Malgré cela, le nombre de réfugiés au Japon reste extrêmement faible et ils continuent de vivre dans des conditions difficiles.
Le Parti libéral démocrate (PLD) domine la scène politique japonaise depuis près de soixante-dix ans et a continuellement eu une politique dur envers les immigrés.
C’était donc la surprise lorsque le Premier ministre Fumio Kishida a annoncé, en mars 2022, que le Japon accepterait les Ukrainiens fuyant l’invasion russe. Nombreux sont ceux qui ont été surpris par cette décision, Tokyo ayant longtemps appliqué une définition stricte de l’asile. Et la politique d’ouverture du Japon vient de (re)changer.
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Le pays a récemment approuvé une loi hautement contestée sur l’immigration le vendredi 9 juin, ce qui facilite davantage l’expulsion des demandeurs d’asile.
La nouvelle loi vise à durcir les conditions d’accueil des réfugiés, une mesure qui suscite de vives critiques de la part de l’opposition et des défenseurs des droits humains.
Malgré des manifestations quasi quotidiennes devant la Diète, la nouvelle loi, votée par le Parlement, donne au gouvernement le pouvoir d’expulser de force les demandeurs d’asile déboutés après 2 refus.
Bien que le Japon soit signataire de la Convention de Genève relative au statut des réfugiés, il applique des critères extrêmement restrictifs. Le ministère de la Justice n’accorde en moyenne que quelques dizaines de statuts de réfugiés par an sur quelques milliers de demandes annuelles.
Cette nouvelle loi renforce la réputation peu accueillante du Japon envers les réfugiés en resserrant ses critères et en adoptant des mesures de plus en plus restrictives.
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