Le Japon continue de fasciner le monde, attirant un nombre croissant de voyageurs chaque année, 2024 ne fait pas exception !
En 2024, le pays a enregistré un record impressionnant de 33,4 millions de visiteurs entre janvier et novembre.
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Cependant, cet afflux massif de touristes, bien qu’économiquement bénéfique, soulève d’importants défis pour l’archipel.
🗺️ Le Japon : une destination incontournable et saturée
Depuis plusieurs années, le Japon a multiplié les efforts pour devenir une destination touristique de premier choix.
Que ce soit grâce à sa richesse culturelle, ses paysages naturels ou sa gastronomie mondialement reconnue, le pays séduit des millions de visiteurs.
En 2024, près de 3 millions de touristes se sont rendus au Japon rien qu’en novembre.
Cependant, cet engouement a un revers. Selon un rapport conjoint de la Fondation de l’Office du Tourisme Japonais et de la Banque de Développement du Japon, 30 % des visiteurs ont constaté une surpopulation dans les lieux touristiques majeurs, notamment à Tokyo, Kyoto et Osaka.
💡 Nature et sources chaudes : des attraits prisés, mais sous pression
Malgré la surpopulation urbaine, le Japon reste une destination privilégiée pour les amoureux de la nature. En 2023, 62 % des touristes ont déclaré avoir axé leur séjour sur l’exploration des paysages naturels, comme l’ascension du mont Fuji ou la découverte de villages isolés.
Les sources chaudes japonaises, ou onsen, figurent également parmi les attractions les plus prisées, avec 28 % des touristes y ayant plongé lors de leur séjour. Ces établissements peinent cependant à répondre à la demande croissante.
🚦 Des mesures pour freiner le surtourisme
Pour faire face à l’afflux massif de touristes, le Japon a commencé à mettre en place diverses mesures visant à limiter les effets négatifs du surtourisme tout en continuant à accueillir les visiteurs.
La première initiative concerne l’augmentation des taxes de baignade dans les onsen situés dans des zones très fréquentées. Actuellement fixée à environ 0,90 € par jour, cette taxe sera doublée dans certaines localités comme Higashi-Izu, où elle atteindra 1,80 € à partir de mars 2025. Cette mesure vise à réguler la fréquentation de ces établissements tout en générant des fonds pour l’entretien des infrastructures.
En parallèle, plusieurs municipalités ont commencé à introduire une taxe de séjour, un dispositif déjà en vigueur dans certaines régions comme l’île d’Hokkaido. Cette taxe, appliquée en complément de celle sur les sources chaudes, pourrait s’étendre à 16 autres municipalités. L’objectif est de mieux répartir les flux touristiques et de financer des initiatives locales pour gérer la surpopulation.
Enfin, le Japon cherche à promouvoir un tourisme durable en incitant les visiteurs à explorer des zones moins fréquentées, loin des grandes villes et des sites emblématiques surchargés. Cette stratégie vise à mettre en lumière des destinations plus discrètes, mais tout aussi riches en culture et en paysages, afin de désengorger les points chauds comme Tokyo, Kyoto ou Osaka.
Ces mesures, bien que nécessaires, posent la question de l’équilibre entre la préservation des sites touristiques et l’attractivité de la destination. Elles marquent toutefois une avancée vers une gestion plus durable du tourisme dans l’archipel.
🧳 Le défi du futur : équilibrer économie et durabilité
Le Japon doit désormais trouver un équilibre délicat : tirer parti de cette manne économique qu’offre le tourisme tout en préservant ses sites emblématiques et la qualité de vie des habitants.
L’introduction de taxes ciblées et la promotion d’un tourisme responsable semblent être des étapes prometteuses, mais il reste à voir si elles suffiront à endiguer les effets du surtourisme…
Avec des initiatives locales et une stratégie de long terme, le Japon pourrait réussir à conjuguer afflux touristique et durabilité et on le souhaite !
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