Mercari s’apprête à franchir une nouvelle étape : une version globale de son application.
La chasse au trésor version japonaise débarque à l’international. Après des années à séduire un marché domestique ultra-connecté. Pour les fans de pop culture nippone, les collectionneurs, les resellers ou les simples curieux, c’est une petite révolution dans l’univers du shopping !
🛍️ Une appli repensée pour le reste du monde
Mercari ne fait pas les choses à moitié. La plateforme prépare une application unifiée, multilingue et pensée dès le départ pour les utilisateurs internationaux. On parle d’une vraie refonte, pas juste d’un site traduit.
Concrètement, il sera possible de naviguer dans les listings japonais, de commander et de gérer toute la livraison directement depuis l’application, sans avoir besoin de passer par un proxy ou des services intermédiaires compliqués.
Mais il y a une limite importante à noter : au lancement, seuls les vendeurs japonais pourront proposer des produits. Autrement dit, la plateforme vise d’abord à faire sortir les produits du Japon, et non à permettre aux utilisateurs du monde entier de vendre.
🚀 Pourquoi maintenant ?
Depuis la pandémie, l’intérêt mondial pour le « Made in Japan » a littéralement explosé. Cartes à collectionner, figurines, artbooks, vêtements vintage, denim japonais : la demande n’a jamais été aussi forte.
Et les chiffres parlent d’eux-mêmes : en trois ans, l’export via Mercari a été multiplié par plus de 15, atteignant l’équivalent de plusieurs centaines de millions d’euros. Une grande majorité de ces ventes concernent le secteur « Hobbies & Entertainment ».
Ce boom pousse la plateforme à se transformer. La nouvelle application proposera une expérience repensée autour de la découverte : traduction automatique, recherche visuelle, interface localisée, et surtout, paiement simplifié dans votre devise. Le tout, pour fluidifier l’accès à un gigantesque inventaire jusqu’ici réservé aux plus débrouillards.
🌐 Mercari déroule sa stratégie internationale
Le 30 septembre 2025, Mercari a présenté sa feuille de route. Elle commence par Taïwan et Hong Kong dès 2026, deux marchés très connectés à la culture japonaise. Ensuite, le plan est ambitieux : atteindre plus de 50 pays en trois ans, et dépasser les 100 marchés à terme.
Cette expansion s’accompagne d’un repositionnement stratégique : Mercari souhaite supprimer les intermédiaires, qui jusqu’ici captaient une grande partie de la valeur (proxy, plateformes de revente, entrepôts tiers), et intégrer toute l’expérience client dans son propre écosystème.
Service client, litiges, anti-fraude : tout sera géré en interne. Pour y parvenir, la plateforme s’est associée à Stripe, afin de prendre en charge les devises locales, les portefeuilles numériques et garantir une expérience fluide et sécurisée lors du paiement.
📲 Et ça arrive quand ?
Tout commence en Asie, avec Taïwan et Hong Kong en 2026. Les autres marchés suivront par vagues, selon deux critères : la stabilité économique et l’appétence pour la culture japonaise. Si vous êtes fan de manga, de TCG japonais ou de mode streetwear nippone, il y a fort à parier que votre pays figure dans la liste prioritaire.
Ce lancement progressif permettra d’ajuster l’expérience au fil des retours utilisateurs, tout en s’adaptant aux spécificités réglementaires locales.
🔁 Ce que ça change pour les habitués
Pour les fans et collectionneurs, l’impact est immédiat : plus besoin de passer par des services de proxy coûteux et parfois opaques. L’achat devient plus transparent, plus rapide et surtout officiellement encadré par Mercari, avec un support client en cas de souci.
Pour les vendeurs japonais, c’est une opportunité en or : accès direct à une demande mondiale, outils dédiés (Mercari Shops, enchères, précommandes) et partenariats potentiels avec des ayants droit de licences.
Pour les intermédiaires, le modèle est menacé. Mercari reprend le contrôle des flux, du paiement à la livraison, et réintègre l’ensemble de la chaîne de valeur.
Enfin, pour les resellers, le ton se durcit. La plateforme a déjà commencé à bannir certaines pratiques toxiques (reventes abusives, gonflement des prix, contenus sensibles). L’ouverture internationale s’accompagne d’une modération renforcée.
❓ FAQ
Peut-on vendre depuis l’étranger ?
Non, pas pour l’instant. L’application cible uniquement les achats internationaux de produits listés au Japon.
Y aura-t-il des frais cachés ou des douanes surprises ?
Les frais de douane seront indiqués dans le flux d’achat, selon les règles du pays concerné. Stripe assure la transparence et la gestion des devises.
Une section dédiée aux hobbies est-elle prévue ?
Oui, et elle occupe même une place centrale dans la stratégie : précommandes, enchères, collabs avec éditeurs, tout est sur la table.
C’est sécurisé ?
Mercari applique à l’international ses outils de protection existants, avec l’ajout des services de détection de fraude de Stripe.
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