Née au Japon dans les années 1950. Cette « danse du corps obscur » s’inscrit en rupture avec les arts vivants du nô et du kabuki.
Focus sur le Butô : nourri par les avant-gardes artistiques européennes (parmi lesquelles l’expressionnisme, le surréalisme, la littérature des écrivains maudits d’Occident…), il est aussi imprégné des croyances bouddhisme et shinto.
Le butō (舞踏) est fondé par Tatsumi Hijikata (1928-1986), avec lequel collabora Kazuo Ōno (1906-2010). Hijikata Tatsumi développe des perfomances autour de l’osbcur, du chaos, de la mort. En contraste, Ono Kazuo adopte vite un style plus tranquille et intériorisé.
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Le terme japonais est composé de deux idéogrammes ; le premier, bu, signifie « danser » et le second, tō, « taper au sol » et désigne depuis le XIXe siècle les danses étrangères importées au sein de l’archipel.
Quel que soit l’interprète du butô se joue des normes sociales et questionne les frontières. Les visages des interprètes sont grimaçants, les corps presque nu, peint en blanc et le crâne est rasé. Le butô est souvent interprété avec des mouvements extrêmement lents avec ou sans public :
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