L’Exposition Kansai d’Osaka prévue pour 2025 est confrontée à des défis majeurs en particulier sur les travaux des pavillons étrangers.
Les expositions universelles, également connues sous le nom d’« Expositions Internationales Enregistrées », sont des événements mondiaux organisés par le Bureau International des Expositions. Ces événements servent de plateformes de rencontres entre les nations, avec pour objectif de trouver des solutions aux défis globaux actuels.
Le thème cette Expo est « Concevoir la Société du Futur, Imaginer Notre Vie de Demain ». Il encourage les visiteurs à méditer sur le mode de vie qu’ils aspirent à avoir tout en favorisant la création d’une société durable.
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Prévu du 13 avril au 13 octobre 2025, c’est un événement international majeur pour le Japon mais il semble de plus en plus improbable que les 56 pavillons prévus initialement soient tous construits…
Environ 10 pays pourraient donc renoncer à leur pavillon en raison de retards et des difficultés logistiques qui en découlent sur l’île artificielle de Yumeshimanaka :
La situation suscite de plus en plus d’inquiétudes quant à l’ouverture de l’événement dans les délais prévus. Les critiques fusent au Japon !
Les origines de l’Exposition Kansai d’Osaka remontent à 2014 lorsque Toru Hashimoto, à la tête du parti régional Osaka Ishin no Kai, a présenté l’idée. À l’époque, cette proposition avait reçu le soutien enthousiaste du Premier ministre Shinzo Abe et de son cabinet, qui avaient approuvé le plan d’Osaka pour accueillir l’exposition.
Préoccupations exprimées depuis l’automne dernier
Cependant, beaucoup d’eau a coulé sous les ponts depuis 2014… Lors d’une conférence de presse le 21 juillet 2023, Yoichi Miyamoto, président de la Fédération japonaise des entrepreneurs en construction, a révélé qu’il avait alerté les organisateurs de l’Expo dès l’automne dernier sur le risque que les travaux ne soient pas achevés à temps.
Il pointe du doigt la lenteur du rythme d’avancement des travaux comme étant la principale cause de ces retards. Des procédure administratives ralentiraient en particulier l’avancement du projet.
Depuis l’automne 2022, aucune demande officielle de construction de pavillon n’a été soumise à la municipalité d’Osaka pour approbation.
Un coût de construction qui augmente
En outre, l’Expo d’Osaka est également confrontée à des problèmes de coûts de construction. Un contrat récent avec Shimizu Corporation pour la construction du pavillon japonais a été conclu pour un montant de 7,678 milliards de yens, soit environ 900 millions de yens de plus que le coût initial prévu.
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