François Caron est la première personne française à mettre le pied au Japon en 1619 ! Découvrez sa vie et description du Japon de l’époque.
François Caron, fils de huguenot français réfugié aux Pays-Bas, employé par la Compagnie néerlandaise des Indes orientales.
Caron était apprenti cuisinier (et marchand) à bord du vaisseau hollandais Schiedam qui faisait route vers le Japon. Il débarqua dans l’archipel en 1619.
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En 1626, Caron travaille comme assistant à Hirado et est promu le 9 avril 1633 au rang de maître marchand, faisant de lui le second de la compagnie au Japon.
En 1636, il écrit, en néerlandais, une description du Japon, qui sera publiée en 1648 et traduite en allemand, en anglais et en français toujours trouvable sous le nom : Le Puissant royaume du Japon. La description de François Caron (1636). Présentation, traduction et notes de Jacques et Marianne Proust, Chandeigne, 2003 :
Son oeuvre sur le Japon est une sorte de guide de l’archipel unifiée sous la férule des Tokugawa à l’époque Edo. On y retrouve aussi un Registre journalier, recueil de ses observations japonaises du quotidien.
Le 12 février 1639, il succéda à Nicolaes Couckebacker et devint le directeur général de la succursale japonaise de la société.
En 1640, les locaux de la compagnie déménagèrent de Hirado à Dejima actuellement Nagasaki.
Il apprit le japonais et épousa une Japonaise qui lui donna six enfants. Il va rester 20 ans sur l’archipel !
En 1651, Caron doit se rendre aux Pays-Bas pour répondre à des accusations de commerce privé mais se défend bien et peut quitter honorablement la compagnie. En 1664, Caron devient à la demande de Colbert directeur général de la Compagnie française des Indes orientales.
Le Japon a de nombreux contacts avec l’Occident durant l’époque du commerce Nanban dans la seconde moitié du XVIe siècle et au début du XVIIe siècle.
Pendant cette période, les premiers contacts entre les Français et les Japonais ont lieu avec l’arrivée du samouraï Hasekura Tsunenaga dans la ville de Saint-Tropez en 1615. Ce temps des contacts prendra rapidement fin avec la persécution des chrétiens au Japon qui conduit à une fermeture presque totale du pays aux étrangers.
Par exemple dès 1636, Guillaume Courtet, un prêtre dominicain français, entre clandestinement dans l’archipel japonais et malgré l’interdiction de 1613 du christianisme. Il est capturé, torturé et meurt à Nagasaki le 29 septembre 1637.
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