📶 eSIM Japon : comparatif et réglages [GUIDE]

Découvres quelle réseau et qualité tu achetés quand tu prends une eSIM “voyage”…

eSIM Japon

Tu pars au Japon et tu veux juste que ton téléphone fonctionne, partout, tout le temps. Bonne nouvelle : le Japon n’est pas un désert.

Sur les mesures Opensignal publiées fin avril 2025, NTT Docomo ressort numéro 1 sur la Coverage Experience (couverture ressentie) et la 5G Coverage Experience. Si ton itinéraire mord sur des vallées, des côtes, des zones de montagne ou des campagnes moins denses, viser une eSIM “Docomo-friendly” réduit souvent les angles morts.

Et comme si ce n’était pas assez, il y a deux pièges classiques qui font perdre du temps dès les premières heures sur place : le faux “illimité” et les offres data-only.

Ton profilType d’offreFournisseurs à regarder
3 à 7 jours, usage léger (cartes, messageries, billets)Petit forfait 1 à 3 GoAiralo, Nomad
10 à 14 jours, usage “normal” (Maps, photos, réseaux)5 à 10 GoAiralo, Ubigi, Nomad
Itinéraire avec relief et campagnesOffre avec partenaire Docomo ou multi-réseauxUbigi
21 à 30 jours, usage soutenu mais raisonnable10 à 20 Go avec rechargeUbigi, Airalo
Télétravail, streaming, hotspot régulierIllimité avec règles clairesHolafly, Sakura Mobile
Besoin d’un numéro japonais (SMS, réservations, démarches)Voix + SMS + dataMobal, Sakura Mobile (offres voix)

La plupart des eSIM de voyage sont pensées pour te donner de la data vite, pas pour te donner une ligne “locale”. Résultat : beaucoup d’offres sont data-only. Si tu as besoin d’un vrai numéro japonais pour des réservations, des démarches, des services qui exigent SMS ou appels, il faut basculer sur des offres orientées long séjour, avec numéro et SMS. Mobal, par exemple, met clairement en avant des eSIM avec numéro japonais et SMS (Voice Lite ou Voice+Data).

Deuxième réalité : “illimité” ne veut pas dire “sans contraintes”. Chez Holafly, la page Japon mentionne une Fair Usage Policy possible, avec réduction de débit si l’opérateur estime un usage au-delà d’environ 90 Go/mois, et un retour à la normale annoncé sous 24 h. Tu peux vivre ta meilleure vie en streaming, mais tu dois accepter cette logique.

Dernier point : certains fournisseurs te laissent tomber sur un seul réseau, d’autres ont plusieurs partenaires. C’est souvent là que tu gagnes (ou perds) la tranquillité.

3 scénarios pour choisir sans te faire piéger

Ville pure : Tokyo, Osaka, Kyoto

En ville, les gros réseaux font le travail. Là où tu sens une différence, c’est surtout dans les souterrains, certains grands bâtiments, et la qualité de routage selon l’opérateur partenaire. Ton critère principal devient souvent : installation simple, prix correct, et enveloppe data cohérente avec ton usage réel.

Itinéraire avec relief : Nara périphérie, Alpes japonaises, littoral

Ici, la couverture “ressentie” pèse plus que les belles promesses marketing. Si tu veux maximiser les chances de data quand tu sors des hubs, Docomo est un pari rationnel, puisque c’est lui qui ressort premier sur la Coverage Experience dans le rapport d’avril 2025.

Gros volume : télétravail, upload, streaming, hotspot

Dans ce scénario, tu paies surtout pour la simplicité mentale. L’illimité peut être logique, mais uniquement si tu acceptes la FUP et si tu sais que tu vas vraiment consommer très lourd. Sinon, une enveloppe 10 à 20 Go avec recharge te donnera souvent un usage plus prévisible.

Fournisseurs : ce que tu achètes concrètement

Ubigi

Ubigi a un avantage simple à comprendre : deux partenaires au Japon, NTT Docomo et KDDI. Ça limite le scénario “mauvais réseau au mauvais endroit”, surtout quand tu bouges beaucoup. Côté repère de prix, Ubigi affiche un plan 10 Go / 30 jours à 17 $ sur sa page dédiée.

Nomad

Nomad annonce une couverture Japon sur KDDI au et SoftBank, avec la possibilité de basculer entre réseaux selon les plans. Sur la page Japon, on voit aussi des entrées de gamme à partir de quelques dollars, ce qui en fait un choix facile si tu restes majoritairement urbain.

Airalo (Moshi Moshi)

Airalo est souvent très compétitif sur les petits et moyens volumes. Sur la page Japon, on voit par exemple 5 Go / 30 jours à 10,00 € et 10 Go / 30 jours à 15,50 € (les prix bougent, mais ça donne l’échelle). C’est un bon plan si ton objectif est “budget + simplicité” et que tu ne cherches pas explicitement un profil Docomo.

Holafly (illimité)

Holafly reste la réponse la plus simple quand tu ne veux jamais compter. La contrepartie est assumée : une FUP peut réduire temporairement le débit au-delà d’un usage élevé, avec un seuil indicatif autour de 90 Go/mois sur la page Japon.

Sakura Mobile (voyage et long séjour)

Sakura Mobile met en avant une eSIM “unlimited” avec un discours “no cut-offs”. Dans la vraie vie, garde en tête que certains fournisseurs peuvent distinguer la data “téléphone” et l’usage “partage de connexion”. Sakura mentionne justement un point d’attention sur le hotspot dans une page support dédiée.

Mobal (si le numéro japonais est non négociable)

Si ta priorité est “numéro japonais + SMS”, Mobal est dans la catégorie des solutions taillées pour ça, avec des plans Voice Lite (numéro + SMS) et Voice+Data. C’est plus lourd à mettre en place qu’une eSIM data-only, mais ça évite les blocages sur certains services.

Pour préparer ton itinéraire (et calibrer ton besoin de data selon les régions), tu peux t’appuyer sur Destinations de voyage au Japon.

Réglages : une installation propre pour éviter la facture surprise

Avant le départ, l’objectif est simple : arriver, activer, et ne jamais laisser ton téléphone choisir “la mauvaise data” à ta place. Vérifie que ton téléphone est bien désimlocké, installe l’eSIM sur un Wi-Fi stable si ton fournisseur le permet, puis renomme tes lignes pour éviter les erreurs du genre “mince, j’ai laissé les données sur la SIM France”.

Une fois au Japon, le réglage qui surprend le plus souvent est celui-ci : beaucoup d’eSIM voyage nécessitent d’activer l’itinérance au sens du téléphone, même si tu es physiquement au Japon, parce que le profil est géré comme une ligne en roaming. Si tu as des barres mais pas d’internet, commence presque toujours par vérifier que la data est bien sur l’eSIM Japon et que l’itinérance est activée sur cette eSIM, pas sur ta ligne principale.

Sur iPhone, l’idée est de mettre l’eSIM Japon en données cellulaires, de couper les données sur la ligne principale, et de désactiver le basculement automatique de données si ton modèle le propose. Sur Android, la logique est la même : eSIM Japon par défaut pour les données, itinérance activée pour l’eSIM, et contrôle strict de la SIM principale.

Quand ça coince vraiment, le dépannage qui marche le plus souvent suit un ordre bête mais efficace : vérifier les réglages, redémarrer, basculer le mode avion quelques secondes, puis tenter une sélection manuelle de réseau si ton eSIM propose plusieurs opérateurs.

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Auteur/autrice : Louis Japon

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