Nés pour cogner (益荒王) est un manga suintant la testostérone. Il est publié chez Shueisha en 7 tomes et sorti entre 2005 et 2007.
Nés pour cogner (益荒王) est une pépite du monde du manga seinen de Shin’ichi Sakamoto prépublié dans le magazine Weekly Young Jump (週刊ヤングジャンプ) où l’on retrouve l’esprit d’œuvres comme Shonan Junai Gumi (Young GTO) ou encore Baki… Bref ça va parler baston, virilité et culture japonaise.
La trame de la série est aussi simple et explicite que le titre : des combattants s’affrontent lors d’un tournoi où se rencontrent différents styles martiaux (un peu comme au Pride FC) pour remporter le titre Masuraou que l’on peut traduire par “l’homme le plus viril” :
Dans Nés pour cogner, les différents protagonistes convoitent le titre pour diverses raisons… Le personnage principal, un lycéen de 17 ans appelé Takeshi Yamato, compte sur ce titre pour enfin trouver une petite amie.
Et pour cause, le sexe démesuré de notre héro est un véritable frein dans sa quête d’amour… Il est difficile de garder la taille de son gourdin secret quand il visite les sentos (銭湯).
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Vous l’aurez donc compris Nés pour cogner ça parle baston mais c’est aussi une comédie avec des situations très loquasses. La série est le guide pour devenir l’archétype de l’homme virile japonais aussi bien au niveau de l’apparence que des valeurs ou de l’attitude… Le héros aura fort à faire pour reconquérir sa réputation de yankee !
La série met aussi en avant des aspects du folklore japonais : le tournoi porte traditions et valeurs ancestrales du Japon. Par exemple l’utilisation du sympathique kimono de la prêtresse organisatrice du tournois et les fundoshi (褌) des combattants (oui, le fundoshi c’est sexy).
Ces pagnes japonais sont des symboles de virilité ancestraux de la culture japonaise :
Pour gagner le tournoi, Takeshi Yamato devra aussi suivre une figure paternelle pour devenir l’idéal masculin traditionnel : apprendre des artisans et ouvriers adeptes du port du fundoshi. En effet, rien de mieux que de transporter à la force des bras des sacs de ciment sur un chantier pour devenir un homme dans Nés pour cogner !
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Messieurs, lisez donc cette œuvre méconnue au sento, osez le fundoshi et devenez Masuraou. Il est temps de renouer avec votre masculinité à la japonaise !
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