Découvrez le matériel militaire utilisé lors des missions spéciales des kamikazes japonais dans les airs, sur terre et sur mer.
Le kamikaze (神風) est un membre d’une unité militaire de l’Empire du Japon qui préparait et effectuait une « mission d’attaque spéciale » ou mission-suicide pendant la guerre du Pacifique.
Dans l’armée japonaise, la prononciation des deux caractères 神風 composant le mot kamikaze était shinpū (しんぷう), prononciation on’yomi. La prononciation kamikaze fut d’abord utilisée par la propagande japonaise faisant écho au sens historique du mot.
Du propre aveux de l’armée américaine, outre l’effet de psychose et de choc sur les soldats, ils ont causé de nombreuses pertes dans les rangs de l’US navy : 60 navires coulés (comprenant les péniches de débarquement), 407 navires endommagés, 6830 morts, 9931 blessés.
En effet, l’esprit de sacrifice jusqu’à la mort était alors présenté au Japon comme étant la seule issue possible pour un combattant. L’état major japonais avait donc adapté de nombreux matériels militaires pour effectuer ces missions sur terre, sur mer et dans les airs.
Matériel aérien
Les kamikazes utilisaient généralement des avions Mitsubishi Zéro ou tout autre appareil dépassé.
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Des modèles particulièrement rudimentaires ont même été créés exprès pour les attaques spéciales, comme le Nakajima Ki-115. On peut aussi citer le Yokosuka D4Y4, bombardier en piqué muni de fusées destinées à améliorer sa vitesse lors du piqué final. La bombe volante pilotée (Yokosuka MXY-7 Ohka) a été conçue spécialement pour les attaques-spéciales.
En pratique, toutes sortes d’avions ont été utilisées, surtout des bombardiers en piqué ou bombardiers torpilleurs monomoteurs plus maniables et rapides.
Les Japonais ont également utilisé des parachutistes kamikazes avec peu de succès. On peut néanmoins citer une attaque réussie : celle de l’aérodrome de Yontan.
Matériel maritime
Moins connus que les kamikazes faisant des attaques aériennes, il existait dans la marine japonaise :
- des vedettes rapides shinyo
- des sous-marins de poche suicides kohyoteki, koryu et kairyu)
- des torpilles monoplaces à turbines appelées kaiten (回天)
- des fukuryu, scaphandrier kamikaze
Les résultats des attaques suicides maritimes furent décevants pour l’amirauté japonaise.
Matériel terrestre
Le type d’attaque kamikaze aurait connu des antécédents lors de la guerre de Shanghai de 1932, de jeunes Japonais équipés d’explosifs se faisant sauter dans les tranchées chinoises.
Pendant la seconde guerre mondiale, des soldats et civils japonais étaient aussi utilisé comme kamikaze par l’Empire du Japon : généralement équipés de bombes dissimulées, ils se fesaient exploser au contact d’objectifs.
Pour aller plus loin
- Saigo no Tokkotai (最後の特攻隊, The Last Kamikaze en anglais), sorti en 1970, produit par Toei.
- A Kessen Kōkūtai (あゝ決戦航空隊, Father of the Kamikaze en anglais), réalisé par Kōsaku Yamashita.
- Masami Takahashi, Last Kamikaze Testimonials from WWII Suicide Pilots (Watertown, MA : Documentary Educational Resources), 2008.
- Risa Morimoto, Wings of Defeat (Harriman, NY : New Day Films) 2007.
- Ore wa, kimi no tameni koso (For Those We Love en anglais), 2007.
- Assaut sur le Pacifique – Kamikaze de Taku Shinjo (Titre original : « 俺は、君のためにこそ死ににいく » Ore wa, Kimi no Tame ni Koso Shini ni Iku), 2007.
- Eien no Zero (永遠の0) 2013 – de Takashi Yamazaki
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