Ce phénomène touche un grand nombre d’immigrés au Japon et en Corée du Sud qui détestent les autres étrangers qui s’intéressent à leur nouveau pays…
Fin 2020, les étrangers étaient près de 3 millions à être résidents au Japon. Parmi eux, 25 % viennent de Chine et 15% de Corée du Sud puis du Vietnam à hauteur de 13%.
Et un grand nombre d’entre eux détestent tous les autres étrangers qui s’intéressent au Japon… Ce phénomène à un nom, le syndrome de Marco Polo.
Qu’est ce que le syndrome de Marco Polo ?
Arrivé en Asie au 13ème siècle, Marco Polo n’était pas le premier Européen à se rendre en Asie mais il sera le premier à en raconter longuement les réalités et à mentionner l’existence du Japon en Europe.
Il l’appelait alors Cipango (日本国) dans son œuvre Le Livre des merveilles (en italien : Il Milione), du nom chinois du Japon et en fesait des louanges :
« Les habitants de Cipango sont blancs et d’assez belle stature : ils reconnaissent un seul roi en leur pays et ne sont tributaires à aucun autre pays. En cette île, il y a de l’or en grande abondance, toutefois le roi ne permet pas facilement de le transporter hors du pays : ce qui est cause que bien peu de marchands fréquentent et trafiquent en cette province. Le roi a un palais somptueux et magnifique duquel la couverture est entièrement de lames d’or, les grandes maisons seigneuriales sont couvertes de plomb ou de cuivre. Semblablement, les planchers des salles et chambres de ce palais sont lambrissés et couverts de lames d’or (dit-on). On trouve en cette île une grande quantité de perles fort excellentes et singulières, tant en grosseur que rotondité, et de couleur rouge, qui sont beaucoup plus prisées que ne sont les blanches. En outre, on y trouve plusieurs pierres précieuses, lesquelles avec l’abondance de l’or rendent l’île surtout riche et opulente. »
Le Livre des merveilles
Le syndrome de Marco Polo représente le phénomène qui touche beaucoup d’étrangers vivant au Japon : ayant l’impression d’avoir trouvé l’eldorado, ils deviennent anti-immigration, unique moyen de préserver leur trésor japonais et leur nouvelle identité menacée.
Certains vont encore plus loin et rejoignent les rangs des manifestations d’extrême-droite aux côtés des nationalistes japonais, en allant jusqu’à soutenir des positions révisionnistes afin de défendre une certaine vision radicale du Japon.
Avez-vous rencontré ce type de profil d’immigré ou ressenti ce sentiment une fois installé au Japon ? Dites le nous dans les commentaires !
🔎 Source : Le syndrome de Marco Polo
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Lors de mes premiers jour à Toshin (école avec beaucoup de français), ça se plaignait, ça se plaignait, ça se vanter de coucher à droite à gauche, ça voulait pas respecter les règles etc etc
Pff ils m’avaient dégoûté des étrangers occidentaux, je ne voulais/pouvais plus les voir.
Heureusement j’ai rencontré par la suite énormément de personnes super sympa
J’ai connu ce sentiment dans ma jeunesse mais en Union soviétique ! En passe de redevenir la Russie, j’y suis allée plusieurs fois aussi bien dans le cadre de mes études que de mes loisirs ou du travail. J’aimais tellement être là bas où je me sentais chez moi que j’étais souvent très désagréable et très critique vis à vis des »non Russes » qui venaient. Et ne supportais aucune critique sur mon cher pays quand bien même elles étaient parfois justifiées. Je trouvais toujours une excuse ou une explication. Je pense que j’étais jalouse comme une enfant que quelqu’un me prenne cette » affection »qui résultait sans doute d’un bien être que j’avais peur de perdre. Le temps m’a appris à surtout vouloir partager ce sentiment ! Heureusement !!
reincarnation des ames !!! c’étaient des japonais radicaux de la guerre !!! j’en fais partie