Les Japonais sont confrontés à un dilemme : comment maintenir des coutumes séculaires face à une économie en mutation.
Appelé oshogatsu (お正月) ou ganjitsu (元日), le réveillon familial du Nouvel An approche au Japon, mais une ombre plane sur les festivités traditionnelles : l’inflation.
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La hausse des prix des produits alimentaires menace cette tradition à la fois familiale, gastronomique et religieuse, ancrée dans la culture japonaise depuis plus d’un millénaire !
Les Osechi, Plats Traditionnels à Tout Prix
Au cœur de ces célébrations se trouvent les osechi, des plats spéciaux consommés pour accueillir les divinités de l’An neuf.
Ces mets, symboles de bonheur et de prospérité, comprennent des ingrédients comme la daurade (tai), les œufs de hareng (kazunoko), et des châtaignes confites.
Des plats représentant la fertilité, la réussite financière et la longévité, qui sont essentiels dans les célébrations du Nouvel An !
Une Tradition Face à la Réalité Économique
Cependant, l’inflation frappe durement cette tradition. Dans la capitale, comptez 160 euros pour acheter ces plats de fête afin de nourrir une famille de 3 personnes…
Alors que certains économisent en prévision, d’autres renoncent à ces mets, et beaucoup se résignent à payer le prix fort pour maintenir la tradition.
Face à ces coûts élevés, des alternatives apparaissent. Des osechi bon marché importés de Chine ou des invendus de l’année précédente surgelés sont proposés à des prix réduits.
Ces solutions ne séduisent pas tous les Japonais, qui sont nombreux à préférer puiser dans leurs économies ou opter pour des osechi moins onéreux.
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