🌏 MicronĂ©sie et Japon : Palaos, mĂ©moire coloniale et prĂ©sidents

Il existe un chapitre de l’Histoire nippone, Ă  la fois impĂ©rial, colonial et intimement liĂ© au Pacifique : la MicronĂ©sie.

Micronésie et Japon

Entre les annĂ©es 1910 et 1940, ces Ăźles au nord de l’équateur deviennent la “frontiĂšre sud” de Tokyo. Palaos en est la capitale administrative, logistique et symbolique.

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Un siĂšcle plus tard, le pays compte toujours une forte population d’origine japonaise, un de ses États a conservĂ© le japonais comme langue officielle, et plusieurs prĂ©sidents ont affichĂ© des racines nippones.

Dans cet article, je vous propose de suivre ce fil oubliĂ© du Japon impĂ©rial, depuis les premiers comptoirs commerciaux jusqu’aux prĂ©sidents nikkei des Palaos.

Aux portes de l’empire : comment le Japon arrive en MicronĂ©sie

Avant que le drapeau impĂ©rial ne flotte sur la rĂ©gion, la prĂ©sence japonaise est diffuse. DĂšs les annĂ©es 1880, des commerçants, des pĂȘcheurs et des marins japonais circulent en MicronĂ©sie, alors contrĂŽlĂ©e par l’Allemagne dans les Mariannes, les Carolines et les Marshall.

Ils achĂštent du coprah, des phosphates, de la nacre, montent de petits comptoirs portuaires. Rien qui ressemble encore Ă  une colonie, mais dĂ©jĂ  une forme de familiaritĂ© avec ces “mers du Sud” dont parlent les journaux et les nationalistes japonais du tournant du siĂšcle.

Dans l’imaginaire de l’époque, ces Nan’yƍ, ces “mers du Sud”, sont perçues comme un dĂ©bouchĂ© Ă©conomique et un tremplin stratĂ©gique vers l’Asie du Sud Est.

La bascule réelle arrive avec la PremiÚre Guerre mondiale.

En 1914, le Japon dĂ©clare la guerre Ă  l’Allemagne, envahit sans grande rĂ©sistance les possessions allemandes de MicronĂ©sie et y installe une administration militaire. Puis, en 1920, la SociĂ©tĂ© des Nations lui confie officiellement ces territoires comme “mandat de classe C”.

Ce territoire sous mandat, le South Seas Mandate, est administrĂ© par le South Seas Bureau, le Nan’yƍ chƍ, dont le siĂšge est fixĂ© Ă  Koror, aux Palaos. Sur le papier, Tokyo doit “prĂ©parer Ă  l’autonomie” les populations locales. Dans la pratique, l’archipel devient une colonie intĂ©grĂ©e Ă  l’empire japonais.

Un laboratoire colonial japonais au cƓur du Pacifique

Une fois le mandat obtenu, la MicronĂ©sie devient un terrain d’expĂ©rimentation pour l’empire.

Dans les annĂ©es 1920 et 1930, le gouvernement organise l’émigration vers le mandat. Les premiers Ă  venir sont des habitants d’Okinawa, puis des ruraux pauvres du nord de HonshĆ«, dans le Tƍhoku, attirĂ©s par les salaires et l’idĂ©e d’un empire tropical.

Les chiffres donnent le vertige si l’on pense à la taille de ces üles. En 1939, on compte plus de 77 000 Japonais sur un total d’un peu plus de 129 000 habitants. Les populations indigùnes sont environ 52 000. Sur Saipan, à la veille de la Seconde Guerre mondiale, prùs de 90 % des habitants sont japonais.

Ce n’est pas seulement une migration. C’est aussi un projet Ă©conomique structurĂ©.

Le mandat devient une usine Ă  ciel ouvert. On y dĂ©veloppe un triangle sucre phosphates pĂȘche qui alimente l’économie impĂ©riale :

Les plantations de sucre se déploient à Saipan, Tinian, Rota et représentent plus de 60 % des revenus du mandat au début des années 1930.

Les mines de phosphates d’Angaur, aux Palaos, ouvertes par les Allemands, sont reprises puis intensivement exploitĂ©es par des compagnies japonaises, avec une production d’environ 60 000 tonnes par an Ă  la fin de la pĂ©riode.

Les ports de la région, notamment Koror, servent de bases aux flottilles hauturiÚres japonaises de thon et de bonite.

DerriĂšre ces chiffres, il y a des corps. Les plantations et les mines fonctionnent grĂące Ă  un mĂ©lange de travailleurs japonais, okinawans, corĂ©ens, chinois et de main d’Ɠuvre indigĂšne soumise Ă  un rĂ©gime de travail souvent semi coercitif.

Koror, capitale du mandat et “Little Tokyo” des Palaos

Parce que le Nan’yƍ chƍ siĂšge Ă  Koror, les Palaos concentrent une part disproportionnĂ©e des colons japonais.

La population japonaise dans l’archipel passe d’à peine quelques dizaines de personnes au dĂ©but du siĂšcle Ă  des milliers. On estime que le nombre de Japonais aux Palaos atteint environ 15 000 en 1938, soit plus de la moitiĂ© de la population. En 1943, les chiffres montent encore, avec environ 27 500 Japonais contre 7 000 Paluans.

La capitale coloniale prend un surnom rĂ©vĂ©lateur, utilisĂ© par les autoritĂ©s comme par les voyageurs japonais : Koror est appelĂ©e “chiisai Tokyo”, “Little Tokyo”.

Si vous fermez les yeux un instant, imaginez ce que cela signifie au quotidien pour un archipel de cette taille. Koror, dans les annĂ©es 1930, c’est :

Des Ă©coles japonaises oĂč la langue de l’empire est obligatoire et oĂč les enfants paluans apprennent Ă  lire et Ă©crire en japonais avant mĂȘme d’ĂȘtre pleinement scolarisĂ©s dans leur langue.

Des bureaux du Nan’yƍ chƍ, une police coloniale, des tribunaux qui appliquent la loi de l’empire.

Des sanctuaires shintĂŽ, des temples bouddhistes, des ryƍtei, des maisons de geisha, des restaurants de nouilles, des boutiques d’importation, une sociabilitĂ© urbaine calquĂ©e sur celle du Japon.

Dans cette “ville japonaise” du Pacifique, les Paluans deviennent minoritaires dans leur propre capitale. En 1937, ils ne reprĂ©sentent plus qu’environ 16 % de la population de Koror.

Vivre sous Nan’yƍ chƍ

Comment vit on, quand on est Paluan, dans cette capitale oĂč les Ă©coles, la police, les commerces, la religion dominante sont japonais

Dans les annĂ©es 1920, les relations entre colons et MicronĂ©siens sont dĂ©crites comme relativement cordiales. L’administration encourage mĂȘme les mariages mixtes, qui semblent une voie vers l’intĂ©gration dans l’empire.

Mais au fil du temps, la hiĂ©rarchie coloniale se durcit. Les Japonais bĂ©nĂ©ficient de meilleurs salaires, d’écoles sĂ©parĂ©es, de services de santĂ© supĂ©rieurs. Les MicronĂ©siens restent cantonnĂ©s aux emplois subalternes de l’administration, aux travaux agricoles ou industriels les plus durs.

La langue japonaise devient obligatoire Ă  l’école et dans l’administration. La rĂ©ussite passe par la maĂźtrise de cette langue. Et cette politique laisse une trace profonde. En 1958, bien aprĂšs la chute de l’empire, prĂšs de 89 % des Paluans nĂ©s entre 1914 et 1933 savent encore lire et parler japonais.

Les MicronĂ©siens y gagnent des routes, des ports, des hĂŽpitaux, des Ă©coles, et une insertion dans l’économie monĂ©taire. Mais ils y perdent une partie du contrĂŽle sur leurs terres, leurs systĂšmes fonciers traditionnels Ă©tant bousculĂ©s. Les terres les plus fertiles sont mobilisĂ©es pour les plantations, l’autoritĂ© coutumiĂšre des chefs passe au second plan derriĂšre l’administration coloniale.

Si vous discutez aujourd’hui avec des Paluans ĂągĂ©s, cette mĂ©moire n’est ni nostalgie pure, ni simple rĂ©cit de victimisation. Elle mĂȘle souvenirs de modernisation accĂ©lĂ©rĂ©e et conscience aiguĂ« de la domination coloniale.

La guerre totale et la fin brutale de l’ùre japonaise

À partir des annĂ©es 1930, la MicronĂ©sie se militarise. Les ports de Koror, Truk, Saipan ou Pohnpei deviennent des bases navales et aĂ©riennes stratĂ©giques pour l’empire.

Pendant la Seconde Guerre mondiale, ces Ăźles se transforment en champ de bataille entre le Japon et les États Unis. Palaos est particuliĂšrement touchĂ©, avec la bataille de Peleliu en 1944, l’une des plus sanglantes de la guerre du Pacifique.

La dĂ©faite japonaise entraĂźnera un basculement tout aussi brutal que la conquĂȘte quelques dĂ©cennies plus tĂŽt. AprĂšs la capitulation, presque tous les colons sont rapatriĂ©s. Ne restent que les familles mixtes, souvent parce que les pĂšres japonais ont disparu ou sont repartis, laissant des mĂšres micronĂ©siennes avec des enfants mĂ©tis.

La rĂ©gion passe alors sous administration amĂ©ricaine comme “Trust Territory of the Pacific Islands”. Puis, progressivement, les Ăźles s’orientent vers l’indĂ©pendance pour certains États, comme les États fĂ©dĂ©rĂ©s de MicronĂ©sie, les Marshall ou les Palaos, tandis que d’autres, comme les Mariannes du Nord ou Guam, se rapprochent plus Ă©troitement des États Unis.

Les enfants du mandat

Lorsque les colons japonais repartent, tout ne s’efface pas. Une partie de la population reste littĂ©ralement “entre les deux mondes”.

Aux Palaos, la dĂ©mographie s’inverse. Les Japonais repartent, mais les mĂ©tis restent et s’intĂšgrent dans la sociĂ©tĂ© paluane. Deux Ă©tudes japonaises estiment qu’environ 10 % des Paluans nĂ©s avant 1945 ont un pĂšre japonais. D’autres estimations suggĂšrent qu’environ un quart de la population actuelle aurait une part d’ascendance japonaise.

Les dirigeants du pays eux mĂȘmes le rappellent. L’ancien prĂ©sident Tommy Remengesau Jr explique publiquement avoir du sang japonais par sa grand mĂšre, fille d’un colon nippon. L’actuel prĂ©sident Surangel Whipps Jr rĂ©sume la situation autrement en expliquant qu’environ 20 % de l’ascendance paluane serait japonaise et en rappelant que Koror Ă©tait jadis “Little Tokyo”.

Et ce phĂ©nomĂšne n’est pas limitĂ© aux Palaos. On trouve des lignĂ©es japonaises et des patronymes nippons dans les Marianas, aux Marshall et dans plusieurs États des États fĂ©dĂ©rĂ©s de MicronĂ©sie. C’est l’hĂ©ritage direct des politiques migratoires et des mariages encouragĂ©s pendant l’ùre du mandat.

LĂ  encore, si vous suivez l’histoire globale des Japonais Ă  l’étranger, cela met en perspective l’image classique du Nikkei qui part au BrĂ©sil ou Ă  HawaĂŻ.

Le japonais, langue officielle
 dans un seul coin du monde

Un dĂ©tail juridique en apparence, mais qui dit beaucoup sur la profondeur de l’empreinte japonaise, se trouve Ă  Angaur, un petit État des Palaos.

En 1982, sa constitution adopte trois langues officielles: le paluan, l’anglais et
 le japonais.

Ce choix n’est pas un simple clin d’Ɠil. De nombreux habitants d’Angaur avaient Ă©tĂ© scolarisĂ©s en japonais Ă  l’époque du mandat. Au moment de de rĂ©diger la constitution locale, la langue restait prĂ©sente dans certaines familles et dans la mĂ©moire des gĂ©nĂ©rations plus ĂągĂ©es.

Aujourd’hui, presque plus personne ne parle japonais au quotidien Ă  Angaur. Mais le statut constitutionnel n’a pas disparu. À l’échelle du pays, le paluan et l’anglais restent dominants. Pourtant, le japonais demeure maĂźtrisĂ© par une partie des habitants ĂągĂ©s et conserve une forte valeur symbolique.

La trace la plus spectaculaire est peut ĂȘtre lexicale. Des linguistes ont recensĂ© environ neuf cents Ă  plus de mille mots d’origine japonaise intĂ©grĂ©s au vocabulaire paluan. Ils concernent la vie de tous les jours: commerce, nourriture, objets du quotidien, organisation sociale.

Certains de ces mots ont tellement Ă©tĂ© transformĂ©s phonologiquement qu’un locuteur japonais ne les reconnaĂźtrait plus immĂ©diatement. Mais si l’on remonte Ă  la forme d’origine, la parentĂ© est Ă©vidente.

Des présidents aux racines japonaises

L’influence japonaise ne se rĂ©duit pas aux dictionnaires ou aux noms de famille. Elle traverse aussi la vie politique paluane.

Le premier prĂ©sident des Palaos indĂ©pendants, Haruo Ignacio Remeliik, est nĂ© en 1931 Ă  Peleliu, alors sous mandat japonais. Sa mĂšre est paluane, son pĂšre japonais. Figure clĂ© du processus d’indĂ©pendance, il prĂ©side la convention constitutionnelle de 1978 avant de devenir le premier chef d’État du pays. Sa biographie incarne cette transition entre empire japonais, tutelle amĂ©ricaine et souverainetĂ© paluane.

Un autre prĂ©sident, Kuniwo Nakamura, nĂ© en 1943 Ă  Peleliu, est lui aussi fils d’immigrant japonais, originaire de Matsusaka, et d’une Paluane issue d’une lignĂ©e de cheffes de clan. Élu prĂ©sident de 1993 Ă  2001, il accompagne la phase clĂ© de l’indĂ©pendance formelle en 1994 et reçoit un prix de la paix pour son rĂŽle dans la stabilitĂ© politique du pays.

Tommy Remengesau Jr, prĂ©sident de 2001 Ă  2009 puis de 2013 Ă  2021, revendique lui aussi des racines japonaises via sa grand mĂšre. Dans une interview Ă  un mĂ©dia japonais, il rappelle qu’un Paluan sur quatre aurait du sang japonais et souligne l’importance des emprunts linguistiques nippons dans la langue paluane.

Fait intĂ©ressant, l’actuel prĂ©sident Surangel Whipps Jr, en fonction depuis 2021, ne semble pas avoir d’ascendance japonaise connue publiquement. Il est nĂ© Ă  Baltimore d’un pĂšre paluan et d’une mĂšre amĂ©ricaine. Pourtant, son discours est saturĂ© de rĂ©fĂ©rences Ă  l’ùre japonaise: il insiste sur le fait que Palaos “n’a pas Ă©tĂ© envahi” mais Ă©tait un territoire japonais, Ă©voque souvent “Little Tokyo” et met en avant la part japonaise de l’ADN collectif paluan.

On voit ici se dessiner une ligne de crĂȘte typique des Ă©lites politiques, nikkei ou non: reconnaĂźtre la violence de la guerre et le caractĂšre colonial de la domination, tout en intĂ©grant cette pĂ©riode comme un chapitre constitutif de l’identitĂ© nationale.

Le Japon et la MicronĂ©sie aujourd’hui

Depuis les annĂ©es 1980, le Japon revient en MicronĂ©sie sous d’autres formes, plus douces mais tout aussi structurantes.

Il y a d’abord la coopĂ©ration au dĂ©veloppement: ports, hĂŽpitaux, infrastructures diverses financĂ©s par l’aide japonaise, avec notamment de nombreux microprojets via des programmes de type “Grassroots Grants”.

Le tourisme joue aussi un rÎle important. Des plongeurs viennent explorer les fonds marins et les épaves de la guerre, tandis que des vétérans et des descendants de colons japonais visitent les anciens champs de bataille, notamment aux Palaos.

Sur le plan diplomatique, Palaos s’aligne plutĂŽt sur les positions pro occidentales dans les forums internationaux. Le Japon y est perçu comme un partenaire clĂ© face Ă  la montĂ©e en puissance de la Chine et au dĂ©fi du changement climatique. Les dirigeants paluans, dont Whipps Jr, multiplient les visites Ă  Tokyo, participent Ă  des commĂ©morations communes et nĂ©gocient des liaisons aĂ©riennes directes Narita Koror qui reconnectent le Japon contemporain Ă  l’ancien Nan’yƍ.

À l’échelle de la rĂ©gion, la parentĂ© japonaise se combine avec les liens profonds avec les États Unis, notamment dans les États de libre association comme Palaos, les États fĂ©dĂ©rĂ©s de MicronĂ©sie ou les Marshall, mais aussi aux Mariannes du Nord. Cette double filiation, amĂ©ricaine et japonaise, structure encore les migrations, les imaginaires et les choix diplomatiques.

Un chapitre impérial qui ne rentre dans aucune case simple

Si l’on essaie de ranger l’histoire des Japonais en MicronĂ©sie dans une catĂ©gorie bien nette, on se heurte vite Ă  ses contradictions.

Ce n’est pas la diaspora classique, celle d’une Ă©migration volontaire vers un pays lointain, suivie d’une intĂ©gration gĂ©nĂ©ration aprĂšs gĂ©nĂ©ration. Ce n’est pas non plus un rĂ©cit linĂ©aire de colonisation violente suivi d’une rupture totale.

Pendant environ trente ans, la MicronĂ©sie fonctionne comme une extension tropicale de l’empire japonais: migration massive, industrialisation, assimilation linguistique, urbanisation. Puis la guerre efface presque toute la population japonaise en quelques mois, par rapatriement forcĂ©.

Mais cette apparente rupture masque la densitĂ© des traces laissĂ©es sur place. Des familles mixtes nombreuses, des toponymes, des mots paluans d’origine japonaise, une constitution locale oĂč le japonais est encore langue officielle, trois prĂ©sidents aux racines nippones explicites, un quatriĂšme qui mobilise sans cesse cette mĂ©moire dans son discours.

Dans la carte mentale de Tokyo, la MicronĂ©sie a longtemps Ă©tĂ© un “avant poste oubliĂ©â€ de l’ancien projet impĂ©rial. Dans la vie quotidienne des Palaos, elle reste un arriĂšre plan familier, fait de noms de famille, de mots de tous les jours, de monuments de guerre, de voyages officiels et de liens Ă©conomiques.

Et pour vous, observateur ou observatrice de l’histoire japonaise, c’est une invitation Ă  dĂ©placer le regard, Ă  sortir des grandes routes de la diaspora pour regarder ces bifurcations coloniales du Pacifique qui continuent de façonner les sociĂ©tĂ©s d’aujourd’hui, au mĂȘme titre que les trajectoires plus connues des Nikkei d’AmĂ©rique ou d’Asie.

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Auteur/autrice : Louis Japon

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