Une histoire de poursuite incroyable qui mêle étonnement et réflexion sur les priorités de la police au Japon !
Au Japon, la rigueur des services et de l’application de la loi est bien connue. Mais une récente affaire a surpris par son ampleur : un homme de 41 ans, accusé d’avoir volé deux paquets de viande hachée à Sapporo, a été traqué sur plus de 1 000 kilomètres avant d’être arrêté. Retour sur cette folle poursuite !
📅 D’un incident banal…
Le 17 septembre, dans un supermarché de Sapporo, un homme a tenté de voler deux paquets de viande hachée d’une valeur totale de 184 yens (environ 1,17 $). Pris sur le fait par un agent de sécurité, il s’est enfui après avoir repoussé ce dernier.
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Malgré la modicité du vol, la police a pris l’affaire très au sérieux. Pendant des mois, elle a suivi les déplacements du suspect, en utilisant les nombreuses caméras de surveillance présentes dans les rues et les gares du pays.
🗺️ Jusqu’à la traque nationale (de Sapporo à Chita) !
Le 23 décembre, après trois mois d’enquête, le voleur a été arrêté à Chita, dans la préfecture d’Aichi, à plus de 1 000 kilomètres du lieu du crime.
Ce suivi méticuleux illustre l’efficacité des forces de l’ordre japonaises, mais aussi les ressources considérables mobilisées pour ce type de délit.
🔍 Un système de surveillance policière impressionnant
Les autorités japonaises s’appuient sur un réseau dense de caméras pour suivre les suspects. Dans les gares, ces caméras surveillent non seulement les quais, mais aussi les machines à tickets, permettant de retracer les trajets des individus.
Dans ce cas, les forces de l’ordre ont pu estimer précisément les déplacements du suspect, grâce à la ponctualité des trains et à l’efficacité du système de transport japonais.
L’investissement dans cette affaire semble disproportionné, mais il reflète la volonté des autorités nippones d’envoyer un message fort et de dissuader d’autres délits similaires.
L’économie des enquêtes criminelles repose sur une logique de prévention à long terme. Bien que le coût de cette traque dépasse largement la valeur du vol, elle s’inscrit dans une stratégie visant à décourager toute forme de délinquance.
À titre de comparaison, une enquête sur un braquage de banque, où le butin moyen au Japon avoisine 1 million de yens (6 300 euros environ), mobilise des ressources similaires, voire supérieures.
Dans ces cas, l’objectif principal est de démontrer que le crime a des conséquences, quelle que soit son ampleur.
🥩 Une leçon pour les voleurs : ne pas sous-estimer la police japonaise
Cette affaire surprenante envoie un message clair : au Japon, aucun délit n’est pris à la légère. Si la rigueur de cette traque interroge, elle souligne également l’engagement des autorités pour maintenir une société sûre et dissuader les actes répréhensibles.
Donc si vous prévoyez un passage par Sapporo, retenez bien ceci : mieux vaut payer votre viande hachée !
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