Le géant de la télévision japonaise, Fuji TV, fait face à une tempête sans précédent avec le scandale Nakai Masahiro.
En pleine tourmente suite au scandale impliquant Nakai Masahiro, ex-membre du groupe SMAP, la chaîne a perdu plus de 50 annonceurs en quelques jours.
🌟 Nakai Masahiro et les accusations qui ébranlent Fuji TV
L’affaire commence avec une révélation explosive : Nakai Masahiro aurait versé un règlement de 90 millions de yens (environ 570 000 euros) à une employée de Fuji TV, qui l’accuse de l’avoir agressée sexuellement.
Mais ce n’est que le début. Une autre employée, une présentatrice de la chaîne, affirme avoir été contrainte par un membre du personnel de Fuji TV à participer à des soirées privées organisées par Nakai.
Le présentateur vedette, qui animait jusqu’alors une émission de variété populaire intitulée Dareka to Nakai, est désormais au centre d’une série de révélations accablantes. Pour Fuji TV, ce scandale éclabousse également l’organisation interne de la chaîne…
💰 Un exode publicitaire sans précédent
En effet, la réponse de Fuji TV n’a pas convaincu sur l’archipel et au delà. Loin de calmer les critiques, la chaîne s’est attirée encore plus de désapprobation après une conférence de presse désastreuse.
Le PDG, Minato Koichi, a promis une enquête indépendante tout en niant tout rôle actif de ses employés dans les allégations portées. Cependant, le manque de transparence a choqué tant le public que les annonceurs.
Au début de la crise, sept entreprises avaient déjà retiré leurs publicités, parmi lesquelles Toyota et plusieurs compagnies d’assurances renommées. En l’espace de quelques heures, le nombre a explosé pour dépasser 50 annonceurs.
Le départ de ces annonceurs a eu un effet dramatique sur les émissions de la chaîne. Lors d’un récent épisode de l’anime populaire Sazae-san, le générique comptait habituellement huit sponsors. Cette semaine, il n’en restait plus que quatre.
Pour combler les espaces publicitaires, Fuji TV diffuse désormais des publicités génériques fournies par le Advertising Council of Japan, une solution temporaire qui témoigne de l’ampleur des pertes.
🎤 Un fiasco en conférence de presse
L’un des éléments clés de cette crise est sans doute la gestion désastreuse de la communication par Fuji TV. La conférence de presse organisée par le PDG Minato Koichi a été critiquée pour son manque total de transparence.
- Accès restreint : Seuls quelques journalistes triés sur le volet, issus d’un club de presse affilié à Fuji TV, ont pu assister.
- Absence de diffusion en direct : La chaîne a choisi de ne pas transmettre l’événement en direct, et aucune image n’a été autorisée à circuler après.
- Interdiction des questions gênantes : Les rares journalistes présents n’ont pas pu poser librement leurs questions.
Cette gestion maladroite a amplifié l’indignation publique. Sur les réseaux sociaux, le mot-clé #FujiTV a généré plus de 500 000 mentions en quelques heures, la majorité critiquant la chaîne pour son opacité.
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