Les hôtesses au Japon travaillent dans des clubs d’hôtesses. Ce type de club de nuit se trouvent principalement au Japon.
Les clubs d’hôtes et d’hôtesses sont considérés comme faisant partie du mizu shōbai, secteur du divertissement nocturne au Japon.
Les clubs d’hôtesses emploient en majorité du personnel féminin et s’adressent aux hommes qui recherchent des boissons et une conversation fournie. Des clubs d’hosts (masculins) existent aussi et s’occupent du public féminin.
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Beaucoup d’hôtesses utilisent au travail des noms professionnels, appelés nom de genji (源氏名, genji-na).
Elles peuvent être considérées comme le pendant moderne des geishas, offrant un divertissement à des groupes de salariés célibataires (ou non) après le travail. Les hôtesses boivent souvent avec les clients chaque soir, et les problèmes d’alcool sont assez fréquents.
Pour les amateurs en herbe notez que vous aurez beaucoup plus de mal à trouver un endroit si votre japonais n’est pas au moins de niveau conversationnel ! Nous vous conseillons aussi de fuir Roppongi et Kabukicho si vous êtes à Tokyo afin de ne pas vous faire arnaquer.
💃 Les différents types d’hôtesses au Japon
Au Japon, plusieurs types de clubs d’hôtesses coexistent : le kyabakura (キャバクラ) cabaret : les hôtesses de Kyabakura sont connues sous le nom de kyabajō (キャバ嬢) . Les autres types sont les kurabu (クラブ) club et les « snack-bar » (スナックバー).
Les hôtesses y occupent leurs clients, allument leurs cigarettes, fournissent des boissons, proposent des conversations et chantent au karaoké pour divertir les clients, attention elles ne parlent souvent que japonais.
Dans les clubs et cabarets, le client peut choisir avec qui il passe du temps, mais le plus souvent, c’est la maison qui en décide. L’hôtesse part après un certain temps ou un certain nombre de verres.
Par exemple, vous pouvez y passer 1 heure avec 1 boisson. Comptez environ 150 euros, les filles ne restant souvent qu’une trentaine de minutes avec vous.
L’idée ici est qu’elles doivent être suffisamment amusantes et intéressantes pour que le client leur achète d’autres boissons !
La plupart des établissements ont des rabatteurs masculins à l’extérieur pour attirer les clients, il arrive aussi que des nouvelles hôtesses soit chargée de le faire.
Les clubs d’hôtesses se distinguent des clubs de strip-tease en ce qu’il n’y a pas de danse, de prostitution ou de nudité (directement sur les lieux). En effet, les clubs d’hôtesses ont une politique stricte d’interdiction de toucher dans le club, il existe cependant une version du club d’hôtesses dans des quartiers « chauds », appelée seku-kyabakura ou ichya-kyabakura.
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Dans une ambiance plus posée, des hôtesses peuvent aussi travailler dans des « snack-bar » (スナックバー), ou « snack ». Sur le même principe que les clubs, ces lieux désignent des bar servant de l’alcool. Du personnel féminin est payé pour servir et flirter avec les clients.
Bien que ces derniers ne fassent pas payer l’entrée (et n’affichent souvent aucun prix fixe sur leurs menus), ils ont généralement un tarif horaire fixe plus un prix de bouteille. Les snacks sont strictement réservés aux discussions, et sont relativement bon marché.
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