Le code pénal japonais en vigueur depuis 1907, ne contient qu’un seul article général sur le vol et les voleurs !
Les voleurs adorent s’attaquer aux japonais à l’étranger, c’est en partie car les vols au Japon ne sont pas aussi fréquents que dans d’autres pays.
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Le Japon est souvent considéré comme l’un des pays les plus sûrs au monde, avec un faible taux de criminalité et une société basée sur la confiance et le respect.
Selon le Bureau des Nations Unies contre la Drogue et le Crime (ONUDC), de 2004 à 2016 on y comptait 524 vols pour 100 000 habitants au Japon (la moyenne mondiale basée sur 74 pays était de 783 vols pour 100 000 habitants) !
Même si ce chiffre peut paraître haut, il y a moins de vols et ils sont moins violents au Japon que n’importe où ailleurs dans le monde.
👤💴 Le vol et les voleurs du quotidien au Japon
Comme partout ailleurs et à mesure que la société japonaise a évolué, les formes de vol ont changé au Japon. Aujourd’hui la police japonaise classe les vols en 3 catégories :
- les vols commis en pénétrant dans un bâtiment par effraction
- le vol de véhicules
- les autres vols
Ces vols « du quotidien » au Japon sont de nature moins sérieuse que partout ailleurs, d’ailleurs les médias du pays mettent souvent en avant les vols les plus insolites : vols alimentaires, vol de parapluies, vol de vélo ou vols de sous-vêtements féminins…
Nous n’allons pas plus insister sur comment se protéger des vols de petites culottes mais une bonne astuce concernant votre vélo et selon la police japonais, dans la majorité des cas, les voleurs ne les gardent indéfiniment. Ils les utilisent simplement pour un aller simple puis le laisse dans la nature !
Au quotidien les criminels japonais sont donc plutôt adeptes des vols de dépannage ou opportunistes. D’ailleurs beaucoup impliquent des personnes âgés dans le besoin qui souhaitent terminer en prison pour éviter les difficultés de la vie quotidienne en liberté au Japon !
Les vols aggravés, avec violence, en bande ou avec effraction, sont 85 fois moins fréquents au Japon qu’en France, par exemple…
Cependant le Japon a également son lot de crapules et il existe aussi une catégorie de vols plus graves, comme les cambriolages de maisons vides (notamment les pillages lors des évènements de Fukushima) et les vols « à col blanc ».
👤💴 Les vols et crimes en col blanc
Vous connaissez peut être l’histoire du casse des 300 millions de yen… Les voleurs et criminels spécialisés dans le vol existent bien au Japon, mais ils ne s’intéressent généralement pas aux gens ordinaires.
Ils font généralement parti d’organisations criminelles et visent directement les conseils d’administration d’entreprises et les personnes fortunés, là où se trouve l’argent en gros !
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En effet, depuis les années 1990, le Japon a été confronté à une augmentation tant en nombre qu’en diversité des crimes en col blanc souvent liés à des vols et fraudes financières et à de nouvelles activités criminelles des Yakuza.
Plusieurs affaires mettent en évidence la complexité et l’ampleur des crimes en col blanc au Japon. Ces dernières ont porté préjudice à de nombreux investisseurs, consommateurs et à la société japonaise dans son ensemble. Les conséquences de ces crimes sont souvent dévastatrices, allant de pertes financières considérables à des dommages à la réputation et à la confiance du public.
Face à cette réalité, le gouvernement japonais tente de renforcer ses mesures de prévention et de lutte contre les crimes en col blanc. Des lois et des réglementations plus strictes ont été mises en place pour surveiller les activités financières du pays.
Finissons sur une touche « humoristique », récemment, à Ginza, a eu lieu un baraque réalisé par 4 adolescents recrutés pour un yami baito (emploi à temps partiel assez shady proposé sur les réseaux sociaux) qui a terminé de manière assez… lunaire, voyez plutôt :
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