y trouveras des souvenirs super sympas pour trois fois rien : vaisselle mignonne, baguettes, Ă©ventails, babioles dĂ©coratives, papeterie kawaii, friandises locales
 IdĂ©al pour ramener des cadeaux Ă  tout ton entourage sans exploser ton budget. D’autres chaĂźnes Ă©quivalentes : Seria (plutĂŽt orientĂ© dĂ©co/loisirs crĂ©atifs), Can\u0027Do, ou mĂȘme les rayons Ă  100„ de Don Quijote (on y reviendra). N’hĂ©site pas Ă  faire le plein de petits gadgets insolites japonais, c’est lĂ©ger dans la valise et ça coĂ»te moins cher qu’un cafĂ© chez nous. Pro-tip : les 100„ shops de quartier sont plus petits mais parfois encore moins chers (certains items Ă  80„), garde l’Ɠil ouvert.

Don Quijote – le bazar discount : Donki (surnom local) est une chaĂźne de magasins discount incontournable. Logo au pingouin avec un bandeau, ouvert souvent 24h, c’est l’Aladdin’s Cave du shopping pas cher. On y trouve de TOUT : souvenirs touristiques (yukata, porte-clĂ©s, snacks en pack), Ă©lectronique, cosmĂ©tiques, dĂ©guisements loufoques, valises, et mĂȘme de la nourriture. Les prix sont compĂ©titifs, parfois mĂȘme moins chers que les supermarchĂ©s classiques. Le Don Quijote de Akihabara ou de Shibuya (le mega Donki de 7 Ă©tages) valent la visite, mĂȘme juste pour l’expĂ©rience sensorielle (attention aux allĂ©es Ă©troites remplies du sol au plafond et Ă  la musique Donki en boucle). C’est un excellent endroit pour acheter des souvenirs pas chers : kitkat goĂ»t thĂ© vert, figurines bon marchĂ©, t-shirts rigolos
 et pourquoi pas un cosplay Pikachu pour 1 500„ ? Rien n’est impossible chez Donki.

Friperies et mode vintage : Tokyo est une capitale de la mode, mais tu peux trĂšs bien t’habiller stylĂ© pour trois fois rien. Direction les friperies (furugiya) ! Le quartier roi, c’est Shimokitazawa, rempli de boutiques vintage ultra cool. Fouine chez Mode Off (section vĂȘtements d’occasion de la chaĂźne Hard Off/Book Off) oĂč des fringues de marque d’occasion se vendent pour quelques centaines de yens. Des friperies indĂ©pendantes comme Flamingo, Haight&Ashbury, Chicago (qui a d’ailleurs un rayon kimono vintage) proposent des vĂȘtements rĂ©tro, du Levi’s 501 au kimono des annĂ©es 60, Ă  des prix bien plus doux qu’en Europe. D’ailleurs, pour un kimono vintage pas cher : cherche les boutiques d’occasion autour d’Asakusa ou dans les marchĂ©s aux puces. Il existe des shops oĂč les kimonos d’occasion dĂ©marrent Ă  1 000„ piĂšce – oui, tu as bien lu, un kimono authentique pour moins de 10€ ! Certes ce sera plutĂŽt un kimono d’étĂ© (yukata) ou un modĂšle pas ultra rare, mais c’est le bon plan souvenir ultime. N’oublie pas aussi Book Off pour tout ce qui est mangas, jeux vidĂ©o, CD/DVD d’occasion – on y trouve des mangas Ă  100„ et des jeux rĂ©tro pour quelques euros, mĂȘme si tu ne lis pas le japonais c’est un chouette souvenir visuel.

Souvenirs et babioles pas chĂšres : Outre les 100„ shops et Donki, pense aux marchĂ©s locaux. Par exemple, le week-end il y a parfois des marchĂ©s aux puces (nomi-no-ichi) dans certains parcs ou sanctuaires : le marchĂ© d’antiquitĂ©s du Temple Heiwajima, celui du parc Yoyogi ou de Meiji-jingu certains dimanches
 Tu pourras y dĂ©nicher des vieux objets japonais, estampes, kimonos, piĂšces de monnaie, pour des prix nĂ©gociables (les grands-mĂšres japonaises adorent marchander si tu le fais gentiment en japonais approximatif). À Asakusa, la rue Nakamise qui mĂšne au temple regorge de stands de souvenirs (Ă©ventails, porte-bonheur, biscuits
) Ă  petits prix – certes c’est touristique mais les tarifs restent raisonnables pour la plupart des bricoles (ex: 3 porte-clĂ©s Maneki-neko pour 500„). Pour des souvenirs un peu originaux Ă  pas cher : les magasins de 2nde main spĂ©cialisĂ©s Mandarake (il y en a Ă  Nakano Broadway, Shibuya, Akiba) oĂč tu peux trouver des figurines d’anime d’occasion Ă  prix cassĂ©s, ou bien les gashapon (distributeurs de capsules surprises) un peu partout pour 200-300„ l’objet – fun et pas cher, l’effet Kinder Surprise made in Japan.

High-tech d’occasion : Envie de tech sans taxe “nouveautĂ©â€ ? Akihabara a des boutiques d’électronique reconditionnĂ©e oĂč tu peux choper un appareil photo, une console ou un gadget Ă  bon prix. Sofmap Outlet par ex vend des laptops ou consoles d’occaz. Et pour les geeks, Hard Off (rien Ă  voir avec le nom, c’est la branche tech de Book Off) propose des instruments de musique, appareils photo, etc. d’occasion bon marchĂ©. Le rĂȘve du retrogaming ? Des jeux Super Nintendo japonais Ă  100„ dans les bacs Ă  Akihabara ou Nakano.

Avec tout ça, tu peux faire du shopping illimitĂ© (ou presque) sans te ruiner. N’oublie pas que le Japon a la dĂ©taxe (tax-free) pour les touristes sur les achats de plus de 5 000„ dans la mĂȘme boutique – pratique si tu fais un peu chauffer la carte. Alors, prĂȘt Ă  remplir la valise de trouvailles nippones sans exploser ton budget ?

🛀 DĂ©tente & sport : onsen, randos et plein air Ă  petit prix

Voyager, ce n’est pas que courir d’un spot Ă  l’autre, c’est aussi prendre le temps de se dĂ©tendre et pourquoi pas de bouger son corps. Bonne nouvelle, Ă  Tokyo et autour, tu peux vivre des expĂ©riences relax ou sportives sans trop dĂ©penser.

Bains publics et onsen pas chers : Se prĂ©lasser dans un bon bain chaud japonais, c’est un must. Pas besoin de ryokan de luxe : cherche un sento (bain public de quartier). EntrĂ©e typique ~500„ Ă  800„ seulement pour accĂ©der aux bains chauds, parfois sauna en option pour quelques dizaines de yens. Par exemple, Sugamo Onsen ou Mikoku-yu (Ă  Kinshicho) offrent une expĂ©rience authentique pour ~460„ l’entrĂ©e – eau thermale noire ou clair selon la source, bassins intĂ©rieur/extĂ©rieur, dĂ©tente totale. Les sento sont souvent cachĂ©s dans les ruelles rĂ©sidentielles, repĂšre la kanji ♚ ou les cheminĂ©es. Astuce : apporte ta petite serviette pour Ă©viter de la louer, et n’oublie pas les rĂšgles (bien se laver avant d’entrer dans le bain, pas de maillot, tatouages parfois interdits selon l’établissement). Si tu veux un onsen (source thermale naturelle) sans quitter Tokyo, il y a Oedo Onsen Monogatari (reconverti en onsen theme park, entrĂ©e ~2 000„) ou LaQua Ă  Tokyo Dome (~2 900„) – plus cher qu’un sento local mais moins que d’aller Ă  Hakone. Mais honnĂȘtement, l’expĂ©rience du petit sento de quartier Ă  5€ n’a pas de prix (ou plutĂŽt si, un tout petit prix) et relaxe tout autant.

Nature et randonnĂ©es gratuites : Eh oui, autour de Tokyo il y a de la verdure et des montagnes accessibles en train pour presque rien. L’excursion classique, c’est le Mont Takao (Takaosan). À seulement 50 minutes de train de Shinjuku (~400„ le trajet avec la Keio Line), tu as une montagne de ~600m avec plein de sentiers de rando balisĂ©s. L’ascension prend ~1h30 Ă  2h, accessible Ă  presque tous (sinon il y a un tĂ©lĂ©phĂ©rique payant mais bon, on est lĂ  pour Ă©conomiser ET faire du sport). Au sommet : vue imprenable sur Tokyo et, par temps clair, sur le Mont Fuji. Et tout ça gratuitement (Ă  part le train pour y aller). Emporte ton bento et dĂ©jeune au sommet, satisfaction garantie. D’autres idĂ©es rando/promenade nature : le Mont Mitake (un peu plus loin, train JR + funiculaire, budget ~1 500„ AR, beau sanctuaire au sommet), ou plus simplement une balade le long de la Tama River ou de la Sumida en ville, c’est plat mais c’est vert et reposant. MĂȘme Odaiba offre une promenade sympa le long de la baie avec vue sur Rainbow Bridge, totalement gratuite et dĂ©paysante.

Sport urbain gratuit : Envie de jogger ? Rejoins les nombreux TokyoĂŻtes qui font leur running autour du Palais ImpĂ©rial. Il y a un parcours ~5km tout autour, avec vestiaires/douches payants Ă  dispos si besoin (quelques centaines de yens) mais tu peux bien sĂ»r courir gratis. Le matin c’est assez animĂ© avec les salarymen sportifs, le soir aussi. Sinon, beaucoup de parcs ont des agrĂšs de fitness en libre accĂšs, ou simplement de l’espace pour du yoga, du frisbee
 Le parc Komazawa Olympic Park (Ă  Meguro) a mĂȘme des installations de sport gratuites (terrain de basket libre, tables de ping-pong en plein air, etc.). Les plus aventureux peuvent essayer les parcours de parcours santĂ© dans certains parcs ou les murs d’escalade libres (il y a un petit mur d’escalade en accĂšs libre sous un pont Ă  Shibuya par ex).

ActivitĂ©s plein air pas chĂšres : Louer un vĂ©lo Ă  Tokyo, c’est trĂšs abordable et ça fait une chouette journĂ©e ! Le bike sharing officiel (prĂ©sent dans 23 arrondissements) propose des vĂ©los en libre-service rouge “Docomo Bike” – ~150„ les 30 min ou des pass journĂ©e ~1 500„. PĂ©daler le long de la Sumida ou dans les petites rues de Nakano, c’est agrĂ©able et Ă©conomique. Autre idĂ©e dĂ©tente : le karaokĂ© en journĂ©e. What? Le karaokĂ© payant, dans “DĂ©tente & sport” ? Oui, parce que le karaokĂ© c’est presque un sport national et surtout le tarif en journĂ©e (avant 19h) est souvent ridiculement bas : genre 100„ la demi-heure par personne dans certaines chaĂźnes type Big Echo ou JoySound, hors boissons. Donc pour ~200-300„ (2€) tu peux chanter Ă  tue-tĂȘte pendant une heure dans ta salle privĂ©e climatisĂ©e – bon pour le moral, pas cher, que demande le peuple ?

Massage et bien-ĂȘtre : AprĂšs avoir arpentĂ© la ville, pourquoi ne pas s’offrir un petit massage Ă  la japonaise sans exploser le budget ? Les salons de massage sur chaise (genre 15 min pour 1 500„) pullulent dans les centres commerciaux ou prĂšs des gares. Ce n’est pas donnĂ©, mais comparĂ© Ă  l’Europe ça reste abordable pour se faire kneader la nuque. Mieux, essaie les fauteuils de massage en libre-service ! De nombreuses salles d’arcade ou mĂȘme certains grands magasins ont des fauteuils massants : on insĂšre 100„ pour 10 minutes de bonheur mĂ©canique. Franchement, 0,70€ la session de massage des pieds, c’est imbattable. Parfois dans les onsen ou sento, ces fauteuils sont dispos aussi, profites-en aprĂšs le bain.

En somme, que tu aies besoin de chill ou de te bouger, tu trouveras ton bonheur pour pas cher. Un bain public et une boisson vitaminĂ©e Vending Machine post-bain te requinqueront pour moins de 5€. Une rando t’offrira des paysages dignes d’Instagram pour le prix d’un ticket de train de banlieue. Tokyo sait te faire du bien sans te faire mal au porte-monnaie.

đŸ’» Internet et travail nomade : connectĂ© gratuitement (ou presque)

MĂȘme en vacances, on a souvent besoin d’Internet – ne serait-ce que pour poster ses stories Insta depuis Shibuya, bosser un peu si on est digital nomad, ou appeler la famille. Bonne nouvelle : se connecter Ă  Tokyo sans exploser son forfait, c’est tout Ă  fait possible grĂące Ă  de nombreux Wi-Fi gratuits et lieux sympa pour travailler.

Wi-Fi gratuit partout (ou presque) : Tokyo a fait des efforts Ă©normes sur le Wi-Fi public ces derniĂšres annĂ©es. Tu trouveras du Wi-Fi gratuit dans les aĂ©roports, les gares principales, les konbini (oui oui, 7-Eleven, Lawson & co offrent du Wi-Fi gratuit), les cafĂ©s, les centres commerciaux
 La ville a mĂȘme un rĂ©seau officiel “Free Wi-Fi & TOKYO” dans certains quartiers touristiques. Le plus simple est de tĂ©lĂ©charger l’appli Japan Connected-free WiFi qui te permet de te connecter en un clic Ă  un tas de hotspots gratuits sans refaire l’inscription Ă  chaque fois. Pratique ! Donc avant de payer pour une carte SIM data, sache que tu peux souvent checker tes mails ou Google Maps en t’arrĂȘtant 5 min Ă  un konbini (avec en bonus un petit onigiri). Évidemment, pour des usages intensifs ou si tu as besoin d’ĂȘtre joignable H24, envisager une SIM locale (20-30€ pour 5-10 Go) ou un pocket Wi-Fi partagĂ© entre potes reste une bonne idĂ©e – mais en mode ultra-Ă©conomique, le Wi-Fi gratuit fera l’affaire.

CafĂ©s cosy pour bosser ou chiller en ligne : Besoin de poser ton laptop 2 heures pour avancer sur un projet ou trier tes photos ? Tokyo regorge de cafĂ© accueillants pour les tĂ©lĂ©travailleurs. Les Starbucks sont partout et proposent Wi-Fi gratuit illimitĂ© une fois inscrit, prises Ă©lectriques dans beaucoup d’établissements, et personne ne te jette si tu restes longtemps avec un Frappuccino fondu Ă  moitiĂ© (le Japon est assez tolĂ©rant lĂ -dessus tant qu’il n’y a pas la queue). Autres chouettes chaĂźnes : Tully’s Coffee, Doutor, Excelsior CafĂ© – toutes ont du Wi-Fi gratuit (via un portail web) et une ambiance studieuse. Et il y a Ă©videmment des petits coffee shops indĂ©pendants ultra mignons Ă  chaque coin de rue : par exemple Streamer Coffee Company (Shibuya), Lattest (Omotesando) ou Blue Bottle (Ă  plusieurs endroits) oĂč tu peux allier cafĂ© de qualitĂ© et session ordi. Certains mettent mĂȘme Ă  dispo des prises, du recharge phone etc. N’oublie pas de consommer un minimum (un latte Ă  ~400„, c’est le “loyer” de ta chaise) et Ă©vite les heures de pointe dĂ©jeuner si tu squattes pour bosser. Mais globalement, travailler depuis un cafĂ© Ă  Tokyo est facile et dans l’air du temps – tu verras plein de Japonais faire de mĂȘme.

Co-working et espaces de travail pas chers : Si tu as besoin d’un environnement plus pro ou plus calme que le brouhaha d’un cafĂ©, tu peux tester les co-working spaces. Beaucoup offrent des pass Ă  la journĂ©e entre 1 000„ et 3 000„ (selon standing). Par exemple, Techlab Ă  Shibuya ou Impact Hub Ă  Tokyo proposent des accĂšs temporaires. Il y a aussi des co-working cafĂ©s hybrides : tu payes Ă  l’heure pour un espace tranquille, boissons souvent incluses. Un exemple original : Coffee & Co Ă  Shinjuku, ~500„/h avec conso Ă  volontĂ©. Si tu restes de longues heures, certains plafonnent le tarif Ă  la journĂ©e. Pour les ultra-budgets, rappelle-toi l’option manga cafĂ© mentionnĂ©e plus haut – en journĂ©e, une cabine avec un PC et Wi-Fi, boissons Ă  volontĂ©, ça peut faire office de mini-bureau temporaire (certains plans journĂ©e existent, du genre 6h pour 1 200„). Bon, tu n’auras pas la lumiĂšre naturelle ni la dĂ©co startup colorĂ©e, mais pour bosser tranquilou c’est pas mal.

Rester connectĂ© dans la ville : Pense aux spots publics. Des bibliothĂšques municipales accueillent volontiers les visiteurs (avec Wi-Fi et prises) gratuitement – par exemple la BibliothĂšque centrale de Shibuya ou celle de Taito (prĂšs d’Ueno) ont des salles de lecture oĂč tu peux t’installer avec ton ordi. MĂȘme si tout est en japonais autour de toi, tant que tu restes discret ça passe crĂšme. Il y a aussi des lounge dans certaines gares ou malls, parfois en accĂšs libre ou pour le prix d’une conso. Et dĂ©tail qui sauve : presque toutes les gares JR ont des prises Ă©lectriques en libre accĂšs dans la salle d’attente ou prĂšs des quais (destinĂ©es Ă  charger son tel). Si t’es en rade de batterie, pose-toi sur un banc Ă  la gare avec ton cĂąble, tu verras souvent des jeunes faire pareil.

En bref, Internet Ă  Tokyo ne sera pas ton ennemi du budget. Entre Wi-Fi gratos omniprĂ©sent et lieux confortables pour travailler ou surfer sans payer plus que le cafĂ© que tu bois, tu pourras rester connectĂ© avec le monde entier tout en profitant de ton aventure japonaise. N’oublie pas juste de lever les yeux de l’écran pour vivre l’instant prĂ©sent, hein (aprĂšs avoir uploadĂ© ta story sushi, bien sĂ»r).

🎉 ÉvĂ©nements gratuits ou Ă  petits prix : la fĂȘte sans se ruiner

Tokyo est une ville ultra vivante avec des Ă©vĂ©nements en permanence. Concerts, festivals, fĂȘtes traditionnelles, il y a toujours quelque chose Ă  fĂȘter – et pas besoin de dĂ©penser une fortune, beaucoup d’évĂ©nements sont gratuits ou trĂšs abordables. Voici comment t’encanailler sans casser ta tirelire :

Festivals traditionnels (matsuri) : Ce sont les fĂȘtes de quartier souvent liĂ©es aux temples et sanctuaires, et l’entrĂ©e est toujours gratuite. En Ă©tĂ©, c’est la folie : presque chaque week-end a son matsuri quelque part. Par exemple, le Sanja Matsuri Ă  Asakusa en mai (un des plus grands, avec dĂ©filĂ© de mikoshi – les sanctuaires portatifs – dans les rues bondĂ©es, ambiance de dingue), le Kanda Matsuri Ă  cĂŽtĂ© d’Akihabara (grande parade traditionnelle) ou encore le Koenji Awa Odori (danse folklorique endiablĂ©e dans les rues de Koenji fin aoĂ»t). Tu n’as qu’à te pointer et profiter du spectacle : groupes en costumes, percussions, stands de street-food (bon ça, c’est payant mais Ă  prix de rue – yakisoba, brochettes, glace pilĂ©e Ă  ~300-500„). Certaines fĂȘtes mettent l’accent sur la danse, d’autres sur la procession religieuse, dans tous les cas c’est haute en couleur et gratuite. Conseil d’ami : checke le site GoTokyo (office de tourisme) ou des blogs comme Tokyo Cheapo pour connaĂźtre le calendrier des matsuri pendant ton sĂ©jour. Et n’hĂ©site pas Ă  participer : souvent les locaux t’invitent Ă  danser le Bon Odori avec eux ou Ă  crier “Wasshoi!” en portant le mikoshi (si t’es costaud). Des souvenirs impĂ©rissables, zĂ©ro yen dĂ©pensĂ©.

Feux d’artifice (hanabi) : Les Japonais adorent les feux d’artifice l’étĂ©, c’est un grand rendez-vous populaire. Le plus cĂ©lĂšbre Ă  Tokyo est le Sumida River Fireworks (fin juillet) prĂšs d’Asakusa : des dizaines de milliers de fusĂ©es tirĂ©es au-dessus de la riviĂšre – et gratuit pour les spectateurs ! Il suffit de trouver une place le long de la Sumida (ok, facile Ă  dire, c’est noir de monde – arrive plusieurs heures en avance avec une nappe de pique-nique pour rĂ©server ton bout de trottoir). Autre gros hanabi gratuit : le Edogawa Fireworks ou le Jingu Gaien Fireworks (parfois payant pour les siĂšges dans le stade, mais gratuit visible de l’extĂ©rieur). Bref, si tu es lĂ  en Ă©tĂ©, ne rate pas un bon feu d’artifice japonais : c’est superbe, l’ambiance est festive (tout le monde en yukata qui pique-nique), et tu ne paies que ton karaage et ta biĂšre achetĂ©s sur un stand.

Concerts & scĂšnes ouvertes : Tokyo a une scĂšne musicale underground gĂ©niale. Tu peux trouver des concerts gratuits ou tip-based dans les bars et parcs. Par exemple, le week-end au Yoyogi Park, il y a souvent une scĂšne installĂ©e pour un festival culturel avec des groupes live (musique afro, rock, idol J-pop locale
) – c’est open air et gratuit. Dans les quartiers comme Shimokitazawa ou Koenji, certains petits bars accueillent des open mics ou concerts indĂ©s oĂč l’entrĂ©e est soit gratuite, soit juste avec une conso Ă  prendre (1000„ maxi). Cherche les affiches ou Ă©vĂ©nements Facebook locaux. Les temples aussi offrent parfois des performances gratuites : concerts de taiko (tambours) ou dĂ©monstrations d’arts martiaux lors des festivals. Un plan sympa : le Tokyo Jazz Festival (en automne) qui a des scĂšnes gratuites en extĂ©rieur Ă  Shibuya ou Roppongi. Idem pour le Festival du Film en plein air ou des projections gratuites de cinĂ© en Ă©tĂ© (ex: cinĂ©ma en plein air Ă  Odaiba).

ÉvĂ©nements pop-culture / geek : Gratuit et fun, cite le Comiket (Comic Market) – le grand salon de manga amateur deux fois par an. L’entrĂ©e est libre, tu payes seulement si tu achĂštes des fanzines. C’est bondĂ© mais l’ambiance cosplay vaut le dĂ©tour. Il y a aussi des parades cosplay gratuites Ă  Harajuku ou Ikebukuro (surtout autour d’Halloween). Halloween Ă  Shibuya d’ailleurs, parlons-en : ce n’est pas un Ă©vĂ©nement “organisĂ©â€ officiel, mais le 31 octobre au soir des milliers de jeunes dĂ©guisĂ©s envahissent Shibuya Crossing pour faire la fĂȘte dans la rue. C’est gratuit, c’est chaotique, c’est Ă  voir (en restant prudent car foule compacte). Autres trucs cool : les expositions dans les centres commerciaux, souvent gratuites. Ex: les PokĂ©mon Center gĂ©ants (Marunouchi, Skytree) oĂč tu peux entrer librement admirer les dĂ©cors et statues PokĂ©mon (et acheter si tu veux), ou les petites expos genre Gundam Ă  Odaiba (il y a un Gundam gĂ©ant grandeur nature – photo gratuite Ă©videmment, seuls les shows payants comme Gundam Base intĂ©rieur coĂ»tent de l’argent).

Vie de quartier & petits Ă©vĂ©nements : Parfois, ce sont les petites choses inattendues qui font plaisir. Un marchĂ© de quartier par exemple : tu tombes sur un marchĂ© fermier ou un matsuri d’automne devant un sanctuaire de quartier avec quelques stands, tu dĂ©gustes un mochi offert par une mamie du voisinage
 Ça arrive ! Si tu vois des affiches avec des dates dans la rue, n’hĂ©site pas Ă  demander (ou Ă  traduire avec Google) – tu pourrais dĂ©couvrir une brocante locale, une fĂȘte de sport d’école, une fĂȘte du sakĂ© organisĂ©e par une brasserie avec dĂ©gustation Ă  100„  Tokyo a une vie locale derriĂšre la vitrine touristique, et souvent les Ă©vĂ©nements communautaires sont ouverts Ă  tous pour pas cher. Par exemple, les Bunkasai (fĂȘtes culturelles des universitĂ©s/lycĂ©es) Ă  l’automne : souvent les campus ouvrent au public, entrĂ©e gratuite, avec stands de nourriture Ă©tudiante pas chĂšre, concerts, piĂšces de théùtre, etc. Si tu as l’ñme curieuse, c’est super fun et totalement bon marchĂ©.

Agenda malin : Pour ne rien manquer des Ă©vĂ©nements gratuits/pas chers, pense Ă  consulter des ressources comme Time Out Tokyo (ils listent chaque mois les expos gratuites, fĂȘtes, etc.), Tokyo Cheapo (leur calendrier cheap), ou mĂȘme l’office de tourisme Tokyo Day By Day. Avec un peu de planification, tu peux te faire un programme de fou sans sortir le portefeuille.

VoilĂ  l’ami(e), tu as maintenant toutes les cartes en main pour profiter de Tokyo en mode pas cher. Des transports aux nouilles, des temples aux soirĂ©es, on a couvert un max de bons plans pour que ton voyage de rĂȘve ne se transforme pas en cauchemar financier. Comme tu le vois, Tokyo n’est pas que la ville chĂšre qu’on imagine : avec ces astuces, tu vas pouvoir manger Ă  ta faim, t’éclater, te dĂ©placer et dormir confortablement tout en respectant ton budget d’étudiant, de jeune aventurier, de famille maline ou de backpacker fauchĂ©.

Tokyo t’attend, pleine d’énergie, de dĂ©couvertes et de moments inoubliables. Alors, prĂ©pare ta checklist, tĂ©lĂ©charge ces applis, marque ces adresses “à glisser dans ton Google Maps” et surtout profite Ă  fond.

ăŠćŸ—ă«æ„œă—ă‚“ă§ă­ (amuse-toi bien Ă  petit prix) !

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Auteur/autrice : Louis Japon

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