Protecteurs, patrons et financier d’une geisha, le mot lui-même signifie « mari ».
Dans le monde des geisha (芸者), chacune bénéficie d’un protecteur financier appelé son danna.
Autrefois, les danna étaient généralement de riches notables, ce rôle offrait un certain prestige, leurs statuts et richesses étaient essentiels à l’entretien onéreux des geisha. Un danna se doit d’être une personne influente, bien connu dans le quartier et évidemment un client assidu.
Notez que désormais environ seulement une geisha sur cinq bénéficie d’un protecteur.
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En échange d’une rente mensuelle, d’une protection et de nombreuses offrandes, l’homme reçoit les droits de la geisha. En retour, la geisha de lui offrir la priorité sur les autres clients et il est nécessaire qu’il donne son accord pour toute décision importante. C’est la patronne de l’établissement des geisha qui peut conclure des contrats avec le danna.
Ceci s’organise verbalement entre la patronne et le danna et peut tout à fait être annulé. La geisha et son danna se lient au cours d’une cérémonie proche du mariage japonais san san ku do.
Jusqu’au XXe siècle, presque toutes avaient des danna pour vivre de leur art car les pourboires des clients classiques ne suffisaient pas à maintenir cet art de vivre.
Historiquement, la geisha est la concubine du danna mais maintenant seule la fonction de protection demeure, en échange de certains avantages négociés. Les rapports sexuels ne sont plus obligatoires.
On confond donc souvent les geishas et les oiran, prostituées de très haut rang, à l’éducation artistique aussi poussée que celle des geishas.
Pour aller plus loin :
Lisez la biographie d’une geisha de Kanazawa de la première moitié du XXème siècle : Yuki Inoue (Mémoires d’une geisha) !
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